Publié par Gaia - Dreuz le 26 mai 2021

Source : Lesobservateurs

Ce livre est organisé en deux parties. La première dénonce en seize points les idées fausses qui ont cours. La seconde, à caractère historique, relate comment les tenants d’une idéologie écologique, religion des temps modernes, ont méthodiquement conquis en un demi-siècle le pouvoir des idées au sein du monde occidental et au détriment de l’humanité.

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L’époque de Lyssenko et la nôtre

Sous Staline, un certain Trofim Lyssenko inventa une nouvelle technique de production agricole, qui n’était pas scientifique mais idéologique, et qui eut en URSS des résultats désastreux.

Soutenu par Staline et successeurs qu’il avait su manipuler, il n’était pas question de le critiquer puisqu’il détenait la vérité. Qu’importaient que ses affirmations soient sans preuves. C’était pour les opposants le goulag et/ou la mort.

Aujourd’hui il en est de même avec l’idéologie écologique qu’un nouvel idéologue, Maurice Strong, a  réussi à imposer avec des conséquences bien plus graves pour l’humanité entière, idéologie qu’il ne faut pas critiquer sous peine d’être réduits au silence ou ostracisés.

Seize points qui mettent à mal la religion écologiste

1 – Dans un avenir prévisible, de quelques décennies, il sera impossible, c’est factuel, de réduire les émissions de COde telle manière qu’il n’y en ait plus en 2050, comme le prévoit l’Accord de Paris.

2 – Les pays développés peuvent réduire un peu ces émissions, mais certainement pas les nations en développement qui veulent sortir à leur tour de la pauvreté et de la mort: les hydrocarbures (pétrole, gaz naturel et charbon) leur sont indispensables.

3 – L’Union Européenne a la prétention utopique de réduire ses émissions de COmais celles-ci ne représentent que 10% des émissions totales de la planète, c’est-à-dire seulement 3,2 milliards de tonnes, et pèsent peu sur la masse de CO2 dans l’atmosphère, 3200 milliards de tonnes:

Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent fournir au plus que la moitié de l’électricité d’un pays. Et elles ne peuvent répondre de manière réaliste à plus de 10% de l’ensemble de ses besoins finaux qui vont bien au-delà de l’électricité.

4 – Les énergies fossiles ne sont pas inépuisables (en dépit de toujours meilleurs rendements dus au progrès technique), mais elles ne seront pas épuisées avant la fin du siècle au plus tôt, et vouloir l’anticiper conduit à de lourds gaspillages dont souffrent d’abord les plus défavorisés de la planète.

(bien plus tard, d’autres sources [viendront] prendre la relève dans des conditions que nous ne pouvons imaginer aujourd’hui)

5 – La concentration actuelle de COdans l’atmosphère (440 ppm) est quatre fois inférieure à celle du temps des dinosaures et la température n’y atteignait pas les quelque cinquante degrés qu’indiquent les modèles du GIEC pour de telles concentrations!  De plus, l’augmentation de 50% du COdepuis 1960 a contribué au quadruplement de la production mondiale de céréales…

6 – L’évolution passée du climat sur 500 000 ans montre que de courtes périodes interglaciaires (comme celle que nous connaissons) ont succédé à de longues périodes glaciaires et que les écarts de température étaient de 10°C entre les unes et les autres…

En 170 ans la température moyenne a seulement augmenté d’1°C: hausse de 1850 à 1900; baisse de 1900 à 1910; hausse de 1910 à 1940; baisse de 1940 à 1975; hausse de 1975 à 2000; stagnation de 2000 à 2015; hausse depuis 2015.

(il n’y a pas de lien évident entre la hausse de 1°C enregistrée et la concentration de CO2 qui n’a augmenté significativement que depuis 1950…)

7 – Les 245 scénarios du 3e rapport du GIEC de 2001 prévoient sans la moindre justification scientifique des hausses de température d’ici 2100 variant de 1,4 à 5,8°C (la science unanime a parlé…): c’est le  seul scénario qui prévoyait une hausse de 6°C qui fit la une de tous les journaux du monde

8 – Les 164 scénarios du rapport spécial du GIEC de 2011 sur les énergies renouvelables montrent que leur impact sur les émissions de COvarie entre leur triplement et une forte baisse en 2100: le seul scénario qui est retenu est celui qui prévoit qu’elles pourraient répondre en 2050 à 80% des besoins énergétiques de l’humanité

9 – En 2015, les signataires de l’Accord de Paris se sont engagés à parvenir à la neutralité carbone en 2050. C’est-à-dire à faire en sorte que les 33 milliards de tonnes de COémises à l’heure actuelle soient neutralisées. Mais il est impossible de capter le carbone pour le stocker dans le sous-sol parce qu’il est en quantité infime dans l’atmosphère: il faudrait donc le capter à l’endroit où il est produit, mais ce serait à un coût vertigineux.

