Source : Bvoltaire
La Une de Libération, attaquant CNews et le projet de rapprochement avec Europe 1 avec pour titre « le spectre de la bande FN », démontre, si c’était nécessaire, à quel point certains médias et certains journalistes se pensent détenteurs et gardiens de la seule vérité, depuis des années. La réalité est tout autre : plus sectaires qu’eux, tu meurs. Sous couvert d’anonymat, pour éviter les représailles démocratiques, un de nos confrères, qui au cours de ces trente dernières années a travaillé pour les plus grands médias, nous dévoile le dessous des cartes
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« Comment parler du Front National sans inviter un de ses représentants ? »
En 1998, encore jeune journaliste, cette question lancée à la cantonade par le directeur de la rédaction d’une radio périphérique lors de la « conf du matin » m’a tétanisé. Sans aucune précaution oratoire, sans justifier à un seul moment ce choix éditorial d’une gravité, quand on y songe, extrême, un « faiseur d’opinion » décidait qui avait le droit ou non de passer sur son antenne. A l’époque, déjà, c’était les régionales. Personne n’a moufeté, chacun y allant de sa solution : faire parler les associations anti-racistes, inviter un politologue ou un démissionnaire critique du parti de Jean-Marie Le Pen. Finalement, après quelques minutes d’échanges surréalistes, seul le chef du service politique osera dire que « tant que ce parti est autorisé, nous sommes en démocratie, il faut recevoir ses candidats ». L’intervieweur attitré refusant l’exercice, comme tous les anchormen et présentateurs, il s’y collera à sa place
Phillippe Ballard, ancien journaliste vedette de LCI et aujourd’hui tête de liste du RN à Paris, me racontait récemment avoir vécu exactement la même chose à plusieurs reprises au cours de sa carrière. Et avoir été le seul à accepter, lui aussi, de réaliser l’interview de Jean-Marie Le Pen sur une autre radio nationale, dont les journalistes étaient eux aussi adeptes du boycott démocratique. En réalité, cet épisode a été rejoué 100 fois dans la plupart, ou plutôt, dans toutes les rédactions, au cours des vingt à trente dernières années.
Un mot de travers dit ou écrit par un journaliste de droite, et c’est la porte
A France Inter, le grand chroniqueur judiciaire François Foucart, chevalier de la Légion d’honneur, du Mérite, et Croix du Combattant, se faisait bâcher des jours durant par ses confrères avant et après un passage à l’antenne de Le Pen. Un autre journaliste, soupçonné de sympathies pour « l’extrême-droite » par le chef du service politique de son média, qui recevait sans états d’âme au bureau la prose du PS dont il était adhérent, passait dans son dos en lui glissant à l’oreille « nous, les fachos, on leur coupe les couilles ».
Plus sournoisement, que ce soit en « conf de rédac », que ce soit dans les brèves, papiers, flashs radio, le choix du mot juste, entendez, du mot politiquement correct, est un impondérable depuis que je fais ce métier. Une fois, en 48 heures, j’ai vu comment toute une rédaction pouvait se mobiliser pour faire virer un pigiste qui avait parlé de « manifestants pro-vie » pour désigner des manifestants anti-avortement ! La Doxa, c’est de dire au minimum « les opposants à la loi Veil », « des militants d’extrême droite », des « adversaires du droit des femmes à disposer de leur corps ». Mais pas des « manifestants pro-vie ».
90 % d’apprentis journalistes se disent à gauche dans les écoles
Bien évidemment, dans les rédactions « main stream », cette auto-censure est permanente. Et si un pigiste a le malheur de mettre un pied de côté, soyez certains que la Société des Rédacteurs (SDR) et que les syndicats ne se battront pas pour lui sauver sa place, mais pour exiger son départ !
Le plus fou, c’est la présidentielle, à chaque fois. A ce moment là, il faut redoubler de vigilance pour ne pas se faire « cramer ». Et quand on organise un simulacre d’élections à la cafète, le résultat est connu d’avance. Quelques rares voix se portent sur le candidat de la droite parlementaire, mais l’essentiel vote à gauche, à l’extrême gauche, ou écolo. Une fois, un bulletin Front national a été glissé dans l’urne. Tout le monde a traqué celui qui était derrière ce vote. Démasqué, il a été sauvé par le fait qu’il était de notoriété publique homosexuel et que son lynchage pour des raisons politiques aurait pu être transformé en lynchage homophobe. Pour se justifier, il a expliqué que c’était ce que votait sa famille. Dans les écoles de journalisme, qui organisent aussi des élections pour s’amuser, les scores sont sans appel. 90 % pour les candidats de gauche.
Alors, aujourd’hui, que les “gardiens du Temple” agonissent d’injures sans plus aucune retenue leurs confrères dévoile leur vraie nature. Et au final, la sanction, c’est l’audience. Libé n’a plus de lecteurs depuis longtemps, ses journalistes sont payés à la fin du mois par le grand capital qu’ils feignent de détester mais qui remplit leur frigo. Le BFM TV de Fogiel dévisse. Souhaitons longue vie à Europe 1 qui va manifestement revenir bientôt à ses origines, une radio impertinente, libre et populaire !
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J’imagine que cet esprit de délation doit régner à la
perfection en Corée du Nord, Gaïa Dreuz.
En France, l’on se gargarise de “diversité”, mais cela
ne concerne pas la diversité d’opinions.
Et lorsque l’on écoute les présentateurs de bulletins
d’information, l’on sent l’effort constant qui est fait
pour se surveiller soi-même, et ne pas s’éloigner de
la novlangue.
MENSONGES, TRAITRISES, CANIVEAU ET BOUCHE COUSUE…
Je ne trouve même plus de mots pour décrire l’état de délitement, de corruption, de sauvagerie, de décadence, de stalinisation de la France. NON ce pays n’est pas une vraie démocratie, elle n’en a que le nom, elle en a l’air mais ça n’en est pas une, comme la pub pour canadadry.
Grâce à Dreuz et ses excellents analystes, et à certains chroniqueurs lucides de Cnews j’ai ma bouffée d’oxygène quotidienne indispensable.
Merci d’exister
Moi j’ai arrêté d’écouter Europe 1 dont je ne supportais plus le gauchisme. Maintenant, cette radio virerait vers la droite ? Yesssss ! Comme quoi les lois du marché sont le reflet fidèle de l’évolution des mentalités.
Quand un algérien a sauvagement agressé un livreur noir et proféré des injures obscènes et racistes à l’encontre d’une femme noire qui assistait à la scène, France Inter et France Info ont parlé d’un “individu raciste”, jamais d’un arabe ni d’un algérien ! Dans les débats (toujours des intervants de gauche ou d’extrême gauche), le RN n’est jamais évoqué autrement que comme un “péril” ou un “danger” sans qu’il puisse répondre car on n’invite jamais ses représentants ou sympathisants: Quand j’ai appelé la chaîne pour protester, mon interlocuteur m’a dit “d’aller me faire foutre” avant de me raccrocher au nez:
S’IL DEVAIT Y AVOIR UN AUTHENTIQUE, INDISPENSABLE ET VITAL FRONT RÉPUBLICAIN CE SERAIT CELUI QUI FERAIT BARRAGE AUX TRAÎTRES, CRIMINELS , FACHOS ET ISLAMO-COLLABORATEURS DE LFI ET EELV QUI PRATIQUENT L’INTELLIGENCE AVEC L’ENNEMI ET SOUTIENNENT LES NAZIS DU HAMAS.
Les médias mainstream c’est un pour tous, tous pourris dès l’instant où on est pas de leurs bords: “L’Aberration et L’Immonde” en sont les premiers représentants: Et ils continuent d’exister à coup de subvention payées par les contribuables, comme l’est France Intox également:
Faites ce que je dis mais interdit de faire ce que je fais!!!
cnews est d’extrême droate car la chaine est regardée
libération est libre d’opinions car ils ne parviennent pas à être acheté par des lecteurs!
L’auto-censure c’est pire que la censure car l’auto-censure vous apprend à vous conditionner vous même c’est une atteinte à la liberté de penser et de réflexion.
Vive Dreuz.info !
God save France !