© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Bonjour
Merci d avoir mis la conférence du Professeur Millière que j aime beaucoup sur Dreuz. Je pourrai la faire passer (à ma fille ),et la réécouter est un plaisir pour moi, de connaitre toutes ces vérités…
,Je suis une nouvelles auditrices..et lectrice de votre journal…
Merci à tous
Merci Professeur Millière pour cette très intéressante conférence. Une question que j’aurais voulu poser : comment peut-on expliquer que le parti républicain a , pendant toutes ces années, laisser l’extrême gauche prendre le pouvoir au sein des Universités, des médias,….. ? Inconscience, incompétence, manque de clairvoyance, …. ou un peu de tout cela ?
Je me pose aussi la question. Nous nous retrouvons avec une gauche radicale qui a entre ses mains presque tous les leviers de pouvoir. Et qui sûre d’elle-même désormais, entend les utiliser sans retenue. Universités, grandes entreprises, média, FBI, même le commandement militaire etc… Cela s’est visiblement fait sur une longue période d’infiltration puis de contrôle. Mais comment les Républicains, pourtant nombreux et disposant aussi de moyens ont-ils pu laisser faire cela ?
Je ne sais pas ce que dirait le professeur Millière ni si ça s’applique aux États-Unis, mais je peux vous dire ce que j’ai observé pendant mes années de fac en France en plein développement du gauchisme, fin des années 70/début 80. Les profs et autres intellos valorisent beaucoup la fonction critique. Cela permet d’écrire des thèses, de passer pour un fin analyste, voire pour un émetteur de propositions “révolutionnaires”. Si on est “d’accord”, on n’a rien à dire. Par conséquent, la société bourgeoise de l’époque fonctionnant encore, tout le monde à la fac était obligatoirement gauchiste, avec surenchère pour savoir qui serait le plus à gauche. Être simplement socialiste vous rendait suspect de tiédeur. Comme la société bourgeoise assurait le quotidien de chacun et était encore solide, la critiquer n’était pas très dangereux et assurait aux critiques pas mal de prestige. Certains profs étaient des marxistes pro-palos sérieux à pleurer, mais d’autres avaient la critique pleine de verve et attiraient beaucoup d’étudiants. Certains en faisaient un tremplin professionnel mais beaucoup étaient sincères.
Ah oui, j’oubliais un élément sans doute décisif dans le développement massif du gauchisme à cette époque. Qu’il s’agisse des étudiants (fin du baby-boom) ou des profs (à peine plus vieux), tous avaient des parents de droite.