Source : Menora
Je ne m’étendrai pas sur le séisme qui vient d’ébranler Israël. Tout a presque été dit. La Knesset va entériner le plus faible de tous les gouvernements mis en place depuis 1948. Et ce au moment où l’effet Biden-Obama a rendu possible la réhabilitation d’un Iran toujours plus agressif, le bellicisme du Hamas, et pour la première fois en Israël, un mouvement proto-insurrectionnel et pogromiste sur l’ensemble de son territoire. Les Juifs de par le monde qui ont passé leur temps à délégitimer Trump doivent savoir qu’ils endossent pour l’éternité une terrible responsabilité, celle du coup de poignard dans le dos des leurs.
Le plus faible des gouvernements, car fait de bric et de broc, chacun des deux premiers ministres ayant véto sur l’autre, chacun des partis ayant posé ses conditions et se disant prêt à quitter le bateau dans le cas où…. De plus avec un premier ministre qui a volé ses électeurs, moi y compris. En désaccord à peu près sur tout, ses membres n’ont eu pour ciment que la haine de Netanyaou, un ciment désarmé, qui s’effritera au moindre choc avec en prime la possible tentation autoritaire venant à la rescousse d’un pouvoir sans assise majoritaire. Ils nous annoncent une gestion non-idéologique, quasiment apolitique du pays. Croient-ils être parvenus aux temps messianiques ? Croient-ils que le monde va se régler sur leur agenda ? ! Et que tous nos ennemis extérieurs et intérieurs, attendront le prochain gouvernement, alors qu’ils savent le moment venu pour eux de faire fléchir la nuque ramollie ?
Beaucoup se sont interrogés sur les causes de cette fragilité. Presque tous ont désigné le mode de scrutin à la proportionnelle. Je ne le crois pas.
D’abord parce qu’Israël a un électorat très diversifié et que sa cohésion tient au fait que tous ses éléments se sentent justement représentés. Ensuite, et surtout, selon nous, parce que la faiblesse actuelle d’Israël tient à l’effacement progressif du débat politique et idéologique que la force militaire ne saurait remplacer. La preuve par le fait qu’en général Israël perd lorsque Tsahal gagne. Alors que la guerre est devenue d’abord médiatique, Israël n’a pas encore cru bon de se doter d’un organisme pour contrer les fake-news, les malintentionnés ainsi que les idéologues antisionistes, parmi lesquels de trop nombreux Juifs. Pourtant battre l’adversaire extérieur avec des idées, des données historiques, des mots et des images, est tout à fait à la portée de l’intelligence israélienne et pourraient réduire la possibilité des guerres meurtrières. Pour le prix d’un tank ou deux, le résultat médiatique dépasserait la force d’une compagnie de blindés. Et ceci serait encore plus vrai de l’adversaire intérieur…
Durant ces quatre dernières élections, Israël a été jetée dans les dérives de la personnalisation. Face à ses opposants qui l’attaquaient personnellement, Netanyaou tomba dans le piège et ne cessa de répondre qu’il était le meilleur, sur tous les fronts, économique, diplomatique, corona, etc. Ce qui d’ailleurs n’était pas faux, la preuve par ce nouveau gouvernement. J’étais de ceux qui pensaient que Netanyaou n’avait pas su transmettre et préparer son départ, mais constatant aujourd’hui l’indigence politique de Saar, et du tandem Bennet-Shaked, je me dis que le bougre connaissait bien son milieu.
Il n’en reste pas moins que – sauf ces dernières semaines mais c’était trop tard, et puis hier lors de son discours de leader, désormais, de l’opposition – Netanyaou n’a pas contribué à faire du débat politique et idéologique l’axe principal de son combat. Or là réside, selon moi, la cause de ce gigantesque détournement d’électorat, puisque malgré ses 70 députés, la droite politique préfère se faire harakiri alors que le peuple lui a donné ses voix permettant une stabilité qu’Israël n’aurait pas connue depuis si longtemps! Syndrome mortifère plus qu’inquiétant, puisqu’il pénalise l’électorat, affaiblit le gouvernement, va encourager tous nos adversaires et par conséquent mettre en danger le pays.
Il me faut à présent m’expliquer sur ce que j’entends par ‘’débat politique et idéologique’’.
Depuis la restauration de sa souveraineté en 1948, l’essentiel des combats qu’a dû mener Israël et de sa résistance aux assauts diplomatiques, sont de nature existentielle. L’Angleterre remettant en cause la Déclaration de Balfour puis celle de San Remo, puis faisant tout ce qu’elle put pour empêcher la renaissance d’Israël ; les USA, à peine après avoir voté à l’ONU pour Israël, en Novembre 1947, regrettant aussitôt leur geste, et essayant de faire annuler cette décision ; l’Europe à peine sortie de sa phase de culpabilité, faisant cause commune avec le monde arabe, sans doute pour son pétrole, mais surtout agacée par l’excellence de ce peuple dans lequel on n’aurait aimé voir qu’un amas de ‘’réfugiés’’ et surtout pas un peuple ‘’prétentieux’’ affirmant sans complexe renouer tout à la fois avec sa plus vieille histoire et avec la modernité; et bien sûr le monde musulman – le plus grand colonisateur de tous les temps -pour qui toute conquête au nom de l’islam devient à jamais un acquis irréversible, Israël ne pouvant être de ce fait qu’un accroc historique que le temps et la démographie effaceront mieux que la guerre, laquelle n’a fait qu’aggraver son humiliation originelle…
Face à une telle hostilité, sournoise ou déclarée, qui vise à nier le lien historique du peuple juif avec cet endroit du globe, pourquoi Israël n’a-t-elle pas, au moins sur cette question, interpellé les Etats dits démocratiques et ne les a-t-elle pas forcés à prendre position ? Pourquoi n’y a-t-il jamais eu, par exemple, un congrès international d’archéologues, et ce alors qu’Israël est sans doute la première puissance archéologique mondiale, par la quantité et la qualité de ses recherches, de ses trouvailles et de ses publications ? Face au déni des autorités falestiniennes, et je ne parle même pas des terroristes du Hamas, que répondent nos hommes politiques, toutes tendances confondues, et notamment ceux du Meretz qui régulièrement vont à Ramallah faire des visites de courtoisie à Abou Mazen, sans jamais le presser de reconnaitre cette légitimité historique comme de mettre fin aux discours de haine dans les média, les écoles et les universités ?
Faire reconnaitre par le monde entier qu’Israël, n’est une conséquence ni de la Shoah, ni de la décision de l’ONU de 1947 (qui n’a fait que reconnaitre une réalité, et encore très amputée), mais de son histoire trimillénaire et d’une présence ininterrompue serait déjà une grande victoire pour le peuple juif et démobiliserait ceux qui espèrent toujours faire disparaître Israël. N’oublions pas qu’il y a quelques années seulement l’UNESCO annula une exposition sur ce thème-là. En tous cas, le monde comprendrait qu’il ne pourra jamais y avoir ni paix, ni Etat falestinien sans une reconnaissance préalable de la légitimité d’Israël. Et au lieu de faire pression sur Israël, il ferait le forcing plutôt sur les organisations falestiniennes.
Le deuxième grand problème, complètement lié au précédent, auquel devraient se confronter le plus vite possible les dirigeants politiques israéliens, c’est la nature de l’Etat d’Israël. La dénonciation par de nombreuses forces de gauche, comme des Arabes, de la Loi sur la Nation[1], laquelle pourtant ne faisait que préciser certains points de la déclaration fondatrice dite ‘’Déclaration d’indépendance’’ du 14 Mai 1948 ayant accompagnée la renaissance d’Israël, aurait dû déjà alerter. Mais le mouvement proto-insurrectionnel et pogromiste arabe qui a été déclenché simultanément à l’attaque du Hamas, comme pour se témoigner une solidarité mutuelle, font désormais de la définition de la nature de l’Etat d’Israël, une bonne fois pour toutes, une obligation qui ne saurait laisser le moindre interstice pour son interprétation. Et ce d‘autant plus que ce mouvement pogromiste n’a rien eu de spontané, mais a été lâchement manipulé par les partis arabes, qui loin de le condamner l’ont au contraire encouragé, au point que les Juifs continuent d’être agressés en tant que Juifs, par exemple ces derniers jours dans la ville de Lod : tentative de noyer une jeune fille juive dans une piscine, menaces de mort contre des enfants juifs[2].
Les politiciens d’Israël doivent donc au plus tôt débattre puis décider. Et il n’y a que deux solutions. Soit Israël restera l’Etat du peuple juif comme cela a été dit au moment de la restauration de sa souveraineté, dans lequel accepteront de s’intégrer des minorités (notamment Druzes, Circassiens, Arabes musulmans, Arabes chrétiens). Soit Israël deviendra ‘’l’Etat de tous ses citoyens’’ comme le réclament les forces de gauche et les Arabes, c’est-à-dire un Etat qui effacerait ses attributs identitaires, au nom d’un ‘’vivre ensemble harmonieux’’.
Dans ce dernier cas, ce serait le prélude à la disparition du peuple juif en tant que peuple, à son désarmement, à l’ouverture de ses frontières, et à la submersion des Juifs par les 350 millions d’arabo-musulmans du Moyen Orient. Les Juifs reviendraient à leur ancienne condition de dhimmis qui fut la leur dans le monde musulman, ou devraient à nouveau s’exiler de par le monde. C’est précisément pour cette raison que Ben Gourion ne démordit jamais de son idée d’un Etat juif séparé, et rejeta l’idée de l’Etat binational que ne cessait de lui proposer Brit Shalom, Alliance pour la paix, l’ancêtre de ‘’Shalom Akhchav’’, composé de grands intellectuels venus d’Allemagne dans les années 20 et 30, dont notamment le président de l’Université hébraïque de Jérusalem, Juda Magnes… Refus qui, aujourd’hui, ferait de Ben Gourion ‘’un homme de droite’’ !
Mais dans le cas probable où le peuple juif d’Israël refusera de se suicider, il ne suffira pas de réitérer la Déclaration de 1948, mais de l’actualiser en tenant compte des nouvelles réalités : ceux qui se disaient en 48 ‘’Arabes d’Israël’’ se disent aujourd’hui ‘’Falestiniens’’, qu’ils soient communistes, nationalistes ou islamistes, solidaires des autres Falestiniens de l’extérieur, Fatah, Hamas, Djihad islamique, et tutti quanti, lesquels continuent de se battre pour une ‘’Falestine de la mer au Jourdain’’. Combien de temps Israël pourra-t-elle tolérer cette 5ème colonne ? Faut-il attendre une nouvelle guerre doublée d’une vraie insurrection cette fois, ou prévenir cette violence par une nouvelle Loi ?
Ne serait-il pas temps que les politiciens juifs se prononcent clairement ? Qui est indu occupant en cet endroit du globe ? Le peuple juif qui n’a pas d’autre patrie et qui n’a fait que revenir dans la sienne dès qu’on le lui a permis sans parler de tous ces Juifs qui avaient réussi à s’y accrocher à Tiberias, Sfat et Jérusalem où ils furent à nouveau majoritaires dès 1857, ou bien les Arabes qui ont colonisé notamment cette terre à partir du djihad islamique au 7ème siècle, et qui se retrouvent aujourd’hui avec 22 pays ?
A l’inverse des textes fondateurs de l’islam qui codifient la dhimmitude et l’inégalité des ‘’gens du livre’’, ceux du judaïsme font de l’accueil de l’étranger et du respect qui lui est dû, donc de sa liberté et de l’égalité, des obligations, quasiment des dogmes sacrés. Mais respect et égalité de l’Autre, dans son intégrité identitaire, dans le travail, dans la prise en charge sanitaire, et dans l’exercice de son culte, ne signifient nullement fusion de l’accueilli et de l’accueillant, ou dissolution de l’un dans l’autre, et encore moins soumission de la majorité à la minorité !
Les nouveaux textes fondateurs définissant la nature de l’Etat juif devraient très clairement définir le statut des minorités ethnico-religieuses. En attendant que le monde abolisse toutes ses frontières, les nations se définissent encore selon leur identité ou nationalité. Malgré l’Europe et l’euro, la France et l’Allemagne continuent de se distinguer de par leur histoire, culture, langue, etc…
La définition d’Israël comme ‘’Etat juif et démocratique’’ introduite en 1992 lors de la ‘’révolution constitutionnelle’’ menée par Aharon Barak, président de la Cour suprême entre 1995 et 2006, est de ce point de vue défectueuse, voire dangereuse, car conceptuellement inepte. On ne peut mettre sur le même plan une identité, ou une nationalité – qui n’ont rien à voir avec les opinions politiques de chacun – et une méthode de gestion de la diversité de ces opinions, sans aucun doute la meilleure et la plus recommandable, la démocratie. Israël comme ‘’Etat du peuple juif’’, ou ‘’Etat juif’’, est bien suffisant. Quant au fait qu’il soit démocratique ou totalitaire, cela dépendra toujours de la volonté des concernés. Aucun décret ne garantit la liberté. Ne sont-ce pas justement les pays totalitaires qui tiennent à se définir comme ‘’démocratiques’’ ? L’Algérie ne se nomme-t-elle pas ‘’République algérienne démocratique et populaire’’ (diantre !) ? Les pays socialistes de l’Europe de l’Est ne se désignaient-ils pas comme des ‘’démocraties populaires’’ ? Nazis, dans leur grande majorité, les Allemands, devenus depuis, pour l’essentiel, des démocrates, ne sont-ils pas restés des Allemands ?
