Les Américains moyens sont paisibles et équilibrés et ne s’intéressent à la politique que lorsqu’ils n’ont pas le choix.
Ces gens ne veulent pas entendre parler de la Théorie critique de la race, des transgenres ou du définancement de la police. Ils souhaitent vivre en paix, s’occuper de leur famille, préparer de bons petits plats et jouir de la vie. Pendant ce temps, les gauchistes radicaux qui veulent détruire la capitalisme et soumettre la société à leur idéologie socialiste, sont ceux qui se lancent en politique.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Robert J. Hutchinson, paru sur le site d’American Thinker, le 19 juin.
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Les gauchistes sont une minorité… alors pourquoi dominent-ils l’opinion publique ?
Tandis que les Américains s’apprêtent à célébrer le 4 juillet ( NdT: Le Jour de l’Indépendance des États-Unis ) post pandémie, le moment est venu de se demander pourquoi les éléments les plus extrêmes de l’extrême gauche ont pu prendre le contrôle des institutions américaines si rapidement – malgré les sondages qui montrent que l’écrasante majorité des citoyens s’oppose à l’agenda «woke» dans sa quasi-totalité.
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Durant la fête du 4 juillet, la cause profonde de ce cauchemar national sera exposée aux yeux de tous.
Je parle des barbecues traditionnels dans les arrière-cours.
Le barbecue est la clé herméneutique pour comprendre l’effondrement progressif de la société occidentale – pas seulement aux États-Unis, mais aussi en Australie, au Canada et dans de nombreux autres pays.
Il explique pourquoi les citoyens normaux assistent, impuissants, à la prise de contrôle des principaux ministères, des chefs d’état-major interarmées, des services de renseignement, de la quasi-totalité des universités, de nombreuses entreprises et d’une grande partie du système judiciaire par des hommes aux cheveux bleus, habillés en robe.
Tout se résume à l’influence.
La vérité est que les gens normaux, heureux et équilibrés ne s’intéressent pas vraiment à la politique – ou seulement lorsqu’ils y sont contraints par des émeutes dans leurs villes.
Les gens normaux de toutes les couleurs ne veulent pas vous dire leurs pronoms, castrer chimiquement leurs fils avec des médicaments bloquant la puberté, ou définancer la police. Ils ne sont ni oppresseurs ni opprimés.
Ils veulent simplement vivre en paix, assister aux matchs de foot ou de baseball de leurs enfants, et profiter des après-midi d’été pour faire des grillades…
C’est là que réside le problème : il s’avère qu’à de très rares exceptions près, les pires personnes de la planète – le genre de personnes qui étaient surveillantes au lycée et qui aiment créer et imposer des règlements mesquins à leurs camarades – se lancent en politique.
Ce sont les quelques privilégiés qui pensent que les lois et les règlements sont pour les autres, jamais pour eux-mêmes – les escrocs, les fraudeurs et les adultères qui se présentent aux élections au lieu de travailler pour gagner leur vie. Ce sont les Bill Clinton et les Gavin Newsom de ce monde. Nous disposons désormais de données scientifiques pour étayer cette intuition pleine de bon sens.
Dans un article fascinant de Substack ( NdT: une plateforme en ligne ), le politologue Richard Hanania fournit une montagne de preuves expliquant pourquoi, comme il le dit, « tout est gauchisé » – malgré le fait que, statistiquement parlant, il y a relativement peu de gauchistes et encore moins de progressistes «éveillés».
La raison la plus fondamentale est le barbecue – le fait que les gens normaux préfèrent faire des grillades plutôt que de protester, préfèrent s’amuser à lancer des ballons d’eau plutôt que des cocktails Molotov.
Il s’avère que manifester – crier, hurler, brûler des bâtiments – attire l’attention. Cela donne à la petite poignée de fanatiques une influence largement disproportionnée par rapport à leur nombre.
Un exemple frappant : Les lâches dirigeants de Target Corporation ont retiré de leurs magasins tous les exemplaires d’un livre critiquant les traitements « d’affirmation du genre » pour les enfants mineurs, en particulier les jeunes filles, lorsqu’une seule personne anonyme a tweeté pour protester.
