Source : Causeur
La présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage descend d’une famille qui possédait en 1848 la bagatelle de 121 esclaves.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Début mai 2021, le CNRS a mis en ligne une base de données permettant de vérifier qui étaient les personnes indemnisées par l’État français au moment de l’abolition de l’esclavage dans les colonies. Les esclaves retrouvaient la liberté, mais les propriétaires perdaient un capital humain. La logique de l’époque, peut-être discutable, a été d’indemniser ces derniers. Bien conscient que le terrain est idéologiquement miné et que la thématique se prête à toutes les instrumentalisations, le CNRS souligne dès la page de garde présentant son moteur de recherche Repairs que 30% des personnes indemnisées étaient elles-mêmes de couleur. Il n’entre pas davantage dans les détails, réservant aux curieux quelques surprises détonantes.
L’une d’entre elles concerne Françoise Vergès, présidente du Comité national pour la mémoire de l’esclavage, nièce du célèbre avocat Jacques Vergès (1924-2013), fille de Paul Vergès (1925-2016), député PCF, sénateur, président du conseil régional de la Réunion, berceau de la famille.
Une plantation à la Ravine Saint-Jean
Le nom de famille « Vergès » ne fait ressortir aucun propriétaire d’esclave indemnisé à la Réunion. Il en va tout autrement avec « Million des Marquets » (ou Million Desmarquets, dans le moteur de recherche). Beaucoup moins connu que Vergès, c’est celui que portait la grand-mère de Paul et Jacques. Née en 1832, Marie Hermelinde Million des Marquets avait fait semble-t-il un mariage d’amour, en dessous de sa condition sociale. Elle avait épousé un commis de marine nommé Adolphe Vergès, alors qu’elle était issue d’une famille fortunée. Les Million des Marquets étaient des planteurs, installés dans l’île depuis le 18e siècle. Au total, en 1848, la famille a perçu 88 000 francs à titre de dédommagement suite à l’abolition. La somme correspondait à la perte de 121 esclaves, dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambicains et quatre indiens ou malais. C’était la main d’œuvre nécessaire pour exploiter une plantation d’une vingtaine d’hectares située à la Ravine Saint-Jean, à Saint-André. Il est très difficile de convertir la somme en euros actuels, mais en tout état de cause, elle était considérable : sous la monarchie de Juillet, 50 000 francs de rente permettaient de vivre très confortablement à Paris, sans travailler…
L’information n’était pas à proprement parler secrète. Le regretté Robert Chaudenson (1937-avril 2020), linguiste spécialiste des parlers créoles, en avait fait un billet doucement ironique en 2016. C’était peu après le décès de Paul Vergès. Celui-ci avait légué aux archives départementales les documents relatifs à l’histoire de la famille, dont le recensement de leurs esclaves à la date de 1848, avec leur prénom, leur nom quand ils en avaient un, leur âge et leur taille. Le moteur de recherche du CNRS n’est pas aussi détaillé, pour le moment.
L’ironie mordante de Robert Chaudenson
Françoise Vergès n’a pas souhaité commenter, mais elle n’ignore évidemment rien de ce passé. « Elle a pour parler de l’esclavage un titre, dont par modestie sans doute, elle ne fait nulle part état », ironisait Robert Chaudenson. « Loin d’être une descendante, fût-ce lointaine, d’esclaves réunionnais, ce que pourrait donner à penser sa physionomie quelque peu orientale et ses coiffures exotiques, la seule véritable ascendance réunionnaise dont elle puisse faire état n’est nullement du côté des esclaves, comme on l’a vu, mais, bien au contraire, des esclavagistes de la Réunion. Voilà donc une femme que tout désigne pour parler, avec émotion et compétence, des horreurs de l’esclavage ! »
Avec cette ascendance en mémoire, il est assez instructif de relire ce que Françoise Vergès a pu dire à propos des réparations éventuellement exigibles par les descendants d’esclaves. Elle si prompte à l’hyperbole (elle réclamait dans 20 minutes du 13 janvier 2021 l’abolition de l’armée et des prisons…) a toujours été sur le sujet d’une prudence de sioux. Déboulonner les statuts de Colbert, oui. « Déblanchir » les élites françaises, oui encore. « Décoloniser » la République, bien entendu. Sortir le chéquier, tout de même pas. Le problème est que certains, dans la mouvance décoloniale, jouent dangereusement avec cette idée. En 2013, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a attaqué la Caisse des dépôts pour complicité de crime contre l’humanité, sur le fondement de la loi Taubira sur la traite négrière, au motif que la CDC a « profité de l’esclavage ». Le Cran n’a plus jamais parlé de cette plainte (il n’est même pas sûr qu’elle ait été déposée), dont le but était de populariser l’idée de réparation. Mais pourquoi s’arrêter aux personnes morales, dans cette logique ? Faudra-t-il, demain, que les descendants des Million de Marquets payent, pour avoir « profité de l’esclavage « ?
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Nouvelle version de « l’arroseur arrosé » !
Si l’on comprend bien l’article, il serait tout à fait logique
que les descendants d’esclaves de la famille esclavagiste
de Françoise Vergès se mettent en relation avec elle—
présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire
de l’esclavage— et exigent de cette personne à la moralité
exemplaire de solides réparations.
BONNET BLANC, BLANC BONNET ! ECOEURANT ! FEMME MEPRISABLE.
Il faudrait vraiment faire le ménage chez les victimaires PRO qui n’ont rien d’autre à donner à la France que leur haine au coeur. Et voter pour ceux qui ne déforment pas l’Histoire et truquent l’enseignement.
DONC… la grosse émeraude que cette femme porte, et qui est peut être de “famille” a été acheté avec la fortune de ses ancêtres trafiquants d’esclave.. Avec leur sueur et leur sang…
Une malachite, pas une émeraude !
Que tous ces abrutis cessent de nous empoisonner la vie avec leur esclavage. Dans le passé, bien des choses étaient différentes, et il est stupide d’en parler en fonction du mode de vie actuel. Au fait, que dira-t-on du pass sanitaire et de toutes ces idioties parfaitement inutiles dont se repaissent nos dirigeants bons à rien?
On comprend l’acharnement de son oncle à pourfendre tout ce qui faisait la France , son antisémitisme notoire :.
Ras le bol de la repentance, les citoyens actuels ne sont pas responsables de ce qu’on fait leurs ancêtres, s’ils l’étaient, alors il faudrait mettre en prison tous les enfants des délinquants et criminels qui s’y trouvent déjà : on n’a pas fini d’en construire!
L’un des rameaux de l’arbre pourri des Vergès. Un échange avec Badiou (communiste lui aussi) démontre qu’elle n’a aucune intelligence, aucun esprit critique. Pour cette con* l’état français ne peut être que raciste. Le capitalisme ne peut être que raciste. Cette imbécile est obsédée par la race.
C’est curieux ce goût pour les turbans chez ces femmes toxiques et dévoyées, cf De Beauvoir…
L’inversion en tout.
Après la guerre des collabos devenus résistants.
Un président des USA censuré !
Plus récemment un ministre de l’intérieur poursuivi pour viol.
Et un président qui dit : »un père n’est pas forcément un homme ! »
Et j’en passe…