Publié par Christian Larnet le 18 avril 2021

Selon le ministre de la justice, les suspects peuvent s’identifier au sexe de leur choix sans avoir à fournir à la police la preuve de leur sexe de naissance.

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Humza Yousaf, le ministre à la Justice d’Ecosse, a déclaré que la police écossaise n’avait besoin d’aucune autre preuve du sexe d’un violeur que l’autodéclaration d’une personne, à moins qu’elle ne soit “pertinente” pour une enquête criminelle dans laquelle elle est impliquée.

La députée SNP Joan McAlpine, qui a posé une question sur le sujet à Holyrood, a déclaré que la réponse du ministre de la Justice laisserait beaucoup de gens “choqués” et pourrait susciter des inquiétudes quant à l’exactitude des statistiques sur les crimes enregistrés. Dans 10 ans, quelqu’un va certainement découvrir dans les statistiques que les “femmes” sont des violeuses – et il ne sera pas permis de mentionner que ces femmes ne sont pas vraiment des femmes.

À la question de savoir si la police écossaise et les tribunaux enregistrent les incidents sur la base du sexe de naissance d’un suspect ou par auto-déclaration, M. Yousaf a répondu :

“En ce qui concerne les victimes, les témoins et les suspects, Police Scotland et le Scottish Courts and Tribunals Service enregistrent les incidents en fonction du sexe déclaré par la personne.

La Police écossaise n’exige aucune preuve ou certification comme preuve de l’identité de genre autre que l’auto-déclaration d’une personne.

À moins que – et je pense qu’il est important de le souligner – cela ne soit pertinent pour toute enquête criminelle à laquelle ils sont liés et qu’il soit essentiel, du point de vue de la preuve, que Police Scotland exige légalement cette preuve.”

Mme McAlpine a répondu : “Je remercie le secrétaire du Cabinet pour cette réponse, mais je pense que beaucoup de gens seront choqués de l’entendre.”

Elle a déclaré que des recherches menées ailleurs avaient montré que la délinquance masculine restait la même, même si les hommes s’autodéclarent comme étant des femmes, et a ajouté que les criminologues avaient exprimé des inquiétudes quant aux données “trompeuses”.

Elle a ajouté :

“Le secrétaire du Cabinet n’ignore pas que les taux de délinquance varient considérablement en fonction du sexe biologique, les hommes représentant 84 % des crimes violents et plus de 95 % des crimes sexuels.

Des études longitudinales réalisées ailleurs suggèrent que la délinquance à caractère masculin reste la même, même si les hommes se déclarent eux-mêmes femmes. Le secrétaire de cabinet est-il d’accord avec les criminologues pour dire qu’il est trompeur que les données montrent une augmentation de la délinquance sexuelle féminine, par exemple, y compris les viols, alors que ces crimes sont en fait commis par des hommes ?”

M. Yousaf a déclaré qu’il n’y avait aucune tendance à ce que des hommes s’identifient comme des femmes “pour commettre des délits sexuels ou pour manipuler les statistiques”. Mais il s’est dit prêt à examiner la question plus en détail.

“Je rencontre régulièrement des criminologues et aucun d’entre eux n’a soulevé cette question avec moi”, a-t-il déclaré. “Si nous devions avoir un résultat inattendu, comme une augmentation du nombre de femmes commettant des délits sexuels, nous mènerions bien sûr une enquête plus approfondie,” a répondu le ministre – un formidable exemple de la façon dont les politiciens installent leur carrière en proposant au public de voter pour eux afin qu’ils règlent les problèmes qu’ils ont eux-même créé.

Richard Garside, directeur du Centre for Crime and Justice Studies, a déclaré :

“Je suis heureux que le ministre de la Justice soit disposé à en apprendre davantage. Il est vraiment important que les statistiques criminelles soient basées sur des critères objectifs, indépendants des opinions et des sentiments subjectifs des personnes. La classification selon le sexe de naissance, plutôt que selon les sentiments subjectifs de la personne, devrait donc être la norme.

Poser des questions sur l’identité de genre parallèlement à la classification par sexe de naissance pourrait être le meilleur compromis. Cela offrirait également des informations supplémentaires utiles pour nous aider à comprendre les modèles de délinquance.”

Lisa Mackenzie, du groupe d’analyse MurrayBlackburnMackenzie, a ajouté :

“Il est très rare que les femmes commettent certaines infractions, comme les crimes sexuels et les crimes violents graves.

L’enregistrement basé sur l’identité sexuelle autodéclarée dans de tels cas risque de fausser les statistiques officielles, nuisant à notre capacité à documenter, analyser et comprendre correctement de tels comportements.

L’introduction de principes d’auto-identification non réglementés dans le système de justice pénale mérite un débat et une surveillance démocratiques appropriés, et le gouvernement écossais devrait partager toute analyse sur laquelle il se base pour estimer que l’impact de ce changement ne sera pas significatif.”

Indice : ce n’es qu’à la suite d’une demande au nom de la de liberté d’information présentée par un groupe de réflexion politique féministe, que les élus ont appris que les personnes soupçonnées de viol sont autorisées à s’identifier comme étant de sexe féminin. Dans le cas contraire, combien de temps la scandaleuse distorsion serait-elle restée inconnue du public ?

Et dans votre pays, quelle est la règle ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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  • https://www.thetimes.co.uk/article/rape-suspects-can-choose-to-self-identify-as-female-vfl678tg6

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