Il a suffi d’un seul tweet pour que tous les exemplaires soient retirés.
Ce que Richard Hanania démontre, c’est que la gauche déjantée est pleine de fanatiques hurlants qui veulent désespérément « changer le monde » et sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs.
« La démocratie ne reflète pas la volonté des citoyens, elle reflète la volonté de la classe militante, qui n’est pas représentative de la population générale », explique-t-il.
Statistiquement, cela se voit dans le plus grand nombre de gauchistes qui font des dons à des causes politiques et se présentent aux marches, protestations et manifestations politiques. Ils se sentent tout simplement plus concernés.
M. Hanania souligne que si 74,2 millions d’Américains ont voté pour Donald Trump aux élections de 2020, mais seulement 3,7 millions ont fait des dons à sa campagne, contre 5,9 millions pour Joe Biden.
Ce fossé est encore plus important lorsqu’il s’agit de manifestations.
Si une université oblige ses étudiantes de première année à partager les douches avec des hommes plus âgés, comme le dicte apparemment le décret de Joe Biden, elle n’a pas à s’inquiéter de voir des armées de parents en colère venir occuper le bâtiment administratif.
Mais si elle ose maintenir ses politiques centenaires de «trans-exclusion», c’est précisément ce à quoi elle peut s’attendre de la part de phalanges d’hommes en robes aux cheveux bleus, encouragés par des gens comme Chris Cuomo et Don Lemon de CNN.
Quel groupe obtiendra ce qu’il veut ? Comme Yeats l’a dit : « Les meilleurs manquent de conviction, tandis que les pires / Sont pleins d’intensité passionnée. »
« Les conservateurs peuvent se dire qu’ils sont le parti des gens normaux, trop satisfaits et contents pour consacrer beaucoup de temps ou d’énergie à changer le monde », écrit M. Hanania. « Mais au final, le monde dans lequel ils vivent sera le reflet des préférences et des valeurs de leurs ennemis. »
Tout n’est pas perdu cependant.
Alors que l’extrême-gauche tente de plus en plus d’imposer ses politiques totalitaires à l’ensemble de la population, les Américains normaux et les boomers MAGA (les partisans de Donald Trump: Make America Great Again) commencent lentement à ouvrir les yeux sur la réalité de ce qui arrive à leur pays.
La récente explosion de protestations lors des réunions des conseils scolaires – menées par des parents en colère contre les programmes d’équité «antiraciste» imposés aux enfants dans les écoles – montre que l’activisme conservateur peut faire la différence.
Cela explique aussi pourquoi l’oligarchie américaine met tout en œuvre contre les manifestants du 6 janvier et les partisans de Donald Trump en général, prête à tout pour signaler à la moitié du pays qu’elle ne tolérera pas que des Américains normaux agissent de la même manière que les gauchistes – en faisant du grabuge, en vandalisant des bâtiments gouvernementaux, en luttant contre la police, etc.
Si les Américains ordinaires commençaient à faire autant de bruit que les gauchistes, alors l’agenda politique des oligarques se trouveraient menacé.
Et cela, ils ne peuvent pas le tolérer.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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Je suis multimilliardaire. Inutile de vous dire que j’adore le pognon et je fais tout mon possible pour en avoir de plus en plus.
Pour y arriver, je ne suis pas tout seul.
Avec mes potes, multimilliardaires comme moi, on a organisé des associations de défense de nos intérêts. On se réunit régulièrement en secret (cela ne regarde que nous) pour mettre en œuvre tous les moyens à notre disposition permettant de récolter le maximum de fric.
Il faut dire que nous possédons de grosses sociétés financières et d’énormes trusts internationaux.
L’ennui pour faire prospérer nos affaires, c’est qu’il faut pas mal de personnel.
Ces gens-là se montrent gourmands, surtout dans les pays occidentaux développés où il faut les payer comme ce n’est pas possible.
