Source : Jforum
C’est sûr, ça ne fera pas forcément plaisir à tous les Français…Pourtant, la vérité est là : la langue française a été fortement imprégnée de l’hébreu et même de nombreux épisodes de la Torah. En avant donc pour un tour d’horizon du sarfatique ! (Eh oui, c’est ainsi que l’on nommait le judéo-français parlé et écrit dès le XIème siècle en France).
Tout commence à la période du Moyen-Âge, alors que la communauté juive est florissante en France. De très grands Sages imprègnent alors le judaïsme français, tels que Rachi et les Tosfot, dans des villes telles que Troyes, Narbonne, Lunel, Carcassonne, Montpellier, Metz, etc. (villes explicitement citées dans les écrits des Tosfot).
Ainsi, l’imbrication de l’hébreu et du français donne naissance au sarfatique, dont les traces restent bien présentes encore de nos jours dans le langage parlé. En voici quelques exemples parmi de très nombreux :
- Être entouré d’une aura, auréole => vient de אוֹר (Or), la lumière.
- Thérapie => à rapprocher de la racine ת.ר.פּ (“soigner”), d’où l’on tient entre autres תרוּפָה (Teroufa, “médicament”).
- Pâte => on mentionne dans la Torah encore le mot équivalent פָּת (Pat, qui signifie “pain”).
- Péché => équivaut à פֶּשָׁע (Pécha).
- Chômer => שׂוֹמֵר (Chomèr, “observer”, notamment un repos).
- Nez => vient de la racine נ.ז.ל , “qui coule” (d’où la justification au « z » de « nez » !).
- Paradis => provient du פָּרדֵס (Pardess, “pré”, “champ”) de la Torah.
- Fruit => équivalent à פֵּרִי (Péri).
- Calculer => vient de la racine כ.ל.כ.ל (“compter”, “mesurer”), du mot כלכלה (Kalkala, “économie”).
- Génie => encore une similitude flagrante avec גאוֹן (Gaon).
- La manne => l’exact équivalent de מַן (Man).
- Mesquin => être מֽסכין (Miskin).
- L’alphabet => l’Alef-beth.
- Spirituel => vient de la racine סֵפֶר (Sefer, livre), à rapprocher du Livre des livres (la Torah) qui est entièrement d’essence spirituelle ! Par ailleurs, le mot “chiffre” provient encore de cette même racine סֵפֶר .
- Tohu bohu=> référence au תֹהוּ וַבֹהוּ (Tohou Vavohou) de la création dans les premiers versets de Beréchit.
- Passer => provient de la fête de פּסח (Pessa’h, “enjamber”), qui commémore l’évènement au cours duquel Hachem est passé au-dessus des maisons juives en Egypte.
- Avoir la baraka => avoir la בּרָכַה (Berakha, “bénédiction”)!
- Grain => provient de גרעין (“grain”, “noyau”).
- Habitat=> provient de בַּיִת.
- …parmi tant d’autres !
Concernant les expressions du langage courant, il est étonnant de voir que leur source provient souvent de la Torah sans qu’on ne le sache…
- “Rien de nouveau sous le soleil” => référence directe aux écrits du Roi Salomon, dans Kohélet.
- “Se jeter à l’eau” => allusion au moment où Na’hchon Ben Aminadav s’est lancé en avant devant la mer des Joncs après la sortie d’Egypte, avant que tous les Bné Israël ne le suivent.
- “Être un bouc émissaire” => lié au service dans le Temple le jour de Kippour, lorsque le Kohen Gadol déterminait deux boucs, l’un pour Hachem, l’autre émissaire pour expier les fautes de tout le peuple juif.
- “Abracadabra” => directement contracté de l’araméen אַבּרָה כַּדָבּרָה, (Abra Kadabera, “s’est créé d’après la parole”).
- “Qui va à la chasse perd sa place” => référence flagrante au “vol” de la bénédiction paternelle par Yaakov à son frère Essav, chasseur émérite !
