Les mesures de précautions sanitaires nous ont empêchés durant un an de nous retrouver comme les années précédentes au sein de notre groupe de dialogue juifs-chrétiens de Genève. Mais cela ne doit pas minimiser l’importance de ces relations d’échange et d’amitié tissées au fil du temps et toujours appelées à s’approfondir. Les événements dans le monde nous redisent combien l’enjeu du dialogue judéo-chrétien reste essentiel.
Nous approchons des fêtes de Pâques qui se célébreront dans la même période. Les « aînés dans la foi » précéderont les chrétiens d’une semaine. Pour la Pâque juive, nous disons aux amis juifs : HAG PESSAH SAMEAH !
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Comme les enfants lors du repas du seder, nous nous posons tous des questions pour actualiser et faire le lien entre les événements de nos vies et le passage de Dieu dans notre histoire. Que cette fête soit pour nous tous, et selon nos traditions respectives, une source renouvelée de bénédictions !
Permettez-moi de partager quelques réflexions autour de la fête chrétienne de Pâques qui s’annonce juste après la Pâque juive. Pour les chrétiens, Pâques s’écrit au pluriel, car il y a un lien entre les deux Pâques, celle du peuple juif et celle des disciples de Jésus.
Pour Jésus et ses amis, la plus grande fête qu’ils célèbrent chaque année, c’est la Pâque, le mémorial de la sortie d’Egypte, la libération des servitudes et la réception des 10 commandements, ce qui correspond à un passage de la mort à la vie, et à un nouveau départ pour tout un peuple. C’est d’ailleurs à l’intérieur de cette commémoration de l’Alliance que Jésus a voulu inscrire le don de sa propre vie sur la croix du Golgotha, et c’est ce qui fait que cette Pâque du Christ est vraiment au centre de la vie des baptisés. Les textes du Nouveau Testament le confirment: toutes les activités apostoliques de l’Eglise naissante, tous les messages, se sont articulés autour de la résurrection de Jésus. La foi en la résurrection des morts s’exprimait déjà avec Osée, Ezekiel, et d’autres, mais elle s’est explicitée surtout à partir de la période des Maccabîm, sous la persécution d’Antiochus Epiphanos et avec la naissance du mouvement pharisien.
Un témoignage intéressant est celui du pharisien Shaoul de Tarse devenu Paul après sa conversion au Ressuscité sur le chemin de Damas.
On attendait du Dieu de justice et de miséricorde qu’il appelle les morts à la vie à l’échéance de la fin du monde. Or le fait de croire que Dieu ait ressuscité Jésus dès maintenant a été vécu par les premières communautés de foi comme une anticipation de la fin des temps. Le message d’espérance a été reçu comme le signal prometteur de notre propre destinée, afin que nous nous y préparions par une éthique personnelle et collective.
Si l’évangéliste Jean insiste dans son récit d’apparition sur la trace des clous dans les mains et le côté du Ressuscité, ce n’est pas par esprit morbide. C’est pour réagir envers ceux qui douteraient que Jésus soit réellement mort en croix. Il affirme à l’intention des Grecs (qui ne croient qu’à l’immortalité de l’âme) que le Christ ressuscité et le Jésus historique sont la même personne. Le Christ ressuscité est bien le rabbi galiléen, fils de Marie, adopté par Joseph, et né à Bethléem de Judée (pays des Juifs).
Par conséquent affirmer que Jésus est ressuscité, ce n’est pas oublier le Jésus en chair et en os intégré dans l’histoire d’Israël. Ce n’est pas déshumaniser ou déjudaïser son message. C’est au contraire respecter l’incarnation de la Parole de Dieu dans un homme précis appartenant à un peuple précis, mais dont l’événement de fin de vie terrestre est vécu comme un commencement universellement destiné à tous les êtres humains, de toutes ethnies, cultures et appartenances.