Alors on tâche d’automatiser et de robotiser au maximum.
Comme on ne peut pas tout faire d’un coup, il faut faire avec.
Le chômage est un bon truc, les gens ont peur de perdre leur emploi, alors ils ferment leur gueule!
Une autre astuce consiste à délocaliser : les habitants de pays sous-développés sont moins regardants pour les salaires, c’est très économique.
Bien sûr, ça râle dans les pays qui perdent leur industrie. Pour les rassurer, on leur vend des produits un peu moins chers (ils les achètent avec beaucoup moins de pognon car ils doivent cotiser pour les chômeurs mais ça, on ne leur dit pas).
On aime bien se mettre les politiciens qui gouvernent dans la poche.
Ces gens-là adorent la dépense publique et, pour cela, ils n’ont jamais assez d’argent. On leur en prête tant qu’ils veulent, ils deviennent ainsi nos obligés et on les tient par le porte-monnaie.
On leur donne un petit coup de main pour leurs dépenses: c’est tout bénéfice pour nous et l’on s’en met plein les poches avec les dépassements de budget!
De toute façon, il faut faire en sorte que les États ne soient pas trop puissants, car on ne sait jamais. C’est pourquoi un truc comme l’Union de l’Europe nous arrange bien.
À Bruxelles, on échange de bons procédés avec les députés européens.
Avec l’aide du mondialisme, que l’on pousse à fond, on fait entrer en Europe tout ce que l’on veut, marchandises aussi bien que personnes, c’est juteux.
En particulier, l’invasion des migrants nous est bien utile car, d’une part ça augmente le chômage, et d’autre part, ça procure du personnel bon marché pour les emplois que l’on ne peut pas délocaliser.
Alors on aide financièrement les ONG pour permettre à leurs bateaux de les récupérer en liaison avec les passeurs.
Par ailleurs, il y a un bon truc qu’on exploite à fond, c’est le réchauffement climatique.
Personnellement, je n’y crois pas beaucoup, mais qu’est-ce qu’on ramasse comme pognon avec les éoliennes!
Un autre bon truc, ce sont les petites guéguerres: ça consomme du matériel et des munitions à gogo, ça coûte de plus en plus cher et c’est très bénéfique.
Vous voyez, avec notre argent on peut faire beaucoup de choses; notre désir, c’est d’étendre notre pouvoir au maximum.
Notre objectif est de parvenir à dominer le monde, c’est pourquoi je lutte avec mes amis contre tout ce qui pourrait s’opposer à notre projet.
Il ne faut pas, disais-je, que les États soient trop puissants. Mais le mieux, c’est de pousser au maximum les candidats favorables à nos affaires en ne comptant pas l’argent nécessaire pour en faire la pub pendant les campagnes électorales et de diaboliser les opposants trop patriotes.
On combat les religions qui ne nous sont pas favorables et, d’une manière générale, on s’efforce d’affaiblir tous les corps constitués qui pourraient nous être plus ou moins hostiles comme les associations ou les familles traditionnelles: la politique libérale-libertaire a du bon car elle abrutit le peuple.
Je n’aime pas les classes moyennes; elles ont emmagasiné beaucoup trop de richesses. Je trouve que l’argent est bien mieux dans ma poche que dans la leur. À elles l’enfer fiscal et à nous les paradis fiscaux!
Ah oui, j’oubliais, on a trouvé un bon moyen pour endormir la méfiance du peuple: les médias.
On les achète tous et, grâce à eux, on fait croire aux gens que tout est fait pour leur bien en nous appuyant sur les droits de l’homme qu’on arrange à notre sauce et, grâce à la méthode Coué, ça marche!
Maintenant que vous me connaissez mieux, à votre bon cœur m’sieurs dames!
De la part de Richard Crésus.
Ça me fait même pas rire, voilà !
