Source : Lesalonbeige
Mgr Dominique Rey a été interrogé sur Boulevard Voltaire :
Monseigneur, vous célébrez la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté lundi [Vous pourrez la suivre en direct sur Le Salon beige]. Quel message adresserez-vous aux pèlerins qui auront marché ce week-end de Pentecôte ?
En considérant cette magnifique flèche de la cathédrale de Chartres qui se dégage à l’horizon et qui entraîne le pèlerin marchant sur les routes poudreuses, cette flèche qui lui désigne le Ciel, je dirai que le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance. Dieu ne nous abandonne pas. Comme le disait Gustave Thibon,
« pour n’espérer qu’en Dieu seul, il faut avoir désespéré de tout ce qui n’est pas Dieu ».
Notre société traverse de nombreuses crises entraînant des inquiétudes pour l’avenir. Comment garder la confiance dans un monde où la violence, l’insécurité, le chômage, la peur du virus, les privations de liberté viennent troubler notre paix ?
« L’espérance est un désespoir surmonté », écrivait Bernanos. Ces moments anxiogènes de culture hygiénique sont l’occasion de prendre de la hauteur, de rapporter tout cela à Dieu pour essayer de trouver un sens dans ce qui n’en a pas beaucoup aux yeux de nos contemporains. Comment cette crise, avec cette question de la mort et de la fragilité qui nous éclatent en pleine figure, nous amène à du réalisme et de l’humilité. C’est toute la question de l’espérance chrétienne qui est en jeu. Nous avançons vers Dieu quand nous sommes mis à terre. Cette crise que nous traversons est une opportunité de revenir à des essentiels. Le christianisme est né de la mort, il est sorti d’un tombeau. Le christianisme a changé le tombeau en berceau. Dans un monde qui manque d’horizon, le christianisme, en nous ramenant à l’essentiel, nous offre une perspective.
La France, fille aînée de l’Église, est en proie à un double phénomène de déchristianisation et de montée de la radicalisation. L’islam, une menace ou un défi ?
C’est d’abord un défi et cela peut devenir une menace. Un défi parce que géographiquement, sociologiquement, démographiquement, une réalité s’impose à nous incontestablement. Comment se frayer un chemin entre un relativisme et un fondamentalisme qui soumet Dieu à une image de violence ? C’est sur cette ligne de crête que se situe le témoignage chrétien, qui est pour nous un défi et une crainte si on ne prend pas l’exacte mesure de notre identité chrétienne et de notre mission de pouvoir témoigner à travers l’annonce et le dialogue.
Certaines voix politiques s’élèvent pour reléguer le religieux dans la sphère privée pour lutter contre le séparatisme. Que pensez-vous de cette conception de la laïcité ?
C’est une très mauvaise réponse car le religieux a une dimension publique. Être chrétien, ce n’est pas simplement dire sa prière ou faire son examen de conscience en privé. On veut soumettre le christianisme à l’individualisme ambiant. Le christianisme fait partie de la conscience personnelle, de l’intime de l’âme, mais il implique une relation à l’autre et il s’exprime, c’est sa vocation. Ce serait renier le christianisme que de le reléguer à la conscience individuelle. Ce serait l’amputer de son expressivité et, donc, de cette dimension de mission. Dans notre patrimoine, le grand nombre d’églises est une manifestation de cette foi dans la pierre. Il ne faut pas oublier que l’ADN du christianisme, c’est d’aller dans toutes les nations faire des disciples.
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En fait, Mgr Rey, l’idée était d' »amputer de son expressivité »
l’islam conquérant et de lui faire perdre sa ‘ »dimension de
mission », pour ne pas dire d’appel à la soumission des
populations d’accueil.
« il ne faut pas oublier que l’ADN de » l’islam, « c’est d’aller
dans toutes les nations faire des » mahométans.
Les coranistes ont bien compris votre vision de la foi
chrétienne qu’ils viennent concurrencer chez nous:
« dans notre patrimoine, le grand nombre d’églises est une
manifestation de cette foi dans la pierre ». Ils exigent donc
des mosquées près de nos cathédrales et églises pour
graver leur foi dans la pierre de France. Comment ne pas
craindre que, lorsque les conditions seront réunies, nos
églises ne soient rasées comme ce fut fait partout où l’on
a laissé l’islam s’installer et se manifester avec ostentation?
Les nombreuses églises, chapelles et cathédrales porteuses d’art sacré sont la trace d’un passé florissant où la foi était la colonne vertébrale d’une civilisation. Aujourd’hui, la déchristianisation a fait son oeuvre, et la génération montante croit se passer de Dieu. Le sacré existe toujours, mais il a quitté les valeurs spirituelles et s’est investi dans des réalités matérielles inertes, comme les idoles d’autrefois, ce qui n’est pas de bon augure pour l’avenir…
L’islam conquérant s’est engouffré dans la brèche, avec la complaisance des uns et la complicité des autres.
Très bien dit, Monsieur l’Abbé :
J’apprécie vos paroles, monsieur l’Abbé. Elles disent le vrai. L’Eglise ne devrait-elle pas être un peu moins dialoguante avec ceux qui veulent l’affaiblir et un peu plus conquérante auprès de ceux qui croient se passer de Dieu ?
au train où ça va, une église brulée chaque semaine…
« L’espérance est un désespoir surmonté »
Je ne suis pas sûr que le mot espérance soit vraiment un bon mot à utiliser.
Il me semble qu’il inclut le doute « perte de la confiance en notre Grand Directeur » ce qui est l’opposé de ce que nous devons imaginer.
Lui le GD n’a aucun doute sur l’amour qu’il nous porte, il met en nous la « PAIX » qui est un état qui nous garanti de surmonter la « PEUR » .
Je pense souvent a ce choix :
A) Que on EST un ESPRIT qui a été mis sur terre à travers un corps d’humain qui doit expérimenter la vie pour être en fusion avec le GD.
Avant que l’on soit conçu il nous connaissait, il était déjà en fusion avec nous, il attends de notre part la signature du contrat qu’il nous propose et qui ne mentionne dans aucun chapitre, la peur ou l’espoir.
B) Ou alors, un corps d’humain qui doit vivre en cherchant l’Esprit.
« La France, fille aînée de l’Église, est en proie à un double phénomène de déchristianisation et de montée de la radicalisation. L’islam, une menace ou un défi ? »
Je ne suis pas sûr du tout que cette période soit une déchristinisation, elle m’apparait comme un temps de tri des vérités, elle permet de sélectionner le vrai du faux, de VOIR Radicalement la présence du MALIN dans de réelles proportions à cause de la modernité de notre temps avec internet et tous les autres outils à notre disposition dont la bible, nous pensons êtres aveuglés alors que si on se considère un ESPRIT on percoit la réalité et elle ne fait pas PEUR mais elle permet de faire les choix justes. Exemple : prendre l’arche de Noé ?
Rien ne partira de cette terre, ni l’or, ni l’argent, ni la pierre, ni notre corps, ni notre patrimoine.
Mon cerveau avec son QI pourrira c’est certain, par contre si je me considère comme un Esprit, je décide sans « peur ni espérance » mais avec certitude de rencontrer le Grand Directeur qui fait partie de mon Esprit…. vous savez comme moi ou il se trouve!
La foi, l’espérance et l’amour sont inséparables
un évêque réac ! le pape ne prone t-il pas d’aller de l’avant, comme applaudir au mariage civil des homosexuels etc.
l’Eglise ne peut pas influencer les lois civiles, quelles qu’elles soient.
Elle s’adresse aux catholiques, pour le reste c’est l’Etat qui gère.