Aujourd’hui, ce Christ nous redit, comme aux disciples: « paix et joie »! Dans la Bible, le shalom, la paix et la joie sont la marque des derniers temps. Nous sommes en effet dans ces temps où l’humanité doit s’orienter vers sa finalité, mettre toutes ses forces vives vers son accomplissement dans le respect des vraies valeurs.
C’est un peu comme si Jésus nous provoquait face aux problèmes du monde: je ne veux pas avoir d’autres mains que les vôtres afin d’agir sur cette terre pour la louange de Dieu et la gloire de son Saint Nom. C’est vous qui êtes mes mains, et par votre baptême, c’est vous qui êtes ma voix et ma présence christique ! Vous l’êtes aux côtés de mes frères juifs, tous ensemble actifs – au nom de l’alliance – auprès des hommes et des femmes qui cherchent à déceler et instaurer la lumière au milieu des obscurités de ce monde.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Luc 2 :… 14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’Il agrée!
«Israël, un petit pays à l’échelle planétaire, le plus grand à l’échelle humaine»!
Que cette Pâque juive soit pour tous une occasion d’apprécier la volonté de Dieu de régner sur des hommes libres et d’en mesurer toute l’importance dans l’histoire de l’humanité : Joyeuse Pâque à vous tous.
«La vérité fera de vous des hommes libres».
Pâque avec un « S » n’a rien de biblique. Et la Pâque chrétienne n’a absolument rien de chrétienne. Elle est plutôt une fête païenne. À la Pâque juive, il y a un agneau et pour nous, les chrétienne, il symbolise l’Agneau de Dieu. Que viennent faire les lapins dans l’histoire de la Pâque chrétienne ? J’aime le lapin mais je ne voit pas sa place dans cette fête. Mettre un « S » dans ce mot Pâque ne rappelle aucunement la Pâque Juive et Chrétienne car celle prétendument appelé chrétienne s’éloigne de beaucoup de la Pâque juive. C’est encore une invention pour dire que Dieu a rejeté Israël. L’apôtre Paul nous explique que nous l’olivier sauvage nous avons été greffé sur l’olivier franc (Israël) et donc nous sommes unis ensemble à Israël mais cette Pâques païenne nous désuni d’Israël. Et ce n’est pas Dieu qui a rejeté Israël mais c’est les papes et le clergé de l’église catholique qui a rejeté Israël et prétend être devenu le nouveau Israël. Je rejette totalement cette PâqueS(atan) et je célèbre la Pâque biblique que Jésus nous a dit de ”faire cela en mémoire de lui”
C’est une « opinion », mais c’est aussi un procès anticatholique totalement décalé, déphasé, et pour ainsi dire: délirant! Aller chercher le coup du lapin, il fallait le faire…
Parce que l’Église catholique n’a pas rejeté certaines coutumes populaires pré-chrétiennes que vous désignez comme étant païennes de manière péjorative. Le lapin n’a jamais eu un rôle chrétien spécifique, il fait juste partie d’une tradition populaire ancestrale allemande et autrichienne. C’est tout, cette tradition a perduré. Et il y a également des symboles pré-chrétiens, indo-européens, qui ont été christianisés, comme l’œuf.
Tout cela fait partie d’une approche catholique dont vous n’avez strictement en rien saisi le sens et l’importance. Il n’y a pas eu de volonté d’anéantir des coutumes folkloriques.
Libre à vous de fêter Pâques comme bon vous semble.
Concernant votre sectarisme, vous pouvez vous l’imprimer sur du papier et vous le mettre là où je pense.
« prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant ». 2 Timothée 4/2
On ne peut pas nier que la religion a laissé entrer dans sa doctrine de nombreuses choses issues du paganisme. De très nombreuses personnes choisissent de conserver leurs traditions au dépens de la Parole de Dieu : la Bible. Le risque encouru est grand : passer à côté de la vie éternelle. La Bible doit rester L’AUTORITÉ ABSOLUE.
« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »- Matthieu 10/22
Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Jean 14/23
Vous n’avez pas saisi le pourquoi du comment de la chose ainsi que son importance.
La question est :
Pour quelle raison en Europe, le catholicisme n’anéantit pas des coutumes folkloriques pré-chrétiennes, laisse des traditions pré-chrétiennes, des « festivals », perdurer, incorpore des symboles pré-chrétiens indo-européens ?
Vous pensez en sectaire, et si le sectarisme s’était imposé en Europe, il n’y aurait pas pu y avoir de civilisation européenne.
C’est justement parce que le catholicisme a certaines approches non-sectaires qu’une floraison est rendue possible. Et qu’une christianisation est possible à l’échelle de l’Europe.
Vous seriez aujourd’hui juste un crétin avec votre bible à nous parler de Jésus et compagnie en élevant des chèvres, pendant que d’autres enverraient des fusées sur la lune.
Vous seriez pour ainsi dire un sous-développé, ce que vous êtes de toute évidence d’un point de vu intellectuel.
Chacun est en droit de critiquer l’Église catholique, mais il y a bien une chose qu’elle a faite de bien, c’est de ne pas être sectaire, « totalitaire », et de laisser vivre, se développer, un mouvement des idées et de la pensée, l’art, la science, les traditions folkloriques, traditions, coutumes, faisant partie de la richesse cuLturelle européenne;
De ne pas également anéantir ce qui venait de la Grèce antique et de Rome.
Sans cela, il n’y aurait pas pu y avoir de civilisation européenne.
Capisci, o vuoi che ti faccia un disegno ?
Elle permet l’existence d’un capital culturel immense qui est aujourd’hui justement ce sur quoi nous pouvons nous appuyer pour combattre le sectarisme obscurantiste d’où qu’il vienne et qui est en train de nous pourrir la vie, ainsi que les esprits des plus jeunes.
Vous ne savez pas ce que vous devez à l’Église catholique. Même le protestantisme n’aurait jamais existé sans elle.
Et au niveau économique également, avec les racines du libéralisme économique catholique … L’école de Salamanque, vous connaissez ?
Vivez votre foi comme bon vous semble, mais ne venez pas ici faire la leçon, vous êtes sur un champ de bataille, et sur ce champ de batailles les anges ne sont que des observateurs.
Un peu de musique catholique ?Beethoven « Symphony No 7 » Karajanhttps://www.youtube.com/watch?v=3xeuqbi-CPU
« et de laisser vivre, se développer, un mouvement des idées et de la pensée »
N’est-ce pas ce que dieu a fait, avec Adam et Eve ?
Il aurait pu détruire sa création, suite à une désobéissance de sa parole, mais il ne la fait pas.
Quelque chose lui échappe, il en vient à poser des question, à sa propre création.
Il aurait pu détruire et refaire, il ne le fait pas. Il n’anéanti pas le serpent.
Pour quelle raison ?
Pour quelles raisons ne détruit-il pas ce qui ne correspond pas au projet tel qu’il l’a pensé ?
C’est que là, il comprend quelque chose.
Il y a quelque chose qui le dépasse, et il l’accepte.
Il y a quelque chose dans sa propre création qui le dépasse:
Et il l’accepte:
Parce que s’il ne l’avait pas accepté, il aurait détruit sa propre création
Il est plus saint de se sentir dans un dépassement de Dieu que le contraire:
C’est très malsain de se laisser dépasser par Dieu:
Il ne dépasse pas sa propre création: C’est elle qui le dépasse:
Et il l’accepte:
Hag Pessah Sameah Monsieur l’Abbé !
Toda raba!
Bonne et joyeuse pâque à tous, pour moi la pâque, c
est toujours souligné avec du jambon et des ananas, je ne sais pas ce quelle représente cette tradition ,si il en est, mais c
est très bons.l’agneau est meilleur
oh! merci ,une facon de plus de célébrée.
c’est LA façon de célébrer…