Hier, au 18e siècle et jusqu’à la moitié du 19e, les peuplades d’Afrique ignoraient l’existence d’un Nouveau Monde.
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Il n’y avait pas les médias : télévision, internet, réseaux sociaux, etc. pour les informer qu’il était possible de vivre dans de meilleures conditions dans un monde qui s’ouvrait à eux et le «Tam Tam» ne les prévenait pas de l’arrivée des «négriers Arabes» qui allaient les conduire vers les ports des «négriers Blancs».
Ils ignoraient que leurs pères, leurs frères, ces chefs de tribus, ces «roitelets nègres» les avaient vendus comme du bétail au plus offrant.
Il existait un «Nouveau Monde» qui avait un urgent besoin de main-d’œuvre et comme elle ne pouvait pas venir volontairement il fallait l’acheter où elle était disponible, en Afrique noire.
Il s’agissait d’une marchandise et, comme toute marchandise, elle était achetée pour être revendue avec un bénéfice substantiel.
Ces esclaves, puisqu’il s’agissait bien d’esclaves, étaient confiés à des «négriers» qui les transportaient avec leurs bateaux et qui avaient un intérêt financier pour qu’ils soient livrés dans le meilleur état physique possible.
Sur ces millions d’êtres humains, quelques milliers sont morts dans des naufrages, en même temps que les marins et les capitaines, ou tués par la bestialité de certains «négriers».
Cela a été largement commenté par le cinéma et la littérature, mais des millions d’êtres humains, grâce à cette transplantation, ont échappé à une mort précoce due à la famine, à la soif, à la maladie, aux épidémies, aux guerres tribales et ethniques, etc. qui étaient leur devenir d’hommes et de femmes libres en Afrique noire, où la moyenne d’âge, à l’époque, n’atteignait pas les 25 ans.
Ces millions d’esclaves ont travaillé dur, certes, ils étaient là pour ça ! Bien sûr ils appartenaient à des «maîtres», bien sûr ils n’étaient pas libres, mais ils ont été soignés, nourris, ont pu fonder des familles, élever leurs enfants, ils se sont multipliés.
Pas uniquement par humanité certes, mais parce que cette main-d’œuvre était nécessaire, il fallait qu’elle soit productive et rentable.
Quelques milliers ont été tués. Il existe toujours des victimes et des meurtriers, mais les descendants de ces millions d’esclaves sont aujourd’hui des femmes et des hommes libres dans les pays où leurs aïeux avaient été vendus, transplantés et où ils sont morts.
Aujourd’hui, en ce début du 21e siècle, dans cette même Afrique noire, des millions d’êtres humains meurent de famine, de soif, de maladie, d’épidémie, de guerres tribales et ethniques, comme il y a plus deux siècles, mais, comme ils savent qu’il existe un monde où il est possible de vivre mieux, ils tentent par tous les moyens de fuir leurs territoires, leurs pays.
Ils se livrent à des «passeurs», ces négriers des temps modernes, ils se saignent aux quatre veines pour payer leur passage et, pour les jeunes femmes, très souvent le «payer en nature» de gré ou de force.
On ne les oblige pas, ce ne sont pas des esclaves, ils sont «libres», pensez-vous ?
C’est donc en toute liberté qu’ils avancent vers un destin bien pire que ne le fut hier celui des esclaves.
Des dizaines de milliers périssent en mer, ou sont abattus, violés, maltraités, par ces «négriers modernes».
Rejetés ou abandonnés dans des pays qui n’ont aucun besoin de leur main-d’œuvre, qui n’en veulent pas et où ils survivent dans des conditions misérables !
Il n’y a plus d’Amérique à construire, à bâtir. L’Amérique, l’Europe, n’ont plus besoin de ces esclaves-libres en si grand nombre.
Ces pays trouvent sur place, ou importent, la main-d’oeuvre dont ils ont besoin !
Les esclaves actuels, car il en existe toujours (la preuve en est apportée par l’ONU), sont dirigés vers d’autres destinations par les descendants des «négriers» d’hier !
N’étaient-ils pas plus «utiles» les esclaves d’hier, comparés aux «hommes libres» d’aujourd’hui ?
Hier ils avaient un avenir : leurs bébés, leurs enfants, ont survécu et, depuis des décennies, participent à la construction du monde dans lequel leurs ancêtres ont été conduits de force.
Aujourd’hui en ont-ils un d’avenir ? Ces femmes et ces hommes «libres» de certaines régions d’Afrique noire qui sont parqués dans des camps plus grands que des villes ou l’objectif quotidien est de trouver de quoi se nourrir et donner la vie à des bébés qui périssent de malnutrition en quelques semaines dans l’indifférence quasi générale, quand ils ne sont pas torturés, violés, vendus ou abattus.
