Dans une autre démonstration de sa couardise, le juge en chef John Roberts a voté avec les juges Kagan, Breyer et Sotomayer, tous dissidents d’une décision à 5 juges contre 4 de la Cour suprême annulant l’interdiction faite aux gens de se réunir pour prier chez eux, en Californie. Malheureusement pour le juge Roberts, sa lâcheté n’empêchera pas Joe Biden de «paqueter» la Cour suprême avec des juges gauchistes qui appuieront ses politiques désastreuses. En effet, Joe Biden a annoncé sa décision de créer une Commission chargée de fournir une analyse des principaux arguments concernant la réforme de la Cour suprême. Comme le disait Winston Churchill: « celui qui cherche à tout prix à faire des compromis (avec l’ennemi) est comme quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé »
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 10 avril.
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Le crocodile Biden ne fera qu’une bouchée de John Roberts
Aussi sûr que le soleil se lève, Joe Biden a entrepris de remplir la Cour suprême de juges gauchistes.
Il a nié avoir de telles intentions pendant la campagne 2020, refusant parfois de répondre directement aux questions portant sur ce sujet. Comme pour tout ce qu’il prononce, il obscurcit ses propos. Voici ce que dit une déclaration de la Maison Blanche, glissée en catimini parmi les nouvelles de dernière minute du vendredi :
« L’objectif de la Commission est de fournir une analyse des principaux arguments dans le débat public contemporain pour et contre la réforme de la Cour suprême, y compris une évaluation des mérites et de la légalité des propositions de réforme particulières. Les sujets qu’elle examinera comprennent la genèse du débat sur la réforme, le rôle de la Cour dans le système constitutionnel, la durée de service et le roulement des juges de la Cour, la composition et la taille de la Cour, ainsi que la sélection des affaires, les règles et les pratiques de la Cour. Pour s’assurer que le rapport de la Commission est complet et qu’il s’inspire d’un large éventail de points de vue, la Commission tiendra des réunions publiques pour entendre les points de vue d’autres experts, groupes et personnes intéressées ayant des perspectives variées sur les questions qu’elle examinera. Le décret exige que la Commission achève son rapport dans les 180 jours suivant sa première réunion publique. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’administration à étudier de près les mesures visant à améliorer le système judiciaire fédéral, notamment celles qui permettraient d’élargir l’accès au système judiciaire. »
Le résumé est le suivant : La gauche enragée voulait une Cour suprême pleine à craquer (de gauchistes) et l’exécutif de Joe agit rapidement pour les satisfaire.
Les problèmes liés à l’ajout de juges à la Cour suprême sont évidents : Les Démocrates peuvent la remplir maintenant et obtenir le résultat politique qu’ils veulent. Les juges de gauche de la Cour suprême, contrairement aux constitutionnalistes, votent inébranlablement dans le sens de la gauche. Mais comme pour le filibuster, et pour la tricherie électorale, ce petit jeu peut se jouer à deux.
Les législatures et les exécutifs à majorité républicaine peuvent faire la même chose, et le remplissage peut continuer, encore et encore, jusqu’au dernier juge. Pourquoi ne pas simplement nommer tous les juges et tous les avocats qui le souhaitent à la Cour suprême, et en finir tout de suite ?
En fin de compte, les lois et les tribunaux seront tout autant changeants, malléables et politiques.
Selon les règles du Démocrate Biden, les lois seront appliquées dans un sens avec les Républicains au pouvoir, et dans un autre sens lorsque les gauchistes y accéderont.
Cela pourrait se produire tous les deux ans si le plan Biden est adopté. Même chose pour la séparation des pouvoirs.
Après tout, c’est ce qu’a fait le gauchiste enragé, Hugo Chavez, en corrompant les tribunaux autrefois impartiaux du Venezuela, en nommant un nouveau tribunal supérieur annulant le tribunal supérieur existant ainsi que toutes ses décisions.
Les Démocrates ne prennent pas cet exemple comme un avertissement, mais comme un guide pratique. Maintenant, ils ont leur marionnette, Biden, qui s’apprête à mettre en place leur version de la situation vénézuélienne.
Le New York Post, dans un excellent éditorial, prévient que ce n’est pas tout ce qu’ils peuvent faire :
« Il s’agit d’un prêté pour un rendu du mouvement visant à augmenter le nombre de juges dans les tribunaux. Les Républicains ajouteront encore plus de sièges la prochaine fois qu’ils auront le pouvoir – ou, pire encore, les Démocrates utiliseront leur pouvoir actuel pour fausser les règles fondamentales du pays afin de s’assurer le contrôle permanent de Washington et la fin de notre démocratie. »
Oh, bien sûr, M. Biden appellera cela une commission, une enquête, une mesure bipartisane, dans le seul but de s’informer.
