Publié par Guy Millière le 12 avril 2021

Je sais. Joe Biden n’a plus toute sa tête et n’est qu’un pantin sénile installé par des gens qui gouvernent en coulisses. Néanmoins, Joe Biden n’est pas sénile au point de ne plus savoir ce qu’il fait. Il sait ce que contiennent les documents qu’il signe. Il a, en supplément, un passé qui explique qu’il peut signer certains documents en approuvant leur contenu, aussi odieux soit-il, et ce passé n’est pas exempt de racisme et d’”antisionisme”.

En matière de racisme, Joe Biden a été le principal responsable du traitement odieux subi par Clarence Thomas lors des auditions qui ont précédé l’accès de celui-ci à la Cour Suprême des Etats-Unis, et Clarence Thomas a dit à l’époque que Joe Biden recourait au lynchage, façon Ku Klux Klan. (C’était logique puisque Joe Biden a eu longtemps pour ami Robert Byrd, ancien dirigeant du Klan, sénateur démocrate de West Virginia pendant cinquante ans).

En matière d’”antisionisme”, il a été le vice-président du plus anti-israélien de tous les Présidents des Etats-Unis depuis 1948, Barack Obama, et il a entériné toutes les décisions de ce Président, y compris les plus abjectes. Si l’on remonte en arrière, on voit qu’il a pris des positions anti-israéliennes bien avant qu’Obama n’entre en politique : au point de susciter une réponse cinglante de Menahem Begin en 1982.

Il était, en ces conditions, à attendre qu’il renoue avec le financement de l’Autorité Palestinienne, sans poser de question ou émettre de réserves concernant le soutien apporté par celle-ci au terrorisme et au meurtre de Juifs.  

Ce financement a eu lieu sous tous les Présidents américains depuis Bill Clinton. Donald Trump y avait mis fin, et avait fait voter une loi qui porte le nom d’un Américain tué en Israël par des assassins “palestiniens”, le Taylor Force Act, loi qui interdit à une administration américaine de verser de l’argent à une organisation “palestinienne” pratiquant le terrorisme.

Pour financer à nouveau l’Autorité Palestinienne, Joe Biden a dû signer un executive order qui viole une loi en vigueur (il a violé de nombreuses lois, et la Constitution elle-même, en signant d’autres executive orders et en ratifiant des lois anticonstitutionnelles votées au Congrès, mais là, il s’agit de terrorisme, de meurtres et, précisément, de meurtres de Juifs. Et c’est particulièrement odieux.

Si des attentats et des assassinats ont lieu en Israël, Joe Biden aura sur les mains le sang des victimes et pourra être considéré comme complice des attentats et des assassinats.  L’executive order a été publié le jour où Israël commémorait le souvenir de la Shoah, YomHashoa, ce qui me semble répugnant.

Un autre executive order a été signé par Joe Biden au même moment, rétablissant le financement américain à l’UNWRA, financement que Donald Trump avait suspendu parce que l’UNWRA, branche des Nations Unies destinée à “secourir” les “réfugies palestiniens” définit comme “réfugies” des millions de gens qui n’en sont pas du tout (un réfugié est quelqu’un qui a quitté un territoire pour trouver refuge ailleurs, et il reste quelques milliers d’Arabes qui ont quitté le territoire d’Israël au moment où les armées arabes ont enclenché une guerre d’extermination contre l’Etat et le peuple d’Israël en 1948: l’UNWRA traite comme réfugiés des gens qui n’ont jamais posé un orteil en Israël), parce que l’UNWRA continue à dire que les Arabes qui ont quitté Israël ont été chassés par les Juifs, ce qui est essentiellement inexact (les dirigeants arabes ont demandé aux Arabes vivant sur la terre d’Israël de partir quelques jours, le temps que l’extermination  des Juifs soit menée à bien), et parce que l’UNWRA utilise dans les écoles qu’elle régit des manuels antisémites.  En signant l’executive order, Joe Biden a entériné à nouveau une définition fausse des réfugiés, une falsification de l’histoire et des incitations à l’antisémitisme.

Les dirigeants européens n’ont cessé de pratiquer ce que contiennent ces executive orders, l’administration Trump et Donald Trump avaient redonné une dignité et une droiture exemplaires aux Etats-Unis, Biden et ceux qui gouvernent en coulisses déchirent cette dignité et cette droiture.

Il y a des Juifs dans l’administration Biden, tout au moins des gens qui sont nés juifs. Ces gens ne valent pas mieux que Joe Biden et Barack Obama. Anthony Blinken, Secrétaire d’Etat, est le plus “modéré” d’entre eux : il est un fervent partisan de la création d’un Etat terroriste antisémite “Palestinien” dans les “frontières de 1967” qui sont les lignes d’armistice de 1949, indéfendables militairement par Israël. C’est dire sa modération !

Un autre est Robert Malley, qui avait négocié l’accord de juillet 2015 avec le régime des mollahs (régime dont les intentions vis-à-vis d’Israël sont aussi explicites que celles du Hamas, que le régime des mollahs soutient). Robert Malley est à nouveau négociateur avec le régime des mollahs, qu’il a défini dans un passé récent comme un vecteur de “stabilité” et de “modération” dans la région.

Le négociateur avec les “Palestiniens” s’appelle Hady Amr, musulman Sunnite né à Beyrouth, admirateur des deux “intifada”. Amr a exprimé il y a quelques années sa “compréhension” envers les terroristes et les tueurs de juifs “palestiniens”. Il a également défini Israël comme un “Etat d’apartheid”, et dit que les Etats-Unis devaient négocier avec le Hamas.

Une soirée a été organisée à la Maison Blanche pour les fêtes de Pessah, Douglas Emhof, juif, mari de l’abominable Kamala Harris, a défini Pessah comme une fête célébrant la “justice sociale” et la “fraternité entre peuples de différentes religions”, sans dire un mot de la réelle signification de Pessah, la libération du peuple juif. L’invitée d’honneur était une femme rabbin, Sharon Brous, qui a repris à son compte la définition scandaleuse que Douglas Emhof a donné de Pessah, et n’a elle-même pas dit un mot de la réelle signification de Pessah, ce qui n’est pas étonnant : au moment du Nouvel an juif, Sharon Brous avait affirmé son “indéfectible soutien à la lutte du peuple palestinien”, et dit qu’Israël est “un pays odieux, qui viole les valeurs du judaïsme”. Elle est très proche de Linda Sarsour, islamiste, soutien du Hamas, “palestinienne’ professionnelle.

L’administration Biden est répugnante. Joe Biden est particulièrement répugnant. Kamala Harris et Douglas Emhof sont du même acabit. Les Juifs qui travaillent dans d’administration Biden aussi.

Et il y a, je dois le dire, quelque chose de très préoccupant chez nombre de Juifs américains (75 pour cent des Juifs américains ont voté Biden, tout comme ils avaient voté Obama en 2008 et 2012). L’explication a été donnée par le grand penseur Norman Podhoretz dans un livre publié voici une décennie. Why Jews Are Liberal. Pourquoi les Juifs (américains) sont-ils de gauche. Parce qu’ils ont quitté le judaïsme pour adhérer à une méta-religion : les idées de gauche et d’extrême gauches américains.

Il reste fort heureusement des Juifs américains qui sont encore juifs. C’est parmi eux que se trouvent tous mes amis juifs aux Etats-Unis. Et ils partagent la consternation que j’exprime ici.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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