Mais dans le cas israélien, cette formulation ‘’Etat juif et démocratique’’ n’a pas la même fonction. Elle ne vise pas à masquer un autoritarisme, puisque le sionisme dès le départ a été et demeure un mouvement nationaliste extrêmement démocratique (ce qui le distingue de tous les nationalismes arabes). Elle n’en est pas moins très spécieuse, car faisant équivaloir nationalité et citoyenneté, elle sert de tremplin à tous ceux qui veulent liquider Israël comme Etat du peuple juif :
– la gauche antireligieuse parce qu’elle fait mine de ne pas comprendre que ‘’juif’’ est d’abord un marqueur identitaire de nationalité, de peuple doté d’une histoire particulière, et qui concerne donc tous les Juifs d’Israël, et ensuite aussi un marqueur religieux pour une partie de ce peuple.
– les Arabes qui votent régulièrement entre 85 et 97 % pour des partis unis par le même désir final de faire disparaître Israël, qui refusent les symboles de l’Etat juif d’Israël, qui considèrent ce pays comme une ‘’puissance occupante’’ (depuis 1948) et qui proclament leur entière solidarité avec les autres Falestiniens qu’ils soient du Fatah ou du Hamas, avec les terroristes, et les prisonniers-tueurs en chef, comme Barghouti.
Il était donc plus qu’urgent de revenir à la Déclaration d’Indépendance : ‘’NOUS PROCLAMONS LA CRÉATION D’UN ÉTAT JUIF EN TERRE D’ISRAËL QUI PORTERA LE NOM D’ÉTAT D’ISRAËL.’’. Ce que fit la nouvelle Loi fondamentale ‘’Israël, État-nation du peuple juif’’, adoptée en 2018. Mais depuis trois ans, cette Loi qu’a-t-elle modifié du comportement agressif des partis arabes ? Reconnaissent-ils la légitimité d’Israël ? Ont-ils cessé de prêter allégeance à ‘’l’autorité falestinienne’’ ? Ont-ils condamné les mouvements pogromistes ? Que nenni ! Bien au contraire tous leurs discours et actions visent à narguer les signes et les symboles de la souveraineté juive d’Israël, et ce chaque année avec plus d’insolence.
N’est-il pas temps pour Israël de remettre les pendules à l’heure par de nouvelles lois qui préciseraient les droits et les devoirs des minorités, mais aussi leurs limites, ainsi que les peines à qui les violeraient ? C’est la clarté, la précision des lois et surtout leur application qui préviennent les guerres civiles, et c’est le laxisme et la permissivité qui nous y mènent. Si l’Etat d’Israël est incapable de faire respecter sa propre souveraineté, comment s’étonner que ses adversaires en Israël, dans le monde musulman, et dans le monde en général, cherchent à en profiter ?
Seul Etat au monde à devoir lutter pour son existence 73 ans après son indépendance, Israël ne peut différer la résolution de ce problème fondamental. Rendu d’autant plus urgent par le mouvement pogromiste arabo-musulman du mois dernier, il doit faire l’objet d’un débat national. Ce débat clivera sans nul doute, mais ce seront des clivages autrement plus sains que ceux auxquels ont conduit les dernières élections, clivages de personnes et d’égos. Il obligerait les hommes politiques à dévoiler leurs positions, et permettrait à la population de choisir son camp en connaissance de cause : celle de la fierté nationale, ou celle de la fin d’Israël qui sera aussi le retour de la dhimmitude pour les Juifs du monde.
Les alliances deviendraient naturelles et mutuellement bénéfiques, et il n’y aurait plus que deux grands mouvements politiques, celui qui ne renoncera jamais à l’existence d’Israël comme Etat du peuple juif, et celui qui est prêt à le sacrifier sur l’autel de ‘’l’Etat de tous ses citoyens’’.
Ecrit par Jean-Pierre Lledo, et soutenu par Ziva Postec, cinéastes tous deux…
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Excellent article allant à l’essentiel: l’indépendance et la pérennité du peuple juif, sur sa terre millénaire, doivent être défendues sans concession.
Pourquoi défendre l’indépendance et la pérennité du peuple juif?
