Publié par Guy Millière le 15 juin 2021

Je reviendrai sur le voyage en Europe du vieillard sénile qui occupe la Maison Blanche. Quand le voyage sera achevé. Et il y aura beaucoup à dire. Pour l’heure, j’entends revenir sur ce qui se passe en Israël. Le remplacement de Binyamin Netanyahou par Naftali Bennett est un crime aussi grave que la fraude qui a chassé Donald Trump de la présidence pour le remplacer par le vieillard sénile susdit.

Toutes les explications alambiquées qu’on pourra donner sur les décisions de Naftali Bennett et du quarteron de politiciens félons qui l’accompagnent ne changent rien à la réalité : il n’y a aucune circonstance atténuante et aucune explication qui tienne lorsqu’on trahit, et Naftali Bennett est un minable traitre qui sert de chef de file à d’autres minables traitres. C’est un traitre aux convictions qu’il n’a cessé d’afficher, et qui se révèlent aussi solides qu’une feuille de papier déchirée. Un homme de droite se doit d’être un homme de droiture et ne se conduit pas ainsi. Un juif religieux fidèle aux valeurs du judaïsme ne se conduit pas ainsi non plus. Naftali Bennett est un traitre à ses électeurs, car ceux qui ont voté pour lui ne l’ont pas fait pour qu’il fasse l’inverse absolu de ce qu’il avait promis et pour qu’il devienne l’otage de la gauche et des islamistes. Naftali Bennett est un traitre au peuple juif israélien, qu’il met en danger. C’est un traitre à son pays, car tout ce qui mettra en danger le peuple juif israélien mettra en danger le pays lui-même.

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Non seulement la coalition qu’il est censé diriger n’est unie que par un seul et unique élément, je l’ai déjà dit, la haine de Binyamin Netanyahou, haine absolument répugnante dès lors que Binyamin Netanyahou est l’un des plus grands hommes d’Etat de ce temps et a fait immensément pour son pays (haïr un tel homme disqualifie d’emblée ceux qui expriment leur haine et montre que ce sont des êtres vils et infames), mais elle est composée de gens dont les objectifs sont incompatibles les uns avec les autres, et pour parvenir à leurs cloacales fins des gens tels que Naftali Bennett (et avec lui Ayelet Shaked, Gideon Saar, Avigdor Lieberman) ont donné des postes à des gens appartenant à une extrême gauche anti-israélienne, donc à des ennemis juifs de l’intérieur, dont certains sont favorables à la mise en jugement d’Israéliens par l’infame Cour Pénale Internationale. Elle inclut même un islamiste membre des Frères Musulmans (comme les dirigeants du Hamas), Mansour Abbas, qui se dit “Palestinien”, pas Israélien et qui est, de fait, un ennemi islamiste de l’intérieur: ceux qui me répondraient que Binyamin Netanyahou a envisagé face à l’attitude criminelle de Gideon Saar et de Naftali Bennett un soutien de Mansour Abbas depuis l’extérieur du gouvernement semblent ne pas voir la différence, essentielle, entre un soutien depuis l’extérieur du gouvernement et l’intégration à un gouvernement. Donner à un islamiste anti-israélien un poste au sein du gouvernement israélien est absolument impardonnable. Que de nombreux Arabes israéliens soient contaminés par la propagande “palestinienne” et islamiste est déjà un très grave problème pour Israël, mais donner à l’un d’eux une place au gouvernement n’a pas de nom !

Ce gouvernement est condamné à ne pouvoir rien faire, sinon en politique intérieure, et encore : et il sera paralysé lorsqu’il s’agira de questions essentielles. Toute décision courageuse prise par des gens de droite à veste réversible membre de ce gouvernement ne peut que se heurter à des objections des ennemis intérieurs.

Mansour Abbas a déjà fait savoir qu’il serait intransigeant sur tout ce qui concerne l’islam, et ce n’est qu’un début ! Il sait qu’il tient ce gouvernement, et qu’il tient Bennett.

J’aimerais penser que ce gouvernement ne durera pas et éclatera en mille morceaux comme une machine monstrueuse destinée à vite se désintégrer. Je ne suis pas certain que ce sera le cas. Si Naftali Bennett, Ayelet Shaked, Gideon Saar se présentaient devant leurs électeurs dans les mois à venir, ils obtiendraient sans doute zéro siège (Avigdor Lieberman reçoit le vote russe quelles que soient ses positions, et n’est pas dans la même situation), et ils feront tout pour l’éviter.

Je n’ai aucune illusion sur la capacité de Naftali Bennett et de Yair Lapid, ministre des affaires étrangères, à résister aux pressions de l’administration Biden.

Il y aura, peut-être, une résistance verbale, puis une reddition.

L’administration Biden est l’administration la plus anti-israélienne de l’histoire. Par-delà les mots charges d’hypocrisie que Blinken emploie, Israël, pour elle, n’est pas un allié important mais un problème à résoudre.

L’administration Biden veut défaire et détruire tout ce que Trump et Netanyahou ont accompli. Le pays dont elle veut faire son allié régional primordial est l’Iran des mollahs. Elle veut, comme la France, l’Allemagne, l’Union Européenne, un Etat palestinien, Elle ne l’obtiendra pas, mais elle fera pression sur Israël. Les pressions ont déjà commencé. Elles vont continuer.

Caroline Glick a publié un article appelé “The Great Unraveling” (le grand effilochage), dans lequel elle analyse tous les dégâts en politique étrangère que le gouvernement Bennett va faire. Ces dégâts risquent d’être considérables et, si le gouvernement Bennett dure, vont toucher les cinq continents.

Dimanche 13 juin, Binyamin Netanyahou a parlé comme un homme d’Etat, car c’est un homme d’Etat. Il était imprégné de fermeté et d’une juste colère. Il a comparé le refus de l’administration Biden de voir les intentions génocidaires de l’Iran au refus des Etats-Unis de bombarder les rails de chemin de fer menant au camp d’extermination d’Auschwitz pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Cette comparaison a paru choquante à certains. Elle est pertinente, avec la différence qu’au moment du refus de bombarder les rails, l’extermination était en cours.  Fort heureusement, l’Iran en est seulement aux intentions d’extermination, mais ces intentions devraient être suffisantes pour que l’administration Biden arrête de piétiner toutes les valeurs éthiques américaines et de mettre Israël en danger.

Binyamin Netanyahou a dit que Bennett avait trahi et trahirait encore. Je pense qu’il a raison.

Il a dit que l’administration Biden et les mollahs iraniens étaient contents qu’il ne soit plus premier ministre, et il a absolument raison.

Il a dit qu’il rejoignait l’opposition la tête haute, déterminé à faire tomber ce dangereux gouvernement et à revenir au pouvoir pour gouverner le pays.

C’étaient les paroles d’un grand homme d’Etat.

Le traitre Bennet a tenté de parler. Je n’ai entendu que les huées des membres de la Knesset le traitant de menteur. Le mot menteur est trop faible pour le qualifier, et je n’ai prêté attention n’a aucune de ses promesses. Dans l’Ouest américain où je vis, les politiciens de son espèce étaient couverts de plumes et de goudron et expulsés de la ville où ils sévissaient. Les plumes et le goudron conviendraient bien à Bennett à mes yeux.

Le grand commentateur américain Mark Levin a écrit quelques mots sur Bennett : “Bennett voulait désespérément être Premier ministre, malgré le fait qu’il n’avait pas le soutien du peuple israélien. Il a été un sous fifre au Likoud, puis chef de cabinet de Netanyahu. Il s’est retourné contre le premier ministre et s’est, depuis, évertué à tenter de le remplacer. Mais sans le soutien des électeurs, il n’avait aucune chance. Ou du moins, c’est ce que tout le monde pensait…Il a obtenu six sièges sur 120. Ce qui signifie qu’il a été écrasé électoralement. Mais il avait en tête une idée : si les conditions le permettaient, il rejoindrait l’opposition à Netanyahu, à condition de pouvoir devenir le prochain Premier ministre. Cela signifiait abandonner tout ce qu’il a toujours dit qu’il défendait, et trahir les personnes qui ont voté pour son parti. Mais peu lui a importé, et il a rejoint la gauche et les Arabes pour faire tomber Netanyahou… Lui et ses nouveaux camarades disent avoir formé un “gouvernement d’unité”. Unité autour de quoi ? Autour de la volonté forcenée de débarrasser Israël et le monde de l’un de ses plus grands dirigeants et de blesser grièvement son propre pays, au moment où il fait face aux graves menaces de l’Iran, des terroristes palestiniens et d’une administration Biden hostile ? Ce n’est pas un gouvernement d’union. C’est un gouvernement de has-beens et de réprouvés… C’est une trahison de l’État d’Israël et du peuple juif sans précédent dans l’histoire”.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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