- “Cela date de Mathusalem” => référence au plus vieil homme mentionné dans la Torah, Metouchéla’h.
- …etc.
Incroyable. Si vous connaissez d’autres références, partagez-les avec nous !
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Un mot que je n’ai pas réussi à faire avaler à Wikipédia
“Rigodon” pourrait dériver de “rikoudim” (danses)
Citons aussi Levy ben Gershom (14eme siècle) plus connu en Europe sous le nom de “Gersonide”. Pour plus de détails, voir le livre Charles Touati “La Pensée philosophique et théologique de Gersonide” Gersonide est le dernier grand contributeur de l’âge d’or de la scolastique médiévale. Il clôture en toute beauté l’aventure entamée par Maïmonide et Averroès. Son analyse de la Genèse est remarquable, compte tenu des connaissances de l’époque.
Pour Gersonide le Monde n’a pas été créé en six jours mais en quatre étapes qui ont permis partant d’un magma informe le “Bohu” d’aboutir à un monde compréhensible par l’intellect. Il réinterprète le récit en signalant que le soleil est apparu avant les plantes et que le monde sublunaire est une création du monde extra lunaire. Il s’oppose à l’idée que les “corps célestes” (ce nous appelons aujourd’hui l’univers) sont éternels.
Le mot “thérapie” vient du grec: therapeuo: prendre soin
de; servir (serviteur); soigner.
Therapeia (fr. thérapie) a le sens de: soin religieux; soin
pour les parents; soin des animaux; soins médicaux.
Dictionnaire Bailly, 1950.
oui Saskia, vous avez dégainé avant moi 🙂
j’ai relevé aussi l’alphabet, alpha et bêta étant les deux premières lettres de l’alphabet grec….
Cela dit, trouver des origines hébraïques à notre langue ne me dérange absolument pas, c’est très enrichissant. Par exemple l’histoire du “bouc emissaire” expression très fréquemment utilisée dont peu de gens sauraient expliquer la provenance …
Certes mais l’alphabet hébraïque est encore plus ancien , il est la sources des autres alphabets. Beaucoup de mots ont été utilisés par les grecs, phéniciens, araméens …
https://actubible.wordpress.com/2017/01/12/lhebreu-fut-le-plus-ancien-alphabet-du-monde/
Ce que c’est que la réactivité, Eponine!
L’auteur de l’article donne, ceci dit, une racine
fantaisiste à soigner: taf, rèch, pé.
Je n’ai pas de clavier en hébreu; mais j’ai un dico
hébreu-français: de Marc Cohn, Tel Aviv, 1973, où
j’ai pu vérifier la racine, ce qui donne: rèch, pé,
aleph ( à prononcer: rapa).
D’accord pour la manne, le tohu-bohu.
Pour le bouc émissaire, nous avons gardé l’origine
du récit biblique, en effet.
Mais je me suis rendu compte, récemment, que
cette coutume de faire endosser les péchés, le mal
à un animal, par exemple, ou à d’autres entités,
était finalement pratiquée ailleurs, depuis lgtps.
Aujourd’hui, au Japon, c’est la fête des petites filles:
“Hina matsuri”.
Un article très intéressant de Kanpai m’a expliqué
l’origine, très ancienne, de cette festivité où l’on
habille de fort jolies poupées que l’on offre aux
petites.
La coutume veut aussi que l’on place ces petites
poupées sur des petits bateaux que l’on fait voguer
sur la mer ou sur des rivières.
Cette pratique vraiment poétique est censée éloigner
le mal, les péchés, en quelque sorte.
L’auteur de l’article nous renvoie à de très anciennes
croyances Shinto, elles-mêmes ancrées dans les
immémoriales croyances Jômon.
Saskia vous en savez beaucoup plus que moi 🤔😊
Trop chou, Eponine! Apprenez-moi aussi ce qui
correspond à vos domaines de prédilection: pas
sûr, ceci dit, que j’aurai l’entendement ad hoc…
https://youtu.be/4tJ1fIvsFHA
Mais l’alphabet hébraïque est bien plus ancien que l’alphabet grec, qui peut s’en être inspirer ….
Et que dire de l’expression “Je m’en lave les mains” !!!
Référence à la phrase de Ponce Pilate dans les évangiles.
précaution sanitaire?
Mais le mot grec peut très bien dériver de l’ hébreux…
Le grec vient de l’hébreu, qui a voyagé entre autres, mais pas exclusivement, par le phénicien.
jamais 2 sans 3 -> deces des 2 fils de Yehuda qui refuse ensuitte a son troisieme fils de se marier
Cela n’est pas étonnant, puisque les érudits occidentaux se basaient sur la Bible traduite en latin et en grec.
Le vocabulaire de base venait donc de la traduction du texte en langue originale hébraique de La TORAH
On pourrait remplir des pages et des pages sur ce vaste sujet !
La première source de l’hébreu dans le français c’est quand les Romains ont après la conquète de la Judée, exilé vers la France (Tsarphat) des dizaines de milliers d’Hébreux il y a 2000 ans car ils étaient renommés comme combattants et ont été utilisés dans les guerres contre les envahisseurs du Nord.
D’après ce que je me souviens maintenant ces expressions probables également :
en fait פרדס [pardes] est l’orangeraie, ce qui explique la comparaison avec le paradis a cause du parfum des fleurs…
par compte..” pre, champ” se dit ” שדה” sade…
Bonjour, Je n’ai pas tout vérifié, je vous fais confiance, mais un mot m’a interpellé : Baraka. J’avais en mémoire que « baraka » est un mot qui provient de la langue arabe. Il désigne une chance extraordinaire, une bénédiction ou une faveur divine. … L’expression avoir la baraka s’est ensuite diffusée dans le langage courant pour signifier « être protégé par la chance » Mais comme il y a des mots copmmuns entre l’Hébreu et l’Arabe ……
A noter aussi certains termes détournés et péjorés à visée antisémite découlant de l’hébreu, tels que (pour ne citer que les plus courants) :
– “arnaquer” qui en français signifie “tromper, voler viendrait de l’hébreu “arnaq” (הארנק) où le Juif est associé à l’argent ;
– “Judah” qui en français désigne le traitre ou celui qui trahit (dans une autre formulation “l’œil de bœuf”), en hébreu vient de “יהודה”, l’une des tribus d’Israël et désigne le Juif ;
– Ou encore, une “cabbale” pour désigner un mauvais coup, un complot découlant du mot originel “kabbala” (כבאלה) qui vient du verbe “recevoir” et “tradition ésotérique”.
On m’avait également parlé de “raboule” (raboule le fric !)
Le Judas, l’œil de beuf, l’ouverture où l’on espionne donc celle du traître, vient de Judas le disciple de Jésus (Yechoua) qui l’a trahi pour 30 pièces d’argent.
Mais effectivement Judas ou Jude sont appelés ainsi en référence à la tribu de Juda a laquelle ils appartenaient.
judas aurait trahi jésus ? ou bien a t-il été l’agent qui a permis la crucifixion ? sans lui pas de christianisme…
judas a t-il trahi jésus ou bien est il l’agent prédestiné pour que la crucifixion soit réalisée ? sans lui, pas de christianisme ?
l’un n’empêche pas l’autre
Merci
Ceci n’est pas surprenant d’autant que le plus vieil alphabet au monde est l’alphabet hébreu. Les phéniciens peuvent aller se rhabiller….