Si on leur donnait la possibilité de choisir, peut-être choisiraient-ils les conditions de vie des esclaves d’hier plutôt que leur présent !
C’est à ces millions qui subissent qu’il faut poser la question et non pas à ces millions qui bénéficient d’une confortable existence dans nos pays d’Europe et des Etats-Unis !
A ces derniers, ceux qui réclament et qui se lamentent, sur l’esclavage subi jusqu’au début du 19e siècle, nous leur demandons : «Où seriez-vous aujourd’hui si certains de vos ancêtres n’avaient pas été des esclaves ?».
Réécrivons l’histoire. Supposons que l’esclavage n’ait jamais existé, qu’il n’y ait jamais eu d’esclavage noir (l’esclavage «blanc» n’en parlons pas, tout le monde s’en moque, personne ne réclame !), vos «ascendants» seraient donc restés en Afrique noire, ils auraient connu la colonisation, qui leur a permis de se civiliser, puis la décolonisation, qui les a ramenés au même point précédent, et vous tous, ces millions que vous estimez victimes soit de l’esclavage, soit de la colonisation, vous seriez encore plus nombreux à vous précipiter vers les maffias de passeurs et les ONG, en vidant vos poches, en leur offrant vos économies, pour tenter de rejoindre l’Europe. Vous seriez des «migrants» illégaux, risquant vos vies, comme tous ces malheureux qui «dorment» actuellement au fond de la Méditerranée et de l’Atlantique.
Quelle chance vous avez eue d’avoir des ascendants esclaves puisque cela vous a permis d’être «hors l’Afrique», d’exister, tout comme nous, dans des mondes plus modernes, de bénéficier, tout comme nous, des progrès de la civilisation.
Oui, quelle chance vous avez eu de n’être pas restés en Afrique !
Tous ces «rêveurs», ces «écolos», ces chefs d’État, qui se mobilisent et se préoccupent de l’avenir du monde, du sort de la planète, dans les cent ans à venir, qui réclament, et obtiennent, des milliards pour la protéger, la modeler, l’embellir paraît-il ? Ne réalisent-ils pas que ces milliards sont absolument nécessaires aujourd’hui pour justement protéger, modeler et embellir l’Afrique, et de donner aux Africains la possibilité de vivre dignement chez eux ?
Ces milliards doivent impérativement être investis en Afrique… et pas en «illusions futures» ni en lendemains qui ne chanteront pas ?
Car dans cette merveilleuse planète qu’ils rêvent d’offrir à nos descendants, dans ce magnifique monde où il fera bon vivre, paraît-il, il ne restera, peut-être, plus, dans un siècle, aucun être humain pour en jouir ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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Out of America , par Keith Richburg , journaliste noir américain envoyé quelques années en poste en Afrique : “Dieu merci , mon ancêtre inconnu est arrivé en Amérique ” , “je suis américain , et pas afro-américain” , ….
Bien sûr le traductions en Français ne courent pas les rues !!!
Et Keigh Richburg de préciser, suite à son expérience en Afrique : “Si mon ancêtre n’en était pas sorti, je me serais peut-être trouvé dans cette foule, la bouche fendue d’un grand sourire, en train de regarder un homme armé d’un couperet de boucher trancher les mains d’un voleur. Ou bien j’aurais été l’un de ces cadavres, les bras et les jambes entravés, charriés par cette chutte d’eau en Tanzanie. Ou bien des soldats auraient mis le feu à mon fils. Ou bien je serais devenu boiteux à la suite des tortures subies dans une quelconque cellule de police.”
Son livre, qui date de 1997, est remarquable. Il dissipe en fumée les mythes du ‘racisme’ ou du ‘colonialisme’ à la sauce islamo-gauchiste.
Même phénomène en “Palestine” d’ailleurs. Quand on leur a dit qu’on allait leur fournir des usines d’eau potable , des installations d’assainissement,des batiments , etc… , ils ont gueulé tellement fort (à l’époque d’Arafat si je me souviens bien) qu’on a fini par leur envoyer l’argent pour ces projets , avec le succès que tout le monde peut constater ….
C’est plus compliqué et l’argent n’est pas la clé du problème. Quelle que soit la méthode de distribution des fonds, on est forcé de constater que les millions de milliards déversés sur l’Afrique depuis les années 60 par l’aide tant bilatérale que caritative privée ou internationale (en particulier par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) n’ont malheureusement pas servi à grand chose. La colonisation en introduisant la médecine moderne a fait exploser la population, mais l’éducation occidentale n’a pas réussi à extirper la traditionnelle ‘loi de la jungle’ de la plupart des esprits.
Ces pays d’Afrique aux frontières dessinées par les colonisateurs, les Africains y sont bien moins attachés qu’à leurs tribus ancestrales.
C’est d’autant plus étonnant qu’une fois sortis d’Afrique, les Africains ont prouvé qu’ils peuvent produire dans l’espace de deux ou trois générations des ‘lumières’ dans tous les domaines, capables de rivaliser avec leurs concitoyens occidentaux.
J’ai longtemps travaillé au PNUD, et pas plus que M. Keith Richburg, je ne serais capable de suggérer une solution.
Keith Richburg
Merci pour cette référence que je ne connaissais pas. Existe-t-il une traduction du livre en Français ?
Je crois bien que sur Amazon on le trouve seulement en Anglais . Ailleurs je ne sais pas , je ne crois pas 🙁
Les indiens du sous continent ont été colonisés par les anglais ce n’est pas pour autant qu’ils veulent toutes et tous vivre en Angleterre, pourquoi les Africains ‘ne pourraient rester chez eux.
‘Ne tuez pas leurs leader ‘e leurs imposez le franc CFA comme l’euro et vous verrez à bon entendeur.
Ah Bon ? Combien de Pakistanais en G:B: ?
Ce sont des musulmans, ils sont commandes par le Coran de s’accaparer des terres d’autrui afin de repandre l’ideologie Islamique
Vous avez raison de dénoncer l’esclavage contemporain, d’autant plus que ,comme vous le soulignez,nos pays n’ont plus besoin de main-d’oeuvre étrangère, cependant votre présentation des conditions de vie des esclaves aux Etats-Unis aux XVIII° et XIX° siècles me semble par trop idyllique .
Nous sommes naturellement agacés par les revendications injustifiées de certaines minorités politiquement manipulées ,tant aux USA qu’en Europe,il faut savoir laisser le passé au passé,cependant nous ne pouvons modifier les faits historiques.
Encore faut-il qu’il s’agisse bien de faits véridiques non adultérés, englobant l’ensemble du sujet, et non pas d’un seul chapitre arbitrairement choisi dans un but bien précis, en laissant de côté tous les autres.
Les dernières traces d’un esclavage en France métropolitaine datent du onzième siècle.
Les conditions de vie de la classe ouvrière dans la dernière partie du XIX° et la première partie du XX° siècle ressemblaient fort à de l’esclavagisme.
Sous le Second-Empire les ouvriers ont obtenu le droit de grève et le repos dominical,deux avantages que la III° république a supprimés après la défaite de 1870.
Un esclave est enchaîné, nu si possible pour éviter sa fuite, et on le fouette jusqu’à qu’il n’ait plus de peau sur les os, pour un oui ou pour un non.
La condition ouvrière était dramatique mais pas assimilable à cet esclavage.
Donc, un (votre généralisation) esclave est donc acheté uniquement pour le plaisir de “casser son jouet” ?
Vous n’avez pas l’impression d’être complètement à coté de la plaque ?
Même dans les romans “esclavagistes” on comprend que l’esclave a une valeur et un coût. Les punitions avaient pour but de les discipliner, pas de les torturer et encore moins de les faire mourir. Le genre de traitement que vous décrivez ne s’exerçait que sur certains rebelles irrécupérables, pour servir d’exemple. C’est bien sûr inacceptable au vu de nos critères du 21° siècle, mais ce n’était en aucun cas une généralité.
faut, esclavage d un couple arabe, d’une jeune fille thailandaisen dans le secteur neuilly, membre d’une ambassade ….islamique,donc bien du présent
Malheureusement cela s’appelle un fait divers, comme les enfants battus et enfermés dans une pièce sombre.. C’est triste et criminel, mais pas de l’esclavage.
mais en réalité le servage a continué bien après, corvées obligatoires et non rémunérées, ça s’appelle comment ?
Justement du servage 🙂
Félicitations pour cet article, criant de vérité.
Les descendants des esclaves, dont certains sont milliardères peut être,
devraient aider l’Afrique et leurs pays d’origine comme le font les Juis vis à vis d’Israêl.
Manuel Gomez, merci beaucoup.
S’ils étaient restés en Afrique, leurs ancêtres seraient morts, de maladie, de faim..ou en esclaves dans leur propre pays ou vendus par les leurs à des arabos-musulmans..donc sans descendance..
Le seul dédommagement pour l’esclavage devrait être un billet d’avion aller simple pour le pays d’origine. Si les Blancs doivent se repentir, cela signifie qu’ils devraient payer pour les crimes supposés de leurs ancêtres, dont ils sont innocents.
Si les enfants des criminels doivent payer, alors il serait logique de mettre aussi en prison tous les enfants des délinquants et criminels qui y sont actuellement incarcérés : on n’a pas fini d’en construire…
Merveilleux texte monsieur Gomez, Merveilleux par son coté politiquement incorrect, ce qui lui donne toute sa grande valeur. Bravo & merci.
“Des dizaines de milliers périssent en mer, ou sont abattus, violés, maltraités, par ces «négriers modernes».”
chut manuel, que dis tu ? tu dois te conformer au plan gouvernemental du modem, des migrants par millions, il ne reste plus qu’à aller les chercher par charter directement
Oui, regardez ce que ces noirs, exploités, méprisés, maltraités dans le monde WASP américain sont devenus aujourd’hui et comparez les avec ceux, libres, indépendants, fraternels, restés parmi les leurs en cette Afrique riche en ressources extraordinaires et opportunités formidables est devenue ! Comparer ces deux sociétés et vous aurez une bonne partie de la réponse ! Haïti dans les Caraïbes, le Libéria en Afrique, peuvent aussi vous aider dans cet exercice !
N’oubliez pas le Wakanda…/s
L’idéal aurait été tout de même que ces Noirs n’aient pas été vendus en Amérique et que l’Afrique ait pu connaître un développement économique et sociétal avec sa population non dévoyée vers l’esclavage. Mais cet article a le mérite de sortir d’une vision manichéenne et de rappeler que l’histoire est tragédie et non morale.
Bonjour, je vais poser une question gauchisante et m’attirer certaines foudres, mais tant pis.
Cet article nous dit quelque part que vu la merde que c’est en Afrique aujourd’hui, les descendants d’esclaves devraient s’estimer heureux (déjà j’ai grincé des dents sur ce point).
Mais le bordel actuel qui étreint ce continent n’est il pas largement entretenu par nos états et nos lobbyistes ? (avec bien sûr la collaboration de roitelets qui sont tout de même rappelons souvent placés sur le trône par les puissances occidentales)
Et ne peut on considérer que ce bordel a amorcé lors des colonisations et des traites justement?
Si il m’importe beaucoup d’avoir les armes pour détruire la désinformation gauchiste, il m’intéresse aussi de savoir cerner la mauvaise foi si elle vient du camp opposé.
Merci à celui ou celle qui répondra.
“Et ne peut on considérer que ce bordel a amorcé lors des colonisations et des traites justement?”
On le pourrait, si la situation précédente n’était pas exactement la même, ou peu s’en faut, que l’actuelle.
Quand à rendre les “interventions extérieures” responsables du malheur de l’Afrique : êtes vous seulement consciente d’à quel point cette remarque est raciste ?
Merci Gally pour cet excellent article qui remet les pendules à l’heure .C’est que beaucoup de ma communauté ignorent que leurs semblables pratiquèrent aussi l’esclavage . Grâce à vous je serais quoi leur répondre ,lorsqu’ils parleront de l’esclavage qu’ils pensent être l’apanage uniquement de l’homme Blanc . Des noirs vendre des noirs .Pas possible ,ils n’ont jamais pu faire ça ,c’est une invention de l’homme Blanc pour se dédouaner de son hitoire coloniale esclavagiste .Voilà ces genres de conneries que j’entends beaucoup des miens .Impossible de les raisonner et de leur faire entendre raison,certains ont tellement la haine des Blancs .
Je ne suis pas l’auteur de cet article 😉
Quelqu’un saurait-il ce que sont devenus les descendants des esclaves noirs enlevés par millions par les négriers arabes ?
les mâles étaient castrés à leur arrivée en musulmanie. 80% de mortalité et donc à renouveler régulièrement. L’esclavage est le système économique de l’islam. L’esclave travaille, le musulman va à la mosquée ou fait la guerre (pour le butin).
Bonjour,
Merci Monsieur pour cet article éclairé et éclairant.
Mais si vous le permettez une question sur une partie de votre conclusion:
pourquoi est-ce aux Blancs de donner « ces milliards sont absolument nécessaires aujourd’hui pour justement protéger, modeler et embellir l’Afrique, et de donner aux Africains la possibilité de vivre dignement chez eux »?
N’est-il pas envisageable que ces gens consacrent l’énergie qu’il déploient à se reproduire et s’occire, à ces nobles objectifs?
Et partant de cela,
combien de temps allons-nous, occidentaux, pouvoir (devoir sic!) continuer à les assister, tant là-bas qu’ici en voyant l’état de notre système (social, scolaire, santé, justice, infrastructures,…)?
Cordialement.
Oui, c´est bien ce qui les attend
Lors de mon passage a Libreville dans l’armée de 1964 a 1966 il n’y avait toujours pas de journaux mais le tam-tam leur avait dit que nos frères d’armes antillais étaient des esclaves en y ajoutant ouvertement qu’ ils ne les aimaient pas.