Publié par Christian Larnet le 5 mai 2021

Sept hommes sont jugés depuis ce mardi à Paris pour l’attaque du convoi d’un prince saoudien en 2014, au cours de laquelle ils ont emporté des liasses de billets, des bijoux et des documents diplomatiques.

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Le prince a quitté sa suite à l’hôtel George V dans la soirée du 17 août, en direction de l’aéroport du Bourget, au nord de Paris. Il a été suivi par son convoi officiel de voitures, mené par un fourgon Mercedes Viano, qui a été contraint de s’arrêter par deux BMW volées, au moment où il s’engageait sur la bretelle d’accès à l’autoroute menant à l’aéroport.

Le prince était déjà en vol au moment du casse, en direction de l’Espagne, selon le quotidien Le Parisien.

Des hommes armés et cagoulés ont pris d’assaut et détourné la Mercedes, jeté ses passagers dehors et pris la fuite. Aucun coup de feu n’a été tiré et personne n’a été blessé.

Le butin volé comprenait 250 000 euros, 300 000 dollars en espèces, des montres de luxe et des documents.

Les enquêteurs soupçonnent les assaillants d’avoir été aidés, car ils semblaient savoir exactement quelle voiture cibler pour le vol. Les voitures ont ensuite été retrouvées incendiées dans une petite ville au nord-est de Paris.

Selon le journal, quelques jours plus tôt, la police antigang, soupçonnant une activité accrue dans la pègre parisienne avec un projet de cambriolage, avait placé certains membres du groupe sous surveillance renforcée. Alors que l’enquête officielle était en cours, les données issues de cette surveillance ont aidé la police à rassembler les preuves du complot, indique Le Parisien.

Les soupçons se sont renforcés lorsque les agresseurs présumés ont commencé à dépenser de l’argent liquide pour des vacances, des voitures et des motos. Un suspect a ouvert deux commerces de proximité et un autre, un bar à shisha en dehors de Paris.

Neuf mois après le casse, en mai 2015, la police a arrêté une douzaine de personnes et a ensuite inculpé six d’entre elles, âgées de 27 à 51 ans, pour vol aggravé.

Certains des hommes étaient originaires de cités de non-droit de la capitale française, tandis que d’autres faisaient partie de communautés roms. La plupart avaient des casiers judiciaires impliquant des vols avec violence ou des trafics de drogue.

Un septième suspect a été arrêté en 2017.

Seul l’un des accusés, identifié comme Ludovic L., a reconnu ses torts, affirmant avoir volé les deux BMW utilisées lors du casse.

Les suspects risquent jusqu’à 30 ans de prison s’ils sont reconnus coupables des chefs d’accusation de “vol à main armée en bande” et de “participation à une association de malfaiteurs”.

Le procès doit durer un peu moins de trois semaines. En Arabie saoudite, ils auraient eu les poignets coupés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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