Un panel de cinq juges de la division d’appel de la Cour suprême de l’Etat de New York a décidé de priver Rudy Giuliani de l’exercice du droit pour avoir supposément colporté les accusations mensongères de fraude électorale. Le panel reproche à l’ancien maire de New York d’avoir fait de fausses déclarations au sujet d’irrégularités électorales dans certains États lors de l’élection présidentielle de novembre 2020. Me Giuliani a été suspendu en attendant une décision d’un conseil de discipline qui pourrait le radier du barreau. Il convient de noter que les cinq juges ont été nommés par des gouverneurs démocrates.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de David Zukerman, paru sur le site d’American Thinker, le 25 juin.
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Un avis judiciaire honteux suspend la pratique du droit de Rudy Giuliani
Dans un avis où foisonnent les effets du Syndrome de Dérangement anti-Trump, un panel de cinq juges de la division d’appel de la Cour suprême de l’État de New York, premier département, qui compte 19 membres, a ordonné la suspension immédiate de Rudolph W. Giuliani de la pratique du droit, dans l’attente d’une audience disciplinaire au cours de laquelle l’ancien maire de New York sera radié. L’ordonnance a été rendue le 24 juin.
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Il est reproché à l’ancien maire de New York d’avoir fait de fausses déclarations au sujet de diverses irrégularités électorales – notamment de faux bulletins de vote par correspondance, de votes de non-citoyens et de criminels, d’électeurs mineurs et d’électeurs décédés – en Pennsylvanie, en Géorgie et en Arizona.
Le titre de cet article comporte une accusation grave, mais il faut tenir compte des citations suivantes tirées de l’ordonnance de suspension pour décider si cette accusation – politique, en fait – est justifiée ou non.
L’avis proclame :
« Ce pays est déchiré par des attaques continues contre la légitimité des élections de 2020 et celle de notre président actuel, Joseph R. Biden.»
Faisons une pause.
Où étaient les cinq juristes de la Cour suprême de l’État de New York (Division d’appel, 1er département) pendant les quatre années allant du 20 janvier 2017 au 20 janvier 2021, au cours desquelles le pays était déchiré par «la Résistance» anti-Trump, y compris les représentants de l’État profond, qui cherchaient, sans relâche, à renverser le président légitimement élu, Donald R. Trump ?
Revenons-en à cette tirade partisane :
« La démocratie est fondée sur des élections libres et équitables. Les fausses déclarations destinées à fomenter une perte de confiance dans nos élections et entraînant une perte de confiance dans le gouvernement nuisent généralement au bon fonctionnement d’une société libre. »
Et où étaient ces juristes durant les années de «fausses déclarations» concernant la soi-disant «collusion avec Poutine», les accusations d’instabilité mentale, l’Ukraine-gate, et ainsi de suite tout au long du mandat de M. Trump, ces déclarations étant clairement destinées à provoquer une perte de confiance dans son leadership – ce qui a effectivement eu lieu, étant donné les sondages où son taux d’approbation est demeuré autour des 40% ?
Et que dire des fausses déclarations de la presse anti-Trump, divulguées ce mois-ci, selon lesquelles le Président Trump aurait ordonné l’expulsion des manifestants du square Lafayette, le 1er juin 2020, afin de pouvoir tenir une séance de photos devant l’église St. John’s vandalisée ?
Ces déclarations n’ont-elles pas dissimulé des «informations fiables» au peuple américain ?
L’article continue :
« Lorsque ces fausses déclarations sont faites par un avocat, cela érode également la confiance du public dans l’intégrité des avocats admis à notre barreau et nuit au rôle de la profession en tant que source cruciale d’informations fiables.»
Et que dire des « fausses déclarations» faites au sujet de M. Trump par des Démocrates du Congrès qui sont des avocats new-yorkais, comme Jerrold Nadler ? Qui portera plainte contre lui, en alléguant ses efforts pour saper la confiance du public envers M. Trump ?
Ainsi, en se débarrassant de tous les faux-semblants, ce discours démolit le mur qui sépare le premier département de l’arène politique, comme le montre le paragraphe suivant :
« Il suffit de regarder la discorde publique actuelle concernant l’élection de 2020, qui a éclaté en violence, insurrection et mort le 6 janvier 2021 au Capitole des États-Unis, pour comprendre l’étendue des dommages qui peuvent être faits lorsque le public est trompé par de fausses informations. L’AGC [Attorney Grievance Committee ( le Comité de doléances du procureur) ] soutient que la mauvaise conduite du défendeur a directement attisé les tensions qui ont débordé sur les événements du 6 janvier 2021 au Capitole. La réponse du défendeur est qu’aucun lien de causalité ne peut être démontré entre sa conduite et ces événements. Nous n’avons pas besoin de décider de la question du “lien de causalité” pour comprendre que les mensonges eux-mêmes causent des dommages. Cet événement ne fait que souligner le fait plus large que la large diffusion de fausses déclarations, mettant en doute la légitimité de milliers de votes valides, est corrosive pour la confiance du public dans nos institutions démocratiques les plus importantes. »
S’agit-il d’un simple Obiter Dictum (expression accessoire de l’opinion personnelle d’un juge) – ou d’une déclaration s’associant au New York Times et aux démagogues démocrates (et à Liz Cheney), qui ont utilisé le terme d’«insurrection» pour décrire faussement les événements survenus au Capitole l’après-midi du 6 janvier 2021 ?