Il ne faut jamais perdre de vue le fait que Christianisme et Islam sont tous deux des excroissances successives, des dérives monstrueuses, greffées brutalement sur les concepts originaux, glorieux et uniques du judaïsme, pour les détourner à des fins totalitaires, de conquête et de soumission brutale de l’humanité, par une contrainte féroce et grotesque.
Chrétiens et musulmans, qui ont occupé et converti de force la planète entière, sont prisonniers de leur histoire violente qui les mène à l’impasse des contradictions inextricables.
Ils ne pardonneront jamais au Judaïsme et aux juifs d’avoir été dans le vrai, dès le départ, dans la simple lumière de la liberté et de la vérité, et d’y être toujours.
Aux juifs d’être forts et résolus, comme David contre Goliath.
Les juifs doivent impérativement rester unis pour défendre, sans concession aucune, un héritage glorieux et plus vivant que jamais, contre les attaques des grands systèmes vérolés.
Cet article explique très bien la situation d’ Israël et de son peuple , de la réalité pour son existence ; et votre analyse de ce qui se passe actuellement est tout à fait exacte , face au monde et à l’ europe et aux crises dans le monde ,ou les malhonnêtes sont toujours agressifs envers Israël et son peuple ; ces pays qui se sont vendus à l’ islam ; je dirai plus exactement ils ont vendu leur pays et leur peuple payés par Sorros .
Cet article est excellent en effet, mais vos affirmations, M. Msika le sont moins…Vous mettez sur le même plan christianisme et islam, comme étant des “excroissances monstrueuses”. Est-il intellectuellement honnête de comparer la doctrine islamique et celle du christianisme? Ignorez-vous la position de l’Eglise envers les juifs clarifiée depuis Vatican II? Y a-t-il un équivalent à Al Azhar?
Juifs et chrétiens sont menacés par l’islam dans le monde actuel.
Vous avez raison Monsieur l’Abbé; Al Sissi essaie de faire évoluer Al Azhar dans la bonne direction mais cela semble très difficile à réaliser. Les Chrétiens intégristes sont peu nombreux et pas violents alors que les Islamistes sont très nombreux et prônent et/ou exercent la violence à l’encontre des Chrétiens et des Juifs. Ce sont les Chrétiens en particulier américains qui ont insisté auprès de Trump pour qu’il reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël ; lors de mon dernier séjour en Israël, j’ai rencontré de nombreux Chrétiens américains et leur soutien à Israël et à Trump m’ a fait chaud au cœur.
Juifs et chrétiens sont en effet menacés par l’islam dans le monde actuel.
Et cela d’autant plus que la France, “fille ainée de l’Eglise”, condamne Israël, par la voix de son premier ministre Castex et de son ministre des affaires étrangères Le Drian (excusez du peu…) aussi bien que par la voix de son éditorialiste populaire Natacha Polony, pour avoir eu le culot d’oser se défendre contre des attaques terroristes mortelles, milliers de roquettes, ballons incendiaires, pogromes avec profanation de synagogues, etc…etc…
Car la France, “fille ainée de l’Eglise”, ignore encore le trop tardif Vatican II (il a fallu 19 siècles pour que l’accusation de déicide soit en principe “effacée”!) et prend ainsi la tête de la coalition mondiale qui menace Israël d’anéantissement en lui interdisant de se défendre, et encourage (justifie) le terrorisme.
Alors, loin de soutenir Israël contre la menace islamiste commune, la France, “fille ainée de l’Eglise”, encourage le terrorisme antisioniste et condamne Israël.
Juifs et chrétiens, menacés par l’islam, devraient rester unis et solidaires devant cette menace commune, or la France, “fille ainée de l’Eglise” reste islamophile par antisémitisme (c’est plus fort qu’elle.!) et tape sur les juifs, comme trop souvent dans le passé.
Donc, les juifs doivent, pour elle, rester des dhimmis qui subissent sans réagir?
Au lieu de l’union indispensable devant la menace commune, nous avons la trahison par la France, “fille ainée de l’Eglise”…
N’est ce pas monstrueux?
J’aime bien lire vos commentaires d’habitude mais votre diatribe sur le christianisme est sans fondement.
Le Pape a demandé pardon pour les crimes de l’Eglise, à travers les siècles, et il y a eu Vatican II et Nostra Aetate, c’est vrai!
Mais je suis désolé: comment parler d’amitié judéo-chrétienne quand le France, fille ainée de l’Eglise, condamne Israël pour s’être défendue, et se range dans le camp antisioniste, avec 57 pays islamistes, contre l’unique état juif?