(sur les 33 milliards de tonnes de COémises par l’usage d’hydrocarbures, 15 accroissent le stock dans l’atmosphère, 18 sont absorbées par les océans et la végétation…)

10 – L’Allemagne est dans l’impasse depuis qu’elle a misé sur les énergies renouvelables qui, bien que représentant 36% de l’électricité produite, ne constituent que 8% de l’énergie totale finale et sont intermittentes, c’est-à-dire relayées par les centrales nucléaires, les centrales à charbon et à gaz naturel, qui doivent disparaître… les premières fin 2022 et les autres en 2035.

(produire, p.ex., de l’hydrogène à partir de l’électricité coûterait dix fois plus cher que les hydrocarbures qu’il remplacerait…)

11 – Les hydrocarbures depuis deux siècles ont permis à l’humanité de sortir de la pauvreté et de la mort, d’abord dans les pays développés et maintenant dans les pays en développement qui consommeront de plus en plus de charbon, de pétrole et de gaz naturel et qui émettront donc de plus en plus de CO2:

De 1980 à 2020, les émissions de CO2 des 50 pays les plus pauvres du monde ont doublé pendant que la proportion de leur population échappant à la pauvreté a également été multipliée par deux, passant de 30 à 60%.

12 – Il y a une différence considérable entre deux prévisions d’émissions de CO2 faites par l’Agence Internationale de l’Énergie: les déclarations nationales qui lui ont été transmises représentent un total de 35,6 milliards de tonnes en 2040 et l’hypothèse de développement durable imposée par sa direction, 15,8 milliards de tonnes, à la même date… Pour y parvenir, il faudrait que les pauvres deviennent encore plus pauvres…

13 – En France, lors de la Convention citoyenne pour le climat, seuls les tenants des thèses officielles sont intervenus… À l’issue de la Convention, il va être imposé aux Français un effort considérable (sans parler des 30 milliards d’euros pour sauver la planète): le kWh (il était à 12 centimes en 2000) passera de 19 centimes en 2020 à 30 centimes en 2030 pour réduire les émissions de COalors que la France ne représente que 9% des émissions européennes, 2,5% des émissions de l’OCDE, et 0,9% des émissions mondiales…

L’objectif ambitieux fixé par la Convention est de réduire de 40% les émissions de CO2 à partir de 1990 (l’année de référence) d’ici 2030. Comme la France émettait 367 millions de tonnes en 1990, qu’elle a déjà réduit ses émissions de 60 millions entre 1990 et 2018, il lui reste à les réduire de 87 millions (ce qui correspondra à un total de 220 millions de tonnes), soit à une réduction de 0,25% des émissions mondiales de CO2  estimées à 35 milliards de tonnes en 2030… Tout ça pour ça…

14 – La voiture électrique n’émet peut-être pas de COquand elle roule, mais d’une part sa construction, ainsi que celle de sa batterie, en émet, d’autre part, suivant l’origine de l’électricité qui l’alimente, il y a plus ou moins d’émissions préalables de CO2: en moyenne, une voiture électrique circulant en Europe émet au cours de sa vie entière presque autant de CO2 qu’un véhicule à essence ou a fortiori diesel.

15 – En admettant l’hypothèse du GIEC selon laquelle il faudrait qu’en 2050 les émissions de CO2 soient réduites à zéro, la réduction moyenne annuelle des émissions depuis 2018 jusqu’à cette date devrait être de 8 milliards de tonnes (l’augmentation annuelle étant actuellement de 16 milliards). Le stock actuel de 3200 milliards de tonnes passerait à 3700 milliards dans l’hypothèse de la poursuite des émissions à leur rythme actuel. En conséquence la diminution du stock ne serait que de 256 milliards (=8X32), soit de 7% (=256/3700X100): Les calculs montrent alors que la diminution de la température terrestre n’excéderait pas 0,16°C

16 – L’air des villes des pays développés est pur, de plus en plus. Tous les relevés effectués en France par les organismes spécialisés dans le sujet le montrent, alors que les Français croient le contraire d’après différents sondages d’opinion et pensent même que la pollution des villes est due au réchauffement climatique (sic)…

Conclusion de la première partie

La perspective d’un réchauffement sans précédent de la planète ne repose sur rien; et l’idée que l’humanité puisse renoncer aux hydrocarbures et réduire ses émissions de CO2 est une utopie.

Francis Richard

La religion écologiste*, Christian Gerondeau, 272 pages

Publication commune avec Le Blog de Francis Richard

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