Ce qui est surprenant, c’est que les “savants ” avaient déclaré le phénicien comme le plus vieil alphabet au monde, alors même que des inscriptions en proto-hébreu utilisant un alphabet et bien plus anciennes que les inscription phéniciennes, étaient déjà connues à l’époque.
il est donc logique de trouver des mots et expressions hébraïques comme racines de nos propres mots ou expressions européennes. D’autant que beaucoup de peuplades européennes ont peut-être une origine israëlite, via les 10 tribus perdues ou via la déportation des juifs comme esclaves. ( BritIsh = Homme de l’Alliance, ScottIsh = Homme de Scot -descendants de la princesse juive Scota, héritière du trône de Juda, etc ). Les Ibères sont catalogués comme un peuple hébreu par les érudits romains. Le Gaëlic ancien est proche de l’hébreu.
voir l’excellent article sur l’alphabet hébreu https://actubible.wordpress.com/2017/01/12/lhebreu-fut-le-plus-ancien-alphabet-du-monde/
Cet article est un tissu de mensonges. Je ne suis pas antisémite et j’ai moi-même des ancêtres juifs, mais lisez plutôt :
Thérapie : Étymologie. ( XVII e siècle) Du grec ancien θεραπεία, therapeía (« cure ») dérivé de θεραπεύω, therapéuô (« servir, prendre soin de, soigner, traiter »), issu de θεράπων, therápôn (« serviteur »).
Auréole : du latin chrétien aureola [corona] (« [couronne] d’or »).
Pâte : Du moyen français, de l’ancien français paste, du latin pasta (« pâte »), du grec ancien πάστα, pásta (« gruau d’orge »).
Etc, etc, etc …
Vous avez fait le tour de la question, et il vous est apparu que le terme grec therápôn, pásta, aureola, Etc, etc, etc … ne pouvait absolument pas deriver de l’hébreux, c’est ça ?
Ces termes grecs proviennent eux-mêmes de l’hébreu. Ils nous ont peut-être été transmis par le grec; grecs qui les avaient peut-être reçu des phéniciens qui les avaient reçu des … … qui les avaient reçu des hébreux.
toujours est-il que le plus vieil alphabet connu est le proto-hébreu.
Aura vient de Or en hébreu qui a 2 significations et 2 écritures différentes (une avec Aleph l’autre avec Aïne). L’une signifiant lumière et l’autre peau.
D’après certains érudits Adam et Eve n’étaient pas vraiment nus en Eden avec leur chute, mais enveloppés de lumière (Aura), leur peau étant luminescente. A noter que Jésus était “transfiguré” lors du fameux passage décrivant sa rencontre avec Moïse et Elie. De même Moïse lorsqu’il se tenait dans la tente d’assignation.
Quelle manière de critiquer l’article. Cela sautait aux yeux ces mots aux racines grecques ou latines, de là à parler d’ “un tissu de mensonges”! Voyez les réponses des internautes.
J’ajouterai quelques mots à la liste de l’article:
abbé: vient de abba, hébreu et araméen
le benjamin : vient de binyamin le dernier fils de Jacob
brouhaha : de barukh haba (bienvenue dans des groupes bruyants)
canne : de l’hébreu canna, le roseau
chameau : hébreu gamal
chérubin : de cherub ange
cidre hébreu : cecar
échalotte : de Ashkelon
jubilé : hébreu yobel (lévitique 25,10)
macabre: de l’hébreu maccabîm
etc, etc,
allons l’abbé, etc, etc ne nous suffit pas, consignez la suite qui ne vous est pas encore venu à l’esprit aujourd’hui, et faites nous en part
vous avez lu mon article sur Alzheimer?….
ceci explique cela!
Je lis en ce moment un livre de Rachel Kadish “De sang et d’encre”. Nous sommes en présence des Juifs du XVII ème siècle chassés d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition et regroupés à Amsterdam puis à Londres. Il y a tout plein de chose que j’aimerais vous demander. Et tout d’abord pourquoi on écrit HaCoen ou HaLevy ? Que voulait dire ce “Ha” devant le patronyme.
HaCoen…LeCoen et HaLevy…LeLevy…
Merci Marc David
Ah ah, vous m’avez bien fait rire avec cet article, quelle imagination !
Plus sérieusement :
aura du grec αυρα, souffle
auréole du latin aureola, couronne
pâte du grec πασται, pasta sauce à base de farine d’orge
péché du latin peccatum
chômer du latin cauma qui vient du grec καυσων, forte chaleur, on chôme quand il fait trop chaud
nez du latin nasus
fruit du latin fructus
paradis du latin paradisus, du grec παραδεισος, du persan pardez, jardin clos. Le mot hébreu équivalent est eden
calculer du latin calculus petit caillou dont on se servait pour calculer de calx, lui-même du grec χαλιξ, caillou
génie du latin genius, divinité particulière à chaque personne
grain du latin granum
habitat du latin habitus participe passé de habere avoir, tenir
passer du latin passus, le pas
spirituel du latin spiritus, esprit
mesquin de l’italien meschino lui-même de l’arabe miskin, pauvre
et bien sûr thérapie et alphabet cent pour cent grecs.
Seuls manne et tohu bohu sont des mots hébreu. Manne veut dire “qu’est ce que c’est” et tohu bohu, le chaos.
Les expressions elles, viennent bien de l’Ancien Testament
Je vous accorde que certains cas me semblent aussi litigieux quand à leur origine, mais vous devriez être plus prudente dans vos certitudes :
De toutes façons, et cela vous le savez, les langues sémitiques précédant largement (plusieurs milliers d’années quand même) dans le temps le grec et le latin, vous devriez éviter d’être formelle sur le fait que lesdits mots latins et grecs ne descendent pas eux même des mots hébreux cités dans l’article. Si encore vous argumentiez sur “phénicien plutôt qu’hébreu” (sujet sur lequel on pourrait débattre, comme je l’indique plus haut), passe encore, mais franchement, le coup de l’alphabet “100% grec”…
Vous avez tout à fait le droit de croire que l’hébreu est la mère des langues, sauf que c’est faux. Dieu seul sait quelle langue parlaient Adam et Eve. Comme les races, les langues se sont mélangées et toutes ont largement emprunté à leurs voisines. Le chauvinisme est une attitude puérile. L’hébreu et le grec se complètent, l’une est poétique, l’autre scientifique, l’hébreu pour la prière, le grec pour le dogme. Ce n’est pas un hasard si Dieu a choisi le grec, plus précis, pour diffuser Sa Parole, le Logos. N’y voyez aucun mépris de ma part, j’apprécie l’hébreu, mais d’une autre manière.
Ce qu’il ne faut pas lire…
Ce qui est surtout faux, c’est de prétendre que j’aurai affirmé que l’hébreu est la “mère des langues”…
Vous rendez-vous seulement compte que c’est vous, qui prétendez que le grec serait apparu ex-nihilo sans aucun emprunt aux langues pré-existantes dans son bassin d’origine, que cette phrase devrait faire réfléchir ?
Alors là, on bat des records. Juste pour rire : D., ou surtout Jésus (puisque c’est de lui que vous parlez, bien évidemment) auraient choisi le grec pour s’exprimer parce que cette langue serait plus “scientifique” ? Probablement pour cela que lorsqu’il fallut traduire l’hébreu et ses finesses, lors de la rédaction de la Septante, autant d’erreurs de traduction (cote d’Adam au lieu de coté, “Tu ne tueras point” au lieu de “Tu n’assassineras point”, etc, etc…) furent faites… Tellement “précis” le grec que les traducteurs furent incapables d’y trouver les vocables nécessaires pour correctement traduire l’hébreu…
“N’y voyez aucun mépris de ma part, j’apprécie l’hébreu, mais d’une autre manière.”
L’apprécier, c’est bien. Le connaitre un peu mieux, pour éviter d’enfiler les âneries à son sujet (de même que pour le grec), ce serait mieux…
Et je persiste à dire que la plupart des “étymologies” proposées dans cet article sont farfelues et non fondées scientifiquement.