Quand vous critiquez le christianisme comme organe politique anti Israël et pro islam, je vous rejoins totalement. Le Vatican devrait reconnaître Jérusalem capitale d’Israël et défendre ce pays, c’est vrai. Mais dans votre premier commentaire, vous vous attaquiez au christianisme comme une fausse spiritualité, sur le même plan que l’islam. Et là, non, je ne vous suis pas.
C’est l’établissement (sans Jésus) d’une Eglise totalitaire, inquisitoriale (option 1), calomniant et persécutant les juifs (et les “hérétiques”) et les accusant d’être le peuple “déicide”, qui est critiquable sur le plan spirituel.
Par contre, les chrétiens fidèles au juif Jésus (option 2), lui même fidèle à la Torah, se situent dans le glorieux héritage spirituel du Mont Sinaï (les “dix commandements”) qui a apporté la liberté et la justice dans un monde qui ne connaissait que la loi du plus fort.
Je remarque simplement que la France actuelle, et le Vatican, se situent généralement plutôt dans la première option, quand ils condamnent Israël pour s’être défendu contre des attaques terroristes mortelles.
Un ” vivre-ensemble harmonieux” entre des Juifs et des musulmans est une absurdité ne pouvant être conçue que par des décérébrés, puisque les arriérés de l’islam ne conçoivent les juifs que morts et que tout ce qu’ils font l’est en vue de la destruction d’Israël. TOUS ceux qui pactisent avec les musulmans sont des lâches, des traîtres et des idiots, à commencer par ceux qui gouvernent la France et dont, je l’espère, ,nous serons bientôt débarrassés.
Ce sont les grandes institutions chrétiennes et musulmanes, comme:
que l’indépendance juive empêche de dormir.
Par contre, à titre individuel, il se trouve des justes de toutes les religions, chrétiens et musulmans, qui souhaitent les réformer pour en éliminer le poison du mépris et de la haine.
En quoi Shaoul de Tarse était-il inquisitorial?
En quoi une Eglise organisée de façon hiérarchique serait-elle plus nocive qu’une institution religieuse sans autorité et sans instance régulatrice où chacun décrète ce qui lui convient, y compris de façon fanatique?
L’Eglise chrétienne créé par Shaoul de Tarse (et non par Jésus) a bien pratiqué les conversions forcées et l’inquisition à grande échelle?
Le Pape a demandé pardon pour les crimes de l’Eglise, à travers les siècles, et il y a eu Vatican II et Nostra Aetate, c’est vrai!
Mais je suis désolé: comment parler d’amitié judéo-chrétienne quand la France, fille ainée de l’Eglise, s’obstine à condamner Israël pour s’être défendue, et se range, avec le Pape évidemment, dans le camp antisioniste, contre l’unique état juif, pour encourager en fait les attaques terroristes contre Israël?
C’est d’autant plus absurde et monstrueux que l’Islamisme menace les chrétiens aussi, les juifs n’étant que le premier obstacle à abattre pour la domination universelle du Djihad, à venir…
Article de Lledo très brillant et très intéressant . Personnellement, j’estime qu’ Israël n’est en rien responsable de la campagne médiatique mondiale de dénigrement et de désinformation dont ce pays est victime; même en consacrant à cette problématique 10% de son PIB, cela ne changerait pas fondamentalement la situation.
Le fait de dire qu’Israël doit être un Etat juif et démocratique ne me pose aucun problème. Ceux qui ne respectent pas la “Constitution” israélienne en refusant de reconnaître Israël comme Etat juif doivent se voir retirer leur nationalité israélienne, qu’ils soient Juifs ou non. Pour eux , pas de droit de vote ni de droit d’éligibilité.
Il faut aussi lutter en Israël contre l’antisémitisme en sanctionnant par des peines de prison fermes ceux qui usent de double standard contre Israël ou ses politiciens que les propos soient tenus par des Juifs ou des non-juifs.
Il faut aussi organiser en Israël des mariages civils juifs pour ceux qui, tout en faisant partie du peuple juif (voir “définition” prise en compte pour la Loi du Retour) ne sont pas croyants; cela permettra de réduire l’antagonisme entre certains religieux et certains laïcs.
Vous avez probablement raison et aucune argumentation ne pourrait sortir l’Union Européenne, et particulièrement la France, de son orientation anti-Israël, parce qu’elle n’est pas tant anti-Israël (je crois que peu de Français le sont) que pro-islam et Israël ne parviendrait pas à le changer : trop de dépendance énergétique, trop de population musulmane y poussent.