Mercredi 10 février 2021
- Impeachment : Les démocrates éditent la vidéo de mise en accusation pour exclure l’appel de Trump à protester « pacifiquement ».
- Les étudiants des universités américaines ont organisé des manifestations pour protester contre les agressions sexuelles sur les campus universitaires. Pourquoi maintenant alors qu’on en avait pas entendu parler pendant 4 ans ? Parce que Trump avait annulé une horrible décision d’Obama qui dans la pratique interdisait aux garçons accusés de se défendre pour punir les hommes de leur “masculinité toxique” à la demande des extrémistes féministes.
- Un juge fédéral du Texas a prolongé la suspension du gel illégal de 100 jours des expulsions de migrants illégaux signée par Joe Biden.
- 50 sénateurs démocrates et 6 républicains ont voté mardi pour aller de l’avant avec le procès d’impeachment. Une condamnation a donc toujours très peu de chances d’aboutir.
Les 6 sénateurs qui ont voté pour continuer l’impeachment sont les suivants :
Ben Sasse (qui a immédiatement fait l’objet d’une mesure de censure à l’unanimité du GOP de sa circonscription)
Pat Toomey
Susan Collins
Lisa Murkowski
Mitt Romney
Bill Cassidy
- La fraude électorale au TCF Center de Detroit- Une vidéo récemment découverte montre des livraisons tardives de dizaines de milliers de bulletins de vote illégaux 8 heures après la date limite.
- La purge se poursuit : Biden veut dégager les procureurs américains nommés par Trump de la même façon que Staline évinçait les dissidents.
Le procureur général par intérim Monty Wilkinson devrait tenir une conférence téléphonique avec les procureurs américains pour informer presque tous les titulaires de nominations présidentielles qu’ils sont invités à démissionner, a déclaré le fonctionnaire, confirmant un rapport de CNN. La demande de Wilkinson devrait s’appliquer à 56 procureurs. - Jeffrey Lord a lu les 77 pages du document d’accusation des démocrates et a identifié 75 mensonges (et il est surpris ?). Jeffrey Lord est rédacteur en chef de The American Spectator, est c’est un ancien collaborateur de Ronald Reagan.
- Contrairement à Donald Trump, Joe Biden a décidé de ne pas donner son salaire. A la place, il a décidé de donner le vôtre et le mien.
- En douce, le président Biden a discrètement révoqué une règle de l’ère Trump qui obligeait les établissements scolaires primaires, secondaires et postsecondaires à révéler leurs relations avec les instituts Confucius financés par le Parti communiste chinois. A qui profite cette décision de Biden ?
- Le sénateur Rand Paul demande la destitution du leader de la majorité au Sénat, Chuck Schumer après les menaces publiques qu’il a proférées à l’encontre de deux juges de la Cour suprême en mars dernier. Schumer, alors chef de la minorité au Sénat, s’est exprimé publiquement contre les juges de la Cour suprême Brett Kavanaugh et Neil Gorsuch lors d’un rassemblement pro-avortement présentées à la Cour sur une affaire d’avortement :
« Je veux vous dire, Gorsuch, je veux vous dire, Kavanaugh, vous avez déclenché un cyclone, et vous allez en payer le prix. Vous n’imaginez pas ce qui va vous arriver si vous continuez à prendre ces horribles décisions. »
Chuck Schumer
- Rand Paul a souligné que si la même norme était appliquée au discours de Trump le 6 janvier, avant les émeutes du Capitole, qu’à d’autres membres du Congrès, beaucoup se retrouveraient face à une mise en accusation.
Toute mon imagination ne suffit pas à comprendre comment d’éminents sénateurs, des hommes intelligents et cultivés, des vieux routiers de la politique comme Rand Paul, vivent encore dans un monde parallèle où la justice était la même pour tous. Si Trump avait prononcé ces menaces explicites contre qui que ce soit – à plus forte raison contre des membres de la Cour suprême – ce qui constitue une entrave directe à la justice en plus d’incitations à la violence et d’incitations à la haine, il serait en prison. Trump a fait l’objet d’une mesure d’impeachment pour bien moins que ça : un simple coup de téléphone à son homologue ukrainien.
Ce que Rand Paul ne voit pas est que son camp est composé – comme lui – de politiciens mous, faibles, passifs et empotés, qui luttent en jouant au dominos contre des Démocrates vicieux, qui font du combat de rue, sont prêts à tout, et pour qui tous les coups sont permis, et tous les coups sont possibles car ils ont les médias corrompus dans leur camp, qui les poussent, les encouragent, et s’occupent de soigner leur image en cachant, minimisant et excusant leurs pires exactions.