Répondant à la remarque d’un fidèle lecteur de Dreuz, qui affirme à juste raison que “l’innovation doit être partout, mais sous des formes, des aspects, des audaces très différentes selon les situations,” j’ai décidé de vous faire part de la difficulté principale que je rencontre dans mon activité quotidienne.
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J’ai dirigé Dreuz pendant presque 3 ans après l’avoir racheté. Je n’étais pas prêt pour être rédacteur en chef ou éditeur, et j’ai jeté l’éponge. Mais en tant que journaliste, mon innovation consiste, chaque jour, à décider, parmi les centaines de dépêches, communiqués et informations que je reçois, celles qui vont le plus intéresser les lecteurs de Dreuz, celles qui ont le plus de chance d’être étouffées par les médias, celles qui provoquent un sérieux coup de canif dans la propagande et le mensonge.
L’innovation, à mon humble niveau de journaliste et analyste politique, consiste à faire chaque jour des arbitrages. C’est une discipline extrêmement difficile : perdre mon temps à creuser un sujet qui n’intéresse finalement personne ne me gêne pas du tout. Me tromper en ne couvrant pas un sujet parce que j’ai sous estimé sa pertinence me tarabuste.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Grand merci pour ce que vous avez fait et ce que vous faites, Jean Patrick.
Comme je vous comprends….c’est harassant.
Mais vous existez et c’est pour moi essentiel.
Merci.
Il ne faut pas confondre innovation et diversification. Et savoir dans quoi on est bon : tous les chefs d’entreprise avec lesquels nous avons travaillé parlaient de « coeur de métier ». Aucun n’auraient songé à faire autre chose, vous avez cette sagesse-là…
Cela m’étonnerait que vous étiez beaucoup de sujets essentiels en rapport avec la ligne éditoriale de Dreuz. En tout cas vous donnez de nombreux outils à vos lecteurs pour qu’ils décryptent l’actualité et le bruit médiatique qui l’entoure. On est dans le coup, avec vous JPG, contrairement à des tas de gens qui sont largués.
que vous ratiez (correcteur intempestif)
Je me suis cassé la tête pour remplacer le “étiez” et je n’avais pas trouvé
Mille excuses. Je me relis mais mon correcteur tire plus vite que son ombre.
J’ai exactement les mêmes contraintes que vous dans ma discipline. “Perdre mon temps à creuser un sujet qui peut ne pas me rapporter beaucoup d’argent ou en perdre ne me gêne pas du tout. Me tromper en ne couvrant pas un sujet qui peut me rapporter énormément d’argent parce que j’ai sous estimé sa pertinence me tarabuste.”
vous n’étiez certes pas prêt en “temps” que jounaliste car il vous fallait d’abord apprendre le français ! Quand on veut monter sur scène et faire un n° de strip-tease il ne faut pas avoir des prothèses mamaires !
Prosit baby !
J’apprends le français, mais ça me prend du temps.
C’est de le genre de remarque juste mais complètement inutile.
Ca ferait progresser quelqu’un dans la compréhension de quoi que ce soit?
Moi quand je commence mes phrases je commence par une majuscule.
Donc si vous voulez corriger l’orthographe des autres, commencez par écrire sans faire de fautes.
Santé Papy !
Mahler disait, je crois, qu’un artiste était un archer qui devait lancer sa flèche dans le noir et atteindre sa cible. Il y a un peu de cela dans l’interrogation qui est la vôtre sur le choix de tel ou tel sujet à traiter. Mais il est bon que la cible parle de temps à autre et dise si elle a ou non été touchée, et nous sommes là pour ça, cher Jean-Patrick. N’écoutez que vous-mêmes pour lancer vos flèches, je puis vous assurer que non seulement elles touchent juste presque toujours, mais que pour ma part j’en apprécie l’écriture, si vivante, souriante, légère, quand bien même la pointe en est acérée.