C’est une façon de dissimuler une prise de pouvoir brut sous des habits de légitimité. Soyez assurés que les questions seront biaisées dans le sens des Démocrates. Et soyez encore plus sûrs que tous les soi-disant Républicains présents seront des RINO, des types comme Mitt Romney ou des membres du Projet Lincoln, qui sont déjà bien connus comme étant des charlatans par les Républicains moyens. Ce sera le genre de « républicains » qui ont dit avoir voté pour Joe Biden.
Cela va illustrer le modus operandi de Joe – cette seule compétence politique qu’il possède de mentir et d’éviter de rendre des comptes. Il ne dit jamais ce qu’il pense, et ce ne sera pas différent.
Malgré tout, aussi mauvaise que soit l’idée de bourrage des tribunaux et aussi affligeant que puisse être le résultat, il est difficile d’éprouver de la sympathie pour la Cour suprême actuelle, qui a effectivement supplié Joe Biden de ne pas le faire, non seulement par des mots, comme ceux du juge de gauche Stephen Breyer, mais aussi par la couardise des juges. Ils n’ont pas voulu entendre des cas visant à résoudre les cas évidents de fraude électorale, pas même un seul.
Ceux qui détestent Donald Trump, comme le juge en chef John Roberts, n’ont pas voulu prendre leurs responsabilités.
Ils n’ont pas voulu avoir à prendre une décision qui aurait profité au Président Trump.
S’ils pensaient qu’en faisant cela, ils se lieraient d’amitié avec Joe Biden, ils vont avoir une mauvaise surprise.
Joe Biden est une coquille vide. Il est contrôlé par des forces d’extrême-gauche qui ne peuvent pas se faire élire en faisant valoir leurs propres mérites.
Le président Biden va leur sourire gentiment pour toutes les bonnes choses qu’ils ont faites pour lui – et à la fin, il va les poignarder dans le dos, pour satisfaire ses maîtres qui sont effectivement aux commandes.
S’ils avaient eu le courage de s’occuper de ces affaires, qui impliquaient une tricherie électorale sans précédent et l’anarchie, ils auraient pu être laissés tranquilles. Mais ils ont choisi, et mal choisi, en espérant que leur compromis envers les tricheurs de M. Biden persuaderait ces derniers de les laisser tranquilles.
Maintenant, ils restent plantés là alors que Joe prévoit de bourrer les tribunaux, espérant contre toute attente que le crocodile gauchiste les mangera en dernier.
Mes meilleurs vœux, bande de lâches.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- De l’introduction : https://redstate.com/bonchie/2021/04/10/chief-justice-john-roberts-once-again-shows-hes-a-spineless-authoritarian-coward-n358437
- Du texte principal : https://www.americanthinker.com/blog/2021/04/the_biden_crocodile_comes_for_john_roberts.html
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Il a bourré les urnes, il peut bien bourrer la Cour Suprême maintenant ! Non ?
C’est très loin d’être fait.
C’est plutôt la gueule qu’on a envie de leur bourrer.
Jeffrey Epstein et son ile des orgies pédophiles est le dénominateur commun des élites comme John Roberts ou Bill Clinton. Lâcheté et soumission à la pression politique vont de pair !
Bonjour Madame,
en supposant qu’ils veuillent augmenter le nombre de juges à la Cour suprême fédérale, ce projet nécessiterait-il l’accord de 60% des sénateurs (la loi du “filibuster”) et aussi celle de la Chambre basse? Dans ce cas, ce serait le seul espoir pour empêcher cette folie.
PS: je crois que les “démocrates” savent qu’ils risquent fort non seulement perdre les élections à mi-mandat mais aussi la présidentielle sans oublier que leur tricherie massive pour gagner l’élection devient de plus en plus difficile à masquer. Dès lors, hormis la fuite en avant, il ne leur reste plus aucune autre solution. Ils se sont enferrés dans leur propre piège ou plus précisément dans leur folie Je me pose encore et encore toujours la même question:” La majorité des américains et surtout les “démocrates” modérés sont-ils conscient du danger?”
Cordialement
Il faut seulement une majorité simple dans les deux chambres du Congrès car il ne s’agit ni d’un changement de constitution (qui n’a jamais imposé un nombre fixe de juges à la Cour Suprême) ni d’une révocation fédérale. Chaque chambre dispose d’une majorité (serrée) de démocrates.
Bonjour Cestmoi!
On n’en est pas encore à passer une mesure par le Congrès. Pour l’instant, Biden a choisi de créer une commission qui va lui faire des recommandations, ça pourrait être une façon de faire plaisir aux gauchistes tout en gagnant du temps …. Pas sûr que ça aboutisse au bourrage de la SCOTUS. Si Biden ne tient pas compte de l’opposition des Républicains (parce que les Dems ont une faible majorité au Congrès), il sait que dès que le GOP aura la majorité au Congrès (20222, 2024) et/ou à la Maison Blanche (2024), tout ce qu’il a fait sera défait. À mon avis, c’est pour ça qu’il avance à pas comptés sur cette question.