Grand bien vous fasse, mais affirmer n’a jamais été une preuve de quoi que ce soit, ne vous déplaise, surtout pas quand celle qui le fait se complait aussi clairement entre ses œillères…
je viens de découvrir cet article, et votre intervention… qui m’a bcp plu pour une fois ! … je vous donne tout à fait raison quant à l’hébreu.
Merci.
Merci, Catherine, pour votre bonne — et utile— mise
au point.
Faut-il rappeler que le français est une langue indo-
européenne? (comme l’italien, le grec, et pas mal
d’autres?).
La langue française est un diamant.
Tout diamant comporte des inclusions.
L’Institut Iliade republie, ce jour, un important article
issu du livre de jean François Revel: “Fin du siècle des
ombres”, 1999, Fayard.
Titre: “Le sexe des mots”: brillant! Et plus que jamais
d’actualité.
Une petite précision à votre étymologie de “soigner”,
Catherine. C’est bien issu du grec. L’origine la plus
ancienne étant le sanskrit.
J’ai vérifié, hier, dans le livre de Honoré Chavée:
“Lexiologie indo-européenne, ou essai sur la science
des mots sanskrits, grecs, latins, français”, paru en
1849:
“Racine skr. DHAR, grecque THER: serviteur, celui qui
soigne rendu par therapôn, therapeuô: je garde avec soin,
je sers un malade, je guéris”.
Spirituel vient du latin spiritus l’esprit.
Mais certainement l’influence de l’hébreu en français est plus celle des idées, concepts, histoires, métaphores de la Bible que des mots proprement dits et bien sûr l’influence spirituelle non seulement de la Torah mais de tout l’ancien testament mais aussi du nouveau testament dont 8 auteurs sur 9 sont juifs.
On dit aussi :
Pauvre comme Job, il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Yechoua), à chaque jour suffit sa peine (Yechoua)…
coupole, alcôve et caban
http://truchement.blogspot.com/2011/09/kippa-gabon-et-alcoves.html
merci de cette info
je n’en connaissais pas le dixième, j’attends avec impatience la suite que ne manqueront pas de vous donner des lecteurs érudits
Et l’araméen ancien ?
Une petite histoire qu’un parent adorant les langues et leurs etymologies m’a raconté, mais je ne trouve pas de sources. Je vous la livre quand même.
Le vin Chardonnay vient (ou viendrait mais on ne chipote pas) de l’hébreu Chaar Adonaye qui veut dire Porte de D.ieu
En effet, ce sont les croisés qui en revenant de Jerusamem ont rapporté avec eux des pieds de vignes de la la vieille ville de Jerusalem et plus précisemment de la cité de D.ieu et donc de son entrée la porte de D.ieu.
C’est pour cela qu’il y a un Y à la fin pour de chardonnay pour le prononcer YE.
De même que les echecs, ou checkmate, viendrait de l’hébreu HaCheikh Meth (le roi est mort en hebreu)
Je confirme: le shaar adonay est bien l’origine du chardonnay, excellent vin dont le cep a été rapporté de Jérusalem, porte de Dieu.
le chardonnay est répertorié aux 15ème et 16ème siècle dans le Lavaux (Vaud) et en Bourgogne.
Quant à l’échec et mat, cela viendrait du perse shah mat: le shah est mort…
non
Pâte pour pain. Tsar-pat nom hébraïque de la France (sarfati ou tsarfati nom propre courant qui signifie le français).
Le côté amusant est que si PaT est assimilable au pain TsaR en hébreu veut dire étroit. Donc tsar-fat peut se traduire par pain étroit. La baguette le symbole alimentaire de la France.
Pardès serait à l’origine un mot perse. A vérifier. Pardès le jardin est utilisé en acronime de l’accès au paradis par l’étude de la Torah.
