Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 juillet 2021

J’apprends que depuis fin mai, plus de 400 étrangers qui violent les lois d’immigration, observent une grève de la faim dans une église de Bruxelles afin d’obtenir le droit de séjourner en Europe. 

J’apprends cela, et je me pose des questions, des questions toutes simples, parce que je suis un homme simple. Des questions que tout un chacun devrait se poser. Des questions que les journalistes ne posent pas, parce que moins vous en savez, moins vous faites attention, plus vous votez comme ils veulent que vous votiez. Et je dois tirer mon chapeau à mes confrères : leur stratégie marche vraiment très bien.

Donc.

  1. L’église du Béguinage à Bruxelles et les locaux de l’Université Libre de Bruxelles sont occupés depuis février par des émigrés illégaux.
  2. Ils exigent du gouvernement belge une «régularisation collective», au prétexte qu’ils ont des années de séjour en Belgique, et ont participé à la vie économique du pays.
  3. Comme rien n’avance et que les politiques sont ce qu’ils sont, des beaux parleurs qui vous roulent dans la farine et n’ont ni courage ni pois chiche dans la tête pour diriger un pays efficacement, ces clandestins ont commencé une grève de la faim le 23 mai.
  4. D’après RFI, qui a sans doute réussi à arracher une larme ou deux aux neuneus, ils sont entre 430 et 470 qui ne mangeraient pas.
  5. Ce sont des Marocains et des Algériens, vraisemblablement des musulmans et ce n’est pas un détail sans importance. Ce sont des migrants économiques, et le secrétaire d’État à la Migration, Sammy Mahdi, refuse toute régularisation de groupe.

Et donc :

  1. Pourquoi se sont-ils réfugiés dans une église et pas dans une mosquée ? Les journalistes sont trop corrompus pour leur poser la question. J’aimerais bien avoir leurs explications. J’aimerais bien leur demander s’ils aiment les chrétiens et respectent la chrétienté, car ils viennent de pays où cette religion est strictement limitée.
  2. Quelle sorte de haine extrême les habite, quel poison ont-ils dans la tête, pour venir chercher asile, travail, source de revenus pour eux et leur famille, trouver asile, travail et source de revenus pour créer ou soutenir leur famille, et dans le même temps cracher, détester, vomir l’Europe et les Européens ? Toutes les immigrations que j’ai connues depuis les juifs d’Europe centrale, les Polonais, en passant par les Italiens, les Espagnols et les Portugais, pour terminer avec les juifs d’Afrique du Nord dans les années 60 étaient reconnaissantes de pouvoir faire leur trou – et n’a pas été facile pour tous : les juifs d’Afrique du Nord ont été méprisés, les Italiens ont fait l’objet d’un racisme dégelasse – surtout des communistes français, et j’en passe. Ils se sont tous intégrés, ils ont tous aimé la France, la Belgique, où ils ont travaillé, dur, sans rien demander.
  3. C’est dans la nature humaine d’aller chercher fortune ailleurs lorsque les conditions de son pays d’origine sont ou deviennent difficiles, les migrants économiques font le monde. Voir sa famille crever de faim sans rien faire est un crime, pour un chef de famille. Arriver à l’âge adulte sans aucune perspective de travail est tragique, et pour partir vers des cieux plus favorables, il faut du courage, il faut prendre des risques, il faut trouver les ressources en soi pour s’assumer. Et c’est très louable. Mais attendez un peu, ce n’est pas si simple… Parce qu’une fois sur place, ils ne disent pas merci, ils réclament. Et ça, ça annule toute la noblesse de leur prise de risque.
  4. Certains de ces illégaux sont là depuis des années. Ils auraient, disent-ils, contribué à l’économie du pays.
    1. De deux choses l’une : ou la Belgique a du chômage, ou elle a besoin de main-d’œuvre importée, c’est l’un ou l’autre, ça ne peut pas être les deux à la fois.
    2. Si elle a trop de chômage, comment ont-ils trouvé du travail ? Quelque chose ne va pas. S’il y a trop de chômage, de quoi ont-ils vécu ? Pourquoi le pays ne les a-t-il pas renvoyés chez eux ? Et pourquoi, s’il n’y a pas de travail, continuent-ils à venir ? Pour les aides sociales ? Alors pourquoi les dirigeants du pays, s’ils ne veulent pas les régulariser, ne modifient-ils pas les lois afin que ces aides sociales ne soient pas un aspirateur à migrants ? Ils n’en veulent pas, et ne font rien pour les dissuader de venir, rien pour les régulariser, et rien pour les renvoyer. En un mot, ils ne font rien. Surtout, continuez à leur confier la gestion du pays et à voter pour eux.
    3. Et si la Belgique est en situation de plein emploi et a besoin d’immigrés, pourquoi le gouvernement ne leur a-t-il pas donné des cartes de travail renouvelables, au lieu de laisser pourrir la situation ?

Ces questions, c’est à la télévision qu’elles devraient être posées. C’est de l’information. Réveillez-moi à vingt heures.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous