Publié par Michèle Mazel le 18 mai 2021

Depuis le 10 mai, 197 Palestiniens ont été tués, dont au moins 58 enfants, et plus de 1 200 blessés.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







Ce sont les chiffres publiés par le Hamas ce lundi 17 mai et repris immédiatement par la presse française qui démontre une fois de plus une touchante confiance dans les communiqués de cette organisation terroriste qu’est le Hamas.

Par ailleurs cette même presse s’étend longuement sur les destructions causées par les raids incessants de l’armée israélienne sans se donner la peine de rappeler comment tout a commencé.

Il est intéressant de comparer ces chiffres à ceux des trois premiers jours de l’offensive de Bashir Al Assad sur la partie orientale de Ghouta, un faubourg de Damas détenu par les « rebelles ». Début février 2018, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisait état de 194 morts dont 52 enfants et 29 femmes lors de ces trois premiers jours. On ne dispose guère de détails sur l’étendue des destructions et les cibles stratégiques visées dans ce pauvre quartier. D’où cette première question : comment se fait-il qu’Israël avec son énorme force de frappe ait fait moins de victimes en une semaine que le dictateur syrien en trois jours ?

Si on accorde à l’armée de défense d’Israël la même crédibilité qu’à l’organisation terroriste, il s’en suit logiquement que les bombardements intensifs effectués ont fait moins de cent victimes au sein de la population civile

Autre élément à méditer, Tsahal fait état d’une centaine de terroristes du Hamas éliminés et en donne noms et photos. Si on accorde à l’armée de défense d’Israël la même crédibilité qu’à l’organisation terroriste, il s’en suit logiquement que les bombardements intensifs effectués ont fait moins de cent victimes au sein de la population civile. Et dans ce cas on se demande pourquoi plus de la moitié des victimes étaient des enfants.

Ce serait faire preuve d’honnêteté intellectuelle de la part de la presse de se pencher sur ces questions.

Evidemment, elle serait alors forcée de reconnaître que ces chiffres témoignent du soin extrême que prend l’armée israélienne dans le choix de ses cibles. Une tâche d’autant plus difficile que l’on sait depuis longtemps que les terroristes du Hamas installent délibérément dépôts de munitions et aires de lancement de roquettes à proximité d’écoles, à l’intérieur d’immeubles d’apparence innocente ou même dans le sous-sol d’établissements hospitaliers.

Autre question dont la presse évite soigneusement de parler : pourquoi le Hamas, qui a pris l’initiative de ce nouveau conflit et qui a déjà tiré plus de 3500 missiles sur les populations civiles d’Israël, continue-t-il à tirer, appelant Israël à riposter ? Pourquoi pose-t-il des conditions à un cessez-le-feu ?

Au lieu de se poser ses questions pourtant essentielles, une partie de la presse les occulte et se transforme quasi délibérément en porte-parole de l’organisation, insistant sur la violence des frappes israéliennes et minimisant la souffrance des populations civiles en Israël, les enfants traumatisés, l’étendue des destructions. Pire, elle ne manque pas une occasion de mentionner que c’est pour « défendre » les fidèles musulmans et « l’esplanade des mosquées » que le Hamas a entrepris cette forme de guerre sainte. On ne voit pas très bien le rapport. N’aurait-il pas été utile de rappeler plutôt que le Hamas ne fait pas mystère de son intention de détruire Israël et que c’est dans ce but qu’il s’est surarmé ? 

Tout de même, lorsque le calme sera revenu, quelques commentaire ou journaliste aura-t-il le courage d’admettre que la presse – ou du moins une partie de la presse – a sa part de responsabilité dans le déroulement des événements ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading