Publié par Abbé Alain René Arbez le 13 juin 2021

Albert Decourtray est né en 1923 dans le Nord de la France. Il est ordonné prêtre en 1947. Nommé évêque par Paul VI en 1971, c’est Jean Paul II qui le nomme archevêque de Lyon en 1981. En 1985, il est créé cardinal. Elu à l’académie française en 1993, il décède en 1994. C’est le cardinal Lustiger qui le remplace en 1995.

Tout le ministère d’Albert Decourtray est marqué par les relations avec les juifs. Spécialiste de la Bible, il met en valeur les enjeux décisifs des retrouvailles entre frères du premier et second testament et encourage toutes initiatives en ce sens.

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Il ouvre les archives du diocèse de Lyon aux historiens étudiant la période de la seconde guerre mondiale et participe activement à l’enquête sur le tortionnaire Paul Touvier et sur ses complicités internes à l’Eglise. En compagnie du cardinal Lustiger, il organise à Genève une mission de médiation au carmel d’Auschwitz, démarche qui aboutit laborieusement au retrait des carmélites occupant ce lieu spécifique de mémoire juive. Il intervient vigoureusement contre la position du primat polonais, le cardinal Glemp, qui refusait de finaliser le retrait convenu avec le St Siège et appuyé par Jean Paul II lui-même. Le cardinal Decourtray est un précurseur de la repentance exprimée officiellement par le même pape en l’an 2000 lors du jubilé et de son mémorable voyage à Jérusalem.

Voici une invitation à la prière composée par Albert Decourtray cardinal archevêque de Lyon :

« Nous prions le Seigneur aux intentions des juifs, en nous souvenant des milliers d’enfants juifs qui sont morts dans les camps, uniquement du fait qu’ils étaient des enfants juifs.

Nous nous souviendrons qu’en France même, beaucoup ont été fichés, raflés, parqués dans des camps de transit, avant d’être livrés à la milice et à la gestapo pour être déportés dans des wagons à bestiaux vers les camps d’extermination où ils ont été torturés, tués, gazés, brûlés, leurs cendres dispersées, privés à jamais de sépulture.

Souvenons-nous dans notre prière qu’ils ne sont pas morts pour Dieu – beaucoup n’étaient pas en âge de le connaître. Ils sont morts simplement à cause de leurs noms, les noms bénis de son peuple choisi, qui les ont désignés pour la mort à des hommes qui avaient décidé de détruire à jamais le peuple de la Révélation, de l’Election, de l’Alliance, de la Loi du Sinaï et de la Promesse, le peuple des saints Patriarches, des Juges, des Rois, des Prophètes ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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