Publié par Sidney Touati le 24 juin 2021

Les élections régionales en France se traduisent par un taux d’abstention record proche des 70%.

Que signifie être « élu » avec 10% des électeurs inscrits? Sans confondre les scrutins, on peut se poser la question: le président peut-il « gouverner » quand son parti s’effondre? Que la classe politique dans son ensemble est « zappée » par le peuple ?

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







L’écrasante majorité de la population, n’est pas « représentée », ne se reconnait pas dans ceux qui prétendent parler pour elle. Un fossé, que dis-je, un gouffre sépare les « élus » de ceux au nom desquels ils prétendent agir.
A un tel seuil d’abstention, on peut dire que la « légalité » s’exerce en dehors de toute légitimité.

Les minorités sont aux manettes.

Ce scrutin exprime une vérité criante: c’est une infime minorité de la population qui gouverne, c’est-à-dire qui dicte sa loi. De ce simple fait, il découle que le corps politique est dissout.

Nous ne sommes plus en démocratie. Nous vivons sous la tyrannie des minorités. Celles-ci ont fait main basse sur tous les rouages qui concourent à l’expression de la vie politique, sociale, économique. Elles censurent, menacent, tyrannisent en toute impunité.

Le chancre des bureaucraties a tout phagocyté : syndicats, partis politiques, associations officielles, haute administration, dirigeants de la finance et des organes de communication…ce petit monde en tous points comparable aux bureaucraties brejneviennes, issu des memes écoles, des mêmes cercles… grenouille ensemble, se partageant pouvoirs, prébendes, richesses.

L’enfer des prélèvements obligatoires.

Tandis que la France d’en « haut » accumule titres, richesses et pensions, la France « d’en bas » végète, agonise. Dix millions de français appartiennent à la catégorie des pauvres.

Pour assoir leur tyrannie, les nouveaux grands seigneurs féodaux, ont massivement opté pour l’emploi public (5,5 millions de fonctionnaires en France pendant que l’Allemagne plus riche et plus peuplée en compte 3 millions) et généralisé l’aumone publique. Une importante partie de la population vie des miettes du festin que ces arrivistes sans morale et sans scrupule, laissent tomber de leur table.

Les autres, ceux qui sont en activité, sont dans les fers d’une administration qui travaille méthodiquement à leur ruine par des prélèvements devenus au fil des Loi de Finances, de plus en plus confiscatoires.

Selon les chiffres officiels, la somme de tous les prélèvements obligatoires représente en France, en moyenne, près de 75% des revenus. (Le calcul est simple à faire. Les charges sociales approchent les 50% du salaire; puis ce salaire net supporte la TVA, la multitude infinie des taxes, l’impot sur le revenu et autres, et la pluie d’amendes qui s’abat sur les citoyens dès qu’ils mettent le nez dehors, qu’ils marchent, roulent ou s’arrêtent; sans parler des majorations et pénalités que toutes les bureaucraties appliquent sans vergogne: banques, grands organismes publics ou privés …)

La volaille doit être plumée en silence. La volaille a compris. Elle ne s’exprime plus. Elle n’est plus ni complice, ni dupe. Elle est certes plumée, mais sans son aval.

En clair, la grande masse des français travaille gratuitement pour l’Etat et ses officines, du 1er janvier au 30 septembre.

Que les nouveaux apparatchiks prennent garde. Leur toute-puissance est la cause de leur fin. Il n’y a pas loin du capitole à la roche Tarpéienne. Le peuple possède une infinie patience et une incroyable capacité à subir. Mais, lorsque la ligne rouge est franchie, les citadelles vermoulues s’effondrent d’elles-mêmes.

En France, le seuil du supportable a largement été franchi. Le peuple s’est détourné. Les castes dirigeantes sont dans le vide.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous