Source : lesobservateurs
On sait quelle ampleur avait prise la piraterie barbaresque en Méditerranée et le péril qu’elle faisait courir aux populations riveraines, au point que la prise de la Régence d’Alger par la France, en 1830, fut approuvée et accueillie avec soulagement par toute l’Europe. Même si une cousine de la future impératrice Joséphine, la Créole Aimée Dubuc de Rivery, qui avait pris place sur un bateau pour la Métropole, vit le navire arraisonné et ses passagers vendus en esclavage, elle-même étant destinée au harem du sultan de Stamboul, on sait moins que cette piraterie fut presque aussi active dans l’Atlantique. À partir des côtes marocaines furent ainsi razziés aux XVIIe et XVIIe siècle non seulement des Britanniques mais aussi des Scandinaves, des Islandais, des colons du Groenland et même des Américains.
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Après de longs recoupements, Giles Milton estime à plus d’un million le nombre des esclaves occidentaux dont une infirme minorité put recouvrer la liberté, grâce au versement d’une rançon ou par évasion — cas du Cornouaillais Thomas Pellow, enlevé en 1715 à l’âge de onze ans, enfin libre vingt ans plus tard et dont l’autobiographie publiée en 1740, après son miraculeux retour en Angleterre, sert à l’auteur de fil conducteur.
À l’époque comme aujourd’hui en Afghanistan et surtout en Afrique (qu’on pense à la Somalie, au Mali où croupissent plusieurs Français), la prise d’otages occidentaux était pratiquée à grande échelle pour obtenir d’abord d’extravagantes rançons, surtout quand ces otages étaient de hauts personnages, mais aussi pour obtenir aussi des appuis politiques et des retournements d’alliances. Ainsi le Maroc multiplia-t-il au début du XVIIe siècle les razzias d’Anglais dans le dessein d’obliger le roi Jacques Ier Stuart à attaquer l’Espagne.
Une main-d’œuvre à bon marché
Mais la cause principale était évidemment de se procurer au moindre coût une énorme main-d’œuvre. Celle-ci étant par exemple nécessaire à la réalisation des projets pharaoniques du sultan alaouite Moulay Ismaïl qui régna de 1672 à 1727 et dont l’obsession était de surpasser Louis XIV, qu’il sommait d’ailleurs de se convertir à l’islam… Ce qui n’empêchait d’ailleurs pas ce fervent musulman de se saouler rituellement pour fêter la fin du ramadan ! Pour que son ensemble palatial de Meknès, avec notamment le Dar el-Mansour, « haut de plus de cinquante mètres », fût infiniment plus vaste et plus imposant que Versailles, le monarque avait donc besoin d’une masse d’ouvriers mais aussi d’artisans, de contremaîtres et d’architectes que seuls pouvaient lui procurer les pirates écumant les côtes européennes. Selon l’historien arabe Ahmad al-Zayyani cité par Milton, il y eut simultanément à Meknès jusqu’à 25 000 esclaves européens, soit une population « à peu près égale à celle d’Alger ».
Certes, il y avait un moyen pour les captifs d’adoucir leur servitude : embrasser l’islam, comme l’avait fait le renégat hollandais Jan Janszoon, devenus l’un des plus redoutables et des plus riches chefs pirates sous le nom de Mourad Raïs. Mais la foi étant encore si grande et si profonde à l’époque, bien peu s’y résolurent, préférant l’enfer sur terre à l’Enfer au Ciel.Esclavage interview Pétré-Grenouilleau
Car c’est bien la géhenne que ces malheureux subissaient sous la férule d’une sanguinaire Garde noire, qui terrorisait autant qu’elle surveillait. Ces Noirs, « d’une hauteur prodigieuse, d’un regard épouvantable et d’une voix aussi terrible que l’aboiement de Cerbère » selon l’ancien esclave français Germain Moüette, n’hésitaient pas à recourir aux châtiments les plus extrêmes, voire à la peine capitale, à l’encontre des prisonniers rétifs, ou simplement trop malades et donc incapable de fournir le labeur exigé d’eux malgré les rations de vin et d’eau-de-vie procurées par les juifs, courtiers habituels entre les pirates et Moulay Ismaïl.
