Source : Cnews
Luc Ferry n’apprécie guère l’art contemporain, et n’a pas hésité à le faire savoir sur le plateau de l’émission «Le Passage des Arts». Ce qui a eu le don d’agacer Claire Chazal.
L’ancien ministre de l’éducation, venu présenter son nouveau livre sur l’environnement Les Sept écologies, a confié «détester» l’art contemporain. «Je pense que c’est à 99% une monstruosité de snobisme. Les gens sont obligés de dire que c’est grandiose parce que cela coûte très cher et qu’ils sont bluffés par le pognon. C’est tout !», lâche Luc Ferry.
Face à lui, Claire Chazal, s’amuse de la provocation de l’ancien ministre dans un premier temps. «Et il s’en vante… C’est effrayant», clame-t-elle en écoutant ses propos. Avant de montrer une pointe d’agacement : «Arrêtez ! Taisez-vous !». La réaction de l’ex-présentatrice du journal télévisé de TF1 n’a pas freiné Luc Ferry pour autant, qui a poursuivi sa diatribe sur l’art contemporain.
«Quand on voit une espèce de truc ridicule de Jeff Koons, Balloon Dog (le nom de la sculpture de l’artiste, ndlr), qui se vend 53 millions de dollars, les types se disent : ‘Ah bah si je ne trouve pas ça admirable, c’est que je suis un c*n !’ (…) Il faut dire la vérité là-dessus. Ça se vend très cher, donc ça impressionne les blaireaux. C’est ‘l’art capitaliste’, disait Schumpeter», renchérit l’ancien ministre sur le plateau de l’émission Le Passage des Arts.
Claire Chazal, pressée de passer à la suite, ne manque pas de souligner le caractère «un peu réducteur» de la critique de Luc Ferry, avant d’inviter ce dernier à aller voir la Fondation Cartier en ligne, en lui promettant qu’il trouvera des choses «très intéressantes».
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Encore un petit effort M: Luc Ferry pour mettre à bas tout ce que votre génération (la mienne aussi) a pourri. Vous avez du travail.
Monsieur Ferry a malheureusement participé à la destruction de l’Art, du Sacré, de Dieu. Parce qu’il s’est rangé du côté des monstres, surtout au moment de la crise des Gilets Jaunes. Espérons qu’ici c’est un acte de repentance.
“L’art contemporain’? “Tous ces gens qui n’ont pas de talent, que deviendraient-ils sans tous ces gens qui n’ont pas de goût ?” (Gilbert Cesbron)
Mais pourquoi parler des absents ?
Le pire c’est que certains ont un grand talent, mais font du contemporain pour vivre et en vivre très bien !
Cela ne date pas d’hier, comme en témoigne la lettre de Picasso à un ami vieille de plus de 70 ans :
“Du moment que l’art n’est plus l’aliment qui nourrit les meilleurs, l’artiste peut exercer son talent en toutes les tentatives de nouvelles formules, en tous les caprices de la fantaisie, en tous les expédients du charlatanisme intellectuel. Dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées par la tête, et moins ils me comprenaient, et plus ils m’admiraient.
A force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très rapidement. Et la célébrité pour un peintre signifie ventes, gains, fortune, richesse. Et aujourd’hui, comme vous le savez, je suis célèbre, je suis riche. Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n’ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, Le Titien, Rembrandt et Goya : je suis seulement un amuseur public qui a compris son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécillité, la vanité, la cupidité de ses contemporains. C’est une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu’elle ne semble. Mais elle a le mérite d’être sincère.”
(Pablo Picasso, lettre à Giovanni Papini, publiée en 1952.)
Lire Aude de Kerros et Christine de Sourgins. Elles ont également tout compris à ce sujet.
Je trouve tous ces nouveaux artistes en parfaite adéquation avec notre société: faire du fric avec la connerie , l’inculture, le snobisme, le grégarisme aidé en cela par certain media; Tout le monde y trouve son compte sauf le Beau, l’Equilibre, la Mesure; n’oublions pas l”artiste” qui vendait sa merde , très cher, dans des boites de conserve à des “esthètes” en pâmoison; arnaquer à ce niveau: c’est du grand art:
L'”art contemporain “…
Cela me fait penser au vieux conte d’Andersen “les habits du grand duc”. Tout y est.
Tôt à fait !
Quand je pense que j’étais le premier en dessin au collège et que mon père n’a pas voulu donner suite à la demande de ma prof qui proposait que j’intègre les beaux-arts… Je rigole, en fait je n’ai pas de regrets (lol)
Par contre, m’enrichir en jouissant de la connerie humaine ne m’aurait pas posé aucun problème…
Je crois même que ça m’aurait donné un goût très agréable et permanent dans la bouche.
Vive l’hédonisme !
“Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas!”
Oui, mais les gens sont tellement co..ns que ce n’est pas prés d’arriver…
Sauf que ce sont les FRAC et autres qui achètent avec nos impôts.
L’art contemporain, c’est un oxymore dans la majorité des cas. Et ples c’est cher, plus c’est vrai:
C’est une des prédictions de Robert Heinlein qui ne s’est pas réalisée pour l’instant. J’en donne ci-dessous une traduction approximative, c’est de mémoire):
« Le culte du “bidon”, dans l’art, va disparaître. Ce que l’on appelle art contemporain ne sera plus un jour qu’un objet de débat entre historiens et psychiatres »
Ma définition personnelle de l’art “contemporain” :
Ces beaux arts qu’on assassine.
faut reconnaitre que LUC a raison ..;aujourd’hui en ce monde ? tout est ridicule;…..les politiciens comme les hommes avec cette défense permanente sur le ?(entre autre?) climat
auxquels il faut ajouter les féministes, les LGBT, l’islamophobie, le gauchisme, la façon dont le virus chinois est traité, et j’en passe. Il y a eu un siècle des “lumières”, le nôtre est celui de la c……e
L’art contemporain désigne toutes les productions des arts plastiques depuis 76 ans désormais. Ce n’est pas rien… ça englobe tant de créations… C’est l’auberge espagnole.
Et avant c’était l’art moderne ! Pareil ! Un fourre-tout…
Personnellement je suis resté longtemps à regarder l’ours de François Pompon (art moderne) surtout après avoir lu que c’était l’objet souvenir le plus acheté à Orsay ! Je suis aussi admiratif de Modigliani (art contemporain)
Je ne suis pas particulièrement attirée par les œuvres de Modigliani, mais au moins dans ce cas on peut parler d’art. L’ours blanc de M. Pompon (ce nom est farce, comme dirait Gavroche) … je préfère le voir sur écran, bien vivant, sa création étant, sans contestation possible, l’œuvre d’un grand artiste.
PS: si l’on admet que l’art contemporain a débuté vers 1945, Modigliani ferait plutôt partie de l’art moderne, non ?
Ah ah ! Oui. J’aurais pas dû ajouter les parenthèses après le texte. 🙂
Dans mon cas, c’est fort quand même…
Luc Ferry a un air contemporain avec ses cheveux énervants et ses lunettes rondes (lol) mais il est très traditionaliste et conservateur en fait !
Je suis (enfin j’étais) prof agrégé d’arts plastiques, je pense qu’il y a parfois des oeuvres intéressantes dans l’art contemporain, mais beaucoup d’art-comptant-pour-rien… J’aimerais savoir ce qu’on en dira dans 2 ou 3 siècles !
“art-comptant-pour-rien” (sic) Joli ! Je ne connaissais pas.
On en dira que c’étaient des grandes réussites du savoir se vendre, et on en fera des thèses dans les universités de sciences économiques, et des manuels pour les écoles de commerce.
L’art contemporain c’est l’art comptant pour rien!
L’art contemporain, c’est surtout l’art CON.
Contemporain pour quelque temps… c’est le goût de l’époque, en tout…. Mais que de dégâts sur nos monuments et dans les esprits … Il doit bien se trouver par-ci par-là quelques oeuvres intéressantes.., on l’espère mais où ?
Ben quoi, le vagin de la reine à Versailles c’était pas mal, non? Et la biroute sur la place Vendôme, pas mal non plus…. Manque plus qu’un clitoris place de la Concorde. Et encore l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, histoire de prendre son pied. 😉 😂
Et comme dans d’autres domaines (ex : la littérature), ceux qui essaient de faire du beau, ou du figuratif, ne peuvent pas en vivre, ont beaucoup de mal à être exposés. On les refuse même dans des salons organisés par des petites villes ou des associations.
C’est un cercle vicieux, et c’est difficile d’aller contre l’air ambiant, justement parce qu’il est ambiant…une sorte d’obligation dont on ne connaît pas la source.
C’est pareil dans tous les arts : même des ballets ou des opéras classiques sont revisités (comprends : salis). Il n’y a pas moyen d’y échapper. Il suffit de quelques décideurs bien placés, de quelques lâches et de beaucoup qui subissent, dont les artistes (qui n’ont pas tous le goût de la transgression)
La malheureuse Claire Chazal n’avait aucun vocable déjà prêt pour clouer le bec de Luc Ferry. Ne lui restait alors que la conclusion flemmarde et commune du péquin de base à court d’argumentation. Grattez le verni…
Dans d’autre cas, ses pairs en bien-pensance, plus ultra-conformistes tu meurs (du cerveau) snobinards intellos de salon grassement rétribués pour qui l’expression intolérable du simple bon sens équivaut à la pire insulte puisque révélatrice incorruptible de leur incompétence ou de leur bassesse, auraient baillé un lapidaire “facho” “raciste” “islamophobe” “réac” tel une pichenette rhétorique raccord avec le moelleux incomparable de leur sofa hyper-tendance.
Alors, un vocable à concevoir pour étoffer l’arsenal des “progressistes” détenteurs exclusifs du Vrai et du Bien?
A vos plumes petits enfants de Goebbels…
L’art con-temporain : de la merde dans un bel emballage:
Vous ne croyez pas si bien dire, au musé de la civilisation de Québec, une exposition, une taise<< importante >>,(Avec des fonds publiques, certainement.), pour ces cons, sur la MERDE|??, pour bien savoir que de la merde, c
est de la merde...mais d
après ces intellectuelles de gauches évidement, ce n`est pas évident!