Publié par Gilles William Goldnadel le 1 juin 2021

Pour l’avocat et essayiste, «le mâle blanc» subit une entreprise de rééducation morale permanente.

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Nouvel angle de mon regard quasi psychiatrique sur notre société en folie: nous vivons dans un camp de rééducation morale permanent.

Ses gardiens vigilants sont des journaux, des télévisions publiques et privées, des artistes conformistes prétendument antiracistes, des universitaires prétendument féministes, des organisations non gouvernementales prétendument humanitaires. Les gardiens surveillent notre attitude, nos plaisanteries, nos arguments, notre langage. Ils relisent même notre écriture dans laquelle ils prétendent inclure. L’écriture inclusive est ainsi un camp de rééducation féministe ambulant.

De là à penser que le mâle blanc serait le premier à être enfermé dans un camp de rééducation il n’y a qu’un pas que j’oserai franchir.

Gilles-William Goldnadel

Les gardiens de l’antiracisme, s’ils sont vigilants, ne le sont qu’à mi-temps. C’est ainsi que s’il est gravé dans le marbre que les noirs d’Amérique seraient victimes d’un «racisme systémique» édifié par les blancs, ces derniers, par essence, ne sauraient en souffrir. Sous cet angle obtus, Madame la maire afro-américaine de Chicago a pu organiser à peu près impunément un point presse dont étaient exclus les journalistes blancs. De là à penser que le mâle blanc serait le premier à être enfermé dans un camp de rééducation il n’y a qu’un pas que j’oserai franchir.

À noter, qu’en France, un journal vespéral, ordinairement vigie vigilante de l’antiracisme, n’a pas cru devoir écrire une seule lettre sur le sujet, ce qui montre que le camp de rééducation antiraciste est interdit aux personnes racisées.

La question du genre nécessite également un stage de rééducation obligatoire. Dès 2011, une circulaire du ministère de l’Éducation nationale réclamait aux rédacteurs de manuels scolaires de se pencher sur la question «devenir femme ou homme». L’objet était de lutter contre les stéréotypes de ce genre qui est devenu «fluide».

Désormais, un diagnostic de «dysfonctionnements» – très contesté par de nombreux spécialistes – est pratiqué, systématiquement suivi d’une incitation au changement social de sexe, et ce dès la maternelle. Comme l’écrit Charlotte d’Ornellas : «les bloqueurs de puberté peuvent être prescrits dès 10 ans, le traitement hormonal est possible dès 15 ans pour développer les caractères sexuels secondaires, mais il faut attendre la majorité pour les opérations génitales. Des limites que les militants – qui rêvent de faire même disparaître le sexe de l’état civil – travaillent à faire évoluer.» (Valeurs actuelles du 27 mai).

Pourtant, dans une tribune publiée par Marianne en janvier, un collectif de psychiatres, de pédiatres et de psychanalystes écrivait: «l’enfant ne choisit ni ses parents ni son sexe ni son nom en naissant. Il passe sa vie à composer avec ce qui ne lui est pas donné d’emblée, pour mieux s’en accommoder et devenir ce qu’il est avec ce qu’il n’a pas choisi. C’est ce principe qui est fondateur du genre humain. Il est contraint, il ne peut pas tout.»

Et dans une autre tribune publiée le 20 mai dernier sur le site de l’Express, des professionnels de santé dénoncent ce danger effrayant: «il y a un risque majeur de faire d’un enfant sain un patient à vie en raison de la mise en route de traitements hormonaux agressifs.» «Une fois installé dans l’identité de genre inversée que le jeune a réclamée, les liens de dépendance instaurée avec l’équipe médicale, les bouleversements familiaux que cette demande a engendrés, le statut acquis auprès de ses pairs, tous ces facteurs vont ensuite entraver les possibles retours à l’identité d’origine, compromettant son avenir et ses capacités procréatives». On ne sort pas sans dommages de ce camp-là.

Dans notre camp de rééducation permanent, il est hors de question de remettre en question l’immigration sous peine de déchéance de moralité.

Gilles-William Golnadel

Enfin, dans notre camp de rééducation permanent, il est hors de question de remettre en question l’immigration sous peine de déchéance de moralité. Le dernier argument à la mode des gardiens de l’idéologie gauchisante, effrontée lorsqu’elle affronte la réalité, est d’insister sur la citoyenneté française des derniers auteurs d’actes terroristes islamistes ou d’agressions de policiers: «ils sont de nationalité française et nés en France» répètent-ils à l’unisson. Cet argument étant censé interdire toute discussion.

Il faudra donc rappeler à ces obscurs gardiens de la pensée que Youssouf Fofana, chef du gang des barbares, d’origine ivoirienne, est l’un de nos compatriotes, né à Paris-12e. Idem pour feu Mohammed Merah, d’origine algérienne, natif de Toulouse. Ils n’en détestaient pas moins la France et les Français. Le même raisonnement s’appliquant plus récemment à Ndiaga Dieye, l’agresseur radicalisé de la policière municipale de La Chapelle-sur-Erdre, lui aussi né en France il y a 39 ans. Lui aussi musulman radicalisé. Lui aussi délinquant multirécidiviste. Schizophrène paraît-il. Lui aussi.

L’échec manifeste de l’intégration à la française vient précisément de ce que la génération qui précédait celle au sein de laquelle on compte de nombreux auteurs d’actes de terrorisme et de grande délinquance violente était souvent plus affectionnée et reconnaissante au pays qui l’avait accueillie et nourrie. Tel ouvrier métallurgiste méritant d’une usine Renault à Flins, par ailleurs musulman pratiquant, a pu parfaitement être le père de l’un de ceux-là.

Je n’écrirai jamais assez que la faute n’est pas à inscrire au débit de la communauté immigrée. Pas seulement non plus à celui de cet islam radical montant irrésistiblement. Mais avant tout aux gardiens faussement antiracistes du camp de rééducation qui, dans le cadre d’un lavage de cerveau quotidien, ont persuadé une bonne partie de la communauté immigrée que les Dupont-la-joie se lavant chaque jour à l’eau de Vichy les détestaient abondamment. Il a fallu beaucoup d’intelligence à nombre de jeunes gens issus de l’immigration pour ne pas vouloir endosser le rôle si confortable et tentant de la victime expiatoire.

Ceci posé fermement, rien ni personne désormais n’empêchera de poser la question de l’immigration ouvertement.

Sortir du camp de rééducation ou périr.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel pour Dreuz.info

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