Non content de procéder aux pires profanations — après la prise de la place-forte espagnole de la Memora en 1688, le souverain alaouite se fit apporter les statues de la Vierge et des saints afin qu’il puisse « cracher sur elles » avant de les faire briser— Moulay Ismaïl prenait grand plaisir au spectacle de la torture. Selon le récit de Harrison, ambassadeur anglais venu négocier le rachat de ses compatriotes et surtout des femmes, le sultan, qui se déplaçait volontiers sur un « char doré, tiré non par des chevaux mais par un attelage d’épouses et d’eunuques », pour la plupart européens, « faisait battre les hommes presque à mort en sa présence, certains sous la plante des pieds et il les forçait ensuite à courir sur des cailloux et des épines. Certains des esclaves avaient été traînés par des chevaux jusqu’à être mis en pièces. D’autres avaient même été démembrés alors qu’ils étaient encore vivants, leurs doigts et orteils coupés aux articulations ; bras et jambes, tête, etc. »
Un traitement sadique que ne subirent jamais les victimes de la traite triangulaire. « Etre esclave en Géorgie, voilà le vœu d’un ouvrier lyonnais », devait d’ailleurs écrire l’humoriste français Alphonse Karr à la veille de la guerre de Sécession. Certes, tous les « captifs en Barbarie », et notamment au Maroc, pays dont on nous dit être de haute civilisation et profondément humaniste, ne furent pas traités de manière aussi inhumaine. Comme dans d’autres camps, plus récents, beaucoup succombèrent non sous les coups ou la question, mais du fait d’épidémies décimant des organismes affaiblis par la faim, le froid des nuits d’hiver et surtout une promiscuité immonde, les esclaves regroupés dans des cellules surpeuplées vivant dans leurs immondices.
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Mais, selon le narratif “à la mode”, “les blancs sont méchants / les colorés sont gentils” …
La stupidité de toutes ces idéologies néo-marxisantes dont le seul objectif (il suffit de prendre un tout petit peu de recul pour comprendre) est de diviser pour régner (souvenez vous : ils étaient “la fraction la plus éclairée du prolétariat“, aujourd’hui, ils sont “woke“) est extrêmement grossière. Mais cela fonctionne. Ils sèment la haine chez les sots pour s’en faire les chefs. Et ça marche ! Allez comprendre !
Hier, outil au service d’HITLER, leur racisme viscéral les conduit à vous traiter de NAZI, quoique vous fassiez ou ne fassiez pas …
il y a le garde des sots
la barbarie n’est pas récente, ne plaignons pas les ottomans -musulmans d’avoir pillé des milliers ‘esclaves pour servir de travailleurs et d’assouvissement du sexe , sachant que les hommes étaient castrés. Ne parlons pas d’esclavagisme, parlons de barbarie d’où qu’elle vienne
A lire aussi, d’Antoine Galland : “Histoire de l’esclavage d’un marchand de la ville de Cassis, à Tunis” (éd. La Bibliothèque, Paris, 1992/1993), disponible entre autres dans les Bibliothèques de la Ville de Paris.
Vaut son pesant de cacahuètes…
L’esclavage est le système économique de l’islam:
Ayant vécu au Maghreb, je peux imaginer les horreurs infligées aux non-musulmans ! Et la discrimination supplémentaire si le destin ne vous avait pas doté d’un physique avenant ! Après la prise d’un galion chrétien, les Arabes, passés maîtres dans l’art de la torture après les Chinois, ne s’embarrassaient pas des vieux qu’ils balançaient à la mer ! Les jeunes femmes de la noblesse étaient monnayées ou venaient grossir les harems après avoir été converties de force ! Les autres étaient vendues comme esclaves-domestiques dans des maisons bourgeoises où elles subissaient toutes les bassesses ! Les hommes étaient voués à l’humiliation suprême : la castration ! Plutôt la mort que de subir un sort pareil !
Chut !… il ne faut surtout pas en parler voyons…
Les seuls esclavagistes sont ces sauvages d’occidentaux qui trafiquèrent, colonisèrent et exploitèrent ces pauvres arabes.
Nos zélites ont la mémoire non seulement courte mais extrêmement sélective.
Nos élites connaissent la vérité mais font semblant de l’ignorer parce qu’ils ont peur des musulmans . Ils croient qu’en faisant semblant d’ignorer les horreurs commis par les muzzs , ils seront épargnés .
Nos dirigeants sont toujours habités par l’esprit munichois .
ils seront épargnés ????
ils le croient mais qu’est il arrivé aux idiots utiles d’iran ? ils ont élu un moudjahidine du peuple comme président de la république puis une fois khomeini sur de son pouvoir, ils ont pendu ceux qui ne s’étaient pas exilés assez vite, d’ailleurs la plupart sont venus en france, terre d’asile plus que généreuse
Non, vous vous trompez, les mechants c’est nous…
Ils le disent dans les manifs et aucun politique ne repond,
trop peur de perdre des potentiels electeurs:
Dans le titre il fallait lire au 17ème et 18ème siècles.