C’est pas faux. C’est même très vrai mais quel cynisme ! C’est exactement pour ça que je suis séparatiste car tout est faux-semblant: état, capitalisme de copinage, media, démocratie, écologie, UE, mondialisation, ONG, droits de l’homme (voir les “faux droits” qui n’ont rien à voir avec les droits de l’homme), etc. Mais tout ceci est donc anti-libéral ! C’est là qu’est la contradiction et l’incohérence du post.
C’est bien comme ça que ça se passe ! J’arrive encore à en rire, je ne devrais pas…
La “brazilification” a dû servir de modèle(?) aux milliardaires dont le management est résumé par Alexis Levy.
Grâce à ma femme je suis devenu millionnaire. Avant j’étais milliardaire.
Dans son livre “hitler ma dit”, Hermann Rauschnnings rapporte, entre autres, cette phrase qu’hitler aurait prononcée : “Les gens sont, pour la plupart, timides et il faut savoir en profiter”.
“m’a dit”
C’est comme l’abstention : ne pas voter, c’est voter pour ses ennemis…
Comme quoi les vaches qui regardent le train passer ne se rendent pas compte du danger qui les guettent…
Si tu ne t’occupes pas de la politique, elle s’occupera de toi (citation de je ne sais plus qui)
La politique c’est comme l’économie, personne ne veut s’y intéresser mais cela concerne tout le monde. Perso j’ai du mal à prendre mon bâton de pèlerin pour aller au café du coin commencer une campagne…
Va falloir que ça change, c’est dit !
Article très pertinent. Merci pour la traduction
Cet article est très intéressant et reflète une des interrogations sociétales depuis quelques années.
Au XXè siècle, on savait qu’il suffisait de 30 à 35% d’électeurs pour obtenir le pouvoir de manière démocratique et c’est peut-être le moins mauvais processus.
Mais au XXIè siècle, les minorités, même les micro-minorités (et même une seule personne dans l’exemple donné par Magali Marc) peuvent imposer leur loi !
Il faut combattre ça, bien évidemment !
Mais au delà, il faut comprendre pourquoi un “décideur X” prend la décision de suivre l’avis d’une micro-minorité ?
Dans l’exemple simple de l’héritier d’Agatha Christie qui décide de changer le nom du roman “les dix petits nègres”, quelles influences subit cet héritier pour décider de modifier le nom du roman au mépris de tous les fans – ou simples lecteurs – que ce changement déplait, sidère et/ou hérisse ? Qui est venu frapper à sa porte, ou à la porte de l’éditeur ?
Ceux qui font la loi aujourd’hui, ce sont ceux qui ont le plus grand pouvoir de nuisance, et notamment celui de régner par la peur.
En fait il s’agit de voyous bien organisés pour s’attaquer en meute à la masse des individus isolés. En sociologie, on appelle cela la capacité à former une coalition.
C’est la méthode utilisée par les mafias
Ou par les bandes de racailles qui s’en prennent toujours à dix ou vingt pour tabasser une ou deux personnes.
Les gens ordinaires sont bien plus nombreux, mais quand ils sont
agressés, ils se défendent isolément, sans se regrouper et s’organiser
collectivement, en contre-meute
La comparaison est d’autant plus pertinente que les gens ordinaires s’en remettent à la loi et aux autorités, police, Justice, législateur, Administration pour les défendre, j’ai envie de dire naïvement. Ils sont légalistes, et donc ne s’organisent pas en groupe.
Si les autorités les abandonnent, ils sont livrés à eux-mêmes, et sont sans défense contre les méchants. Ils sont comme le banc de poisson anonyme face aux prédateurs.
Vous me direz qu’il suffit de s’organiser : le problème est que les mafias intallées font tout pour l’empêcher. Voir l’exemple de Génération Identitaire, et toutes les persécutions judiciaires d’une magistrature complice finalement des mafias gauchistes (élargissement du délinquant Herrou, par exemple).
En conclusion, ce qu’il faut comprendre, c’est que nous sommes rentrés dans une ère de mafiocratie.
Ceux qui votent démocrates sont tout simplement influencés par la plupart des enseignants, professeurs d’université, syndicalistes et médias.
Je n’y crois pas.