PaRDèS, P ptshat le sens littéral, R pour Remès le sens allégorique ou allusif, D pour Drash le sens symbolique et S pour sod le sens mystique ou secret.
” Ce mot Pardès sert de moyen mnémotechnique pour citer dans le bon ordre les quatre sens de lecture hébraïques : pchat, réméz, drach, sod. … Or, c’est de ce mot hébreu Pardès que dérive le mot édénique « paradis », « le jardin d’Eden, le jardin des délices » étant le verger paradigmatique par excellence.
Alphabet vient du grec alpha-béta qui lui-même empreinte à l’hébreu alph-betha
Abracadabra est souvent désigné comme ayant une origine de kabale chrétienne empruntant à la formule hou bara que dibra. Il a créé par la parole.
Pourquoi kabale chrétienne? Pour être correcte et correspondre à l’hébreu de la Bible (livre de la Genève) il faudrait dire hou bara que amra. Il a créé par le dire.
La génèse évoque les dix dire de la création (Dieu dit et il fut) par la racine AMR amra et non DBR dibra. Erreur fatale qui désigne les kabalistes type Pic de la Mirandole, deuxième moitié du XVème siècle de la Renaissance (Jean Pic de la Mirandole — Wikipédia (wikipedia.org).
En général, l’étymologie du lexique populaire n’est pas donné certaine à 100 pour cent , à cause des différents apports et transformations, au contraire des mots savants qui traversent les siècles sans trop d’altération.
Les explications données dans cet article me semblent généralement dénuées de tout fondement.
De fait, l’hébreu de la bible et l’hébreu talmudique et rabbinique ont aussi intégré des mots grecs ou d’autres langues, et Ben-Yehuda a hébraïsé des mots latins pour les intégrer à l’hébreu moderne.
Ce qui fait qu’un mot français qui ressemble à un mot hébreu peuvent avoir la même origine grecque.(je pense à vin-yayin, qui ressemble au grec oïnos) Et que dire de makila, bâton en basque comme en hébreu ? ou de l’hébreu biblique bama, pour estrade, que l’on retrouve aussi en grec ancien )
Le dictionnaire Trésor de langue française en ligne propose, pour la plupart des mot cités ici, des origines latines qui me semblent tout à fait attestées et cohérentes.
C’est passionnant. La culture juive, berceau de ma culture européenne et chrétienne.
Je pensais aussi à l’expression “vieux comme Mathusalem”.
Une expression qui ne peut pas être contestée et qui n’a pas été citée je crois : prendre une année sabbatique !
Ne pas oublier les “amen” et “allelouya” (pas sûre de l’ortho).
H.S : comment s’appelle la kippa des religieux chrétiens ?
La calotte, comme dirait Paul Emile Victor.
vous ne perdez pas le nord…
C’est Kristiane qui veut une calotte.
On peut discuter de ce sujet pour “les siècles des siècles”, expression typiquement biblique.
Si j’avais à suggérer un nom d’enseigne pour un coiffeur je lui suggérerais de s’appeler :
ספר לי פופת en phonétique latine saper li popette.
Et comme en hébreux le mot פפר désigné aussi bien le nom coiffeur, que la fonction principale du coiffeur ,qui est celle de raconter des histoires ou des potins, en plus de celle de couper accessoirement les cheveux.
On peut traduire donc cette phrase םפר לי פופת par :
les coiffeurs racontent des histoires , ou les papotages sont le propre des coiffeurs .
À bientôt .
Boucherie provient de bassar (viande)
arnaquer : littéralement arracher le sac (arnac e hébreu)
Très bon article, merci. Et merci Rachi.
D’aieurs jusqu’à l’arrivée des musulmans à Poitiers, du nord au l’europe au pont euxin il n’y avait aucun habitant qui sache s’exprimer en langue européenne, ils parlaient par signes des mains avec la langue et en roulanbt les yeux, c’était des barbares, arrriérés mentaux à l’âge du matriarcat.