C’est à peu près la déclaration la plus grossière et la plus inconvenante qui soit jamais sortie du cabinet d’un juge.
Voyez comment cette opinion a suivi l’exemple de Joe Biden en faisant référence, de manière si trompeuse, à des morts survenues au Capitole, le 6 janvier 2021.
Qui est mort, qui a été tué, au Capitole, le 6 janvier 2021, à part Ashli Babbitt, une manifestante pro-Trump non armée ?
Quelle confiance cette déclaration partisane insidieuse laisse-t-elle dans l’esprit d’au moins la moitié de la population votante, à l’effet que la justice est aveugle ?
En insérant les mots «insurrection» et «mort», ce panel du premier département a hissé haut la bannière démocrate au-dessus de son palais de justice de Manhattan.
Il convient de noter que les cinq juges ont été nommés par des gouverneurs démocrates : un par Eliot Spitzer, deux par David Paterson et deux par Andrew Cuomo.
Le juge qui préside, Rolando Acosta, autrefois avocat de la Legal Aid Society, est membre de l’Athlete Hall of Fame de l’université de Columbia pour ses prouesses de lanceur au sein de l’équipe de baseball de l’université.
Hélas, avec la suspension de Me Giuliani, le juge Acosta a lancé une mauvaise balle.
Voilà le comité de doléances du procureur qui accuse Rudy Giuliani de « mauvaise conduite [ayant] directement attisé les tensions qui ont débordé sur les événements du 6 janvier 20201 au Capitole ».
Le panel du premier département a-t-il répondu avec les mots qu’une telle accusation mérite : « c’est ridicule » ?
Pas du tout.
Au lieu de cela, le panel a réagi, comme il était prêt à le faire, en rejetant le «lien de causalité» comme non pertinent, et en considérant que les mensonges allégués présentaient toutes les justifications nécessaires pour mettre fin à la carrière de l’avocat Giuliani.
Autrefois, les membres du pouvoir judiciaire prenaient soin de se tenir à l’écart du «bourbier politique».
Changeons cette métaphore en « champ de bruyères».
Pourquoi ? Parce que, comme Bibi Lapin (de Disney), les cinq membres du panel du premier département dans « L’Affaire de Rudolph W Giuliani, un avocat », se sont précipités dans leur «champ de bruyères» politique, où, sans aucun doute, ils sont sûrs d’avoir fait un pas important dans la lutte contre «l’effet toxique du Trumpisme », comme le demandait le New York Times dans un éditorial d’août 2016.
Ce panel, à la manière de la plupart des gauchistes, est probablement trop sûr de lui pour admettre que nous, les «déplorables», savons à qui nous avons affaire.
Nous savons quand leurs commentaires sont des projections de leur propre état d’esprit.
Au moins la moitié de la population votante reconnaîtra que les faux discours se présentant comme étant des opinions juridiques, sont, « corrosifs pour la confiance du public » – envers la branche judiciaire du gouvernement.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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Cette décision absurde montre qu’il ne fait avoir aucune pitié pour les gauchistes démocrates et leurs supporters, et qu’il fait les éliminer du champ professionnel ou ils interviennent dès que cela est possible !
l’Amérique est devenue l’Union soviétique, c’est une tragédie.
Je dirai même plus grave, la corruption est à tous les étages de la société détenues par des démocrates. Ils ont la certitude d’être dans le camp des bons… Et tous les mauvais coups sont permis.
Chère Magali, je ne suis pas du tout étonné de la réaction de cette cour suprême (pourvu qu’elle est à ce jour quelque chose de suprême) et je m’y attendais !
Je n’attends qu’une seule chose: Que le peuple Américain se révolte contre toutes ces tentatives et que la sécession face place à ces démocrates de M….. qui se croient aujourd’hui les maîtres des USA.
Je sais que beaucoup de citoyens américains ne sont pas dupe de la fraude électorale commise, organisée par les démocrates avec l’appui de la chine (covid19) et je sais que la révolution gronde fort dans certains états US. Tous les juges de la cour suprême sont vendus aux démocrates mais un revers de bâton les attend très surement et très rapidement…
Que vous dire, j’ai dû quitter la Californie en urgence et me réfugier en France, j’avais peur pour ma vie et celle de ma famille…j’i été menacé de poursuites et pire encore.
J’ai l’espoir que POTUS Donald Trump réagira comme il sait si bien le faire
Bien à vous
Daniel
Bonjour, votre témoignage m’a touchée et j’aimerais bien en savoir plus sur les persécutions qui vous ont forcés à quitter, avec votre famille, les USA pour la France. Et ce serait un honneur pour moi d’être en contact avec vous si vous l’acceptez. Merci pour votre commentaire très juste. Cordialement, Nat
Le pouvoir US, actuellement, me rappelle l’époque Mac Carthy, mais en bien pire, puissance 100.
la “justice” américaine vaut la française
inversion des valeurs !
Cour du Suprême mensonge !