Publié par Gilles William Goldnadel le 27 juillet 2021

Alors que la quatrième conférence de Durban se tiendra à New-York en septembre prochain, l’essayiste Gilles-William Goldnadel rappelle les idées qui ont présidé à sa création en 2001.

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Les États-nations occidentaux ont bon dos et mauvaise presse. Les aréopages internationaux sont intouchables. L’idéologie anti-nationale et anti-occidentale veille au grain. Cracher sur la France, sur la Pologne ou sur Israël et vous serez plébiscités.

Critiquer l’ONU ou les O.N.G. et vous serez vilipendés.

Il faudra me donner un exemple d’une action efficace de l’ONU ou de l’OMS ces dernières années. En revanche j’ai des contre-exemples à revendre.

C’est ainsi qu’il est en train de se commettre à l’ONU, dans l’ignorance des Français, une pitoyable cochonnerie. Il est en effet prévu le 21 septembre prochain à New York, l’organisation de la quatrième conférence de Durban sous l’égide des Nations Unies. Le simple fait de prévoir la possibilité de la tenue d’une conférence qui porte le nom d’une conférence qui devrait être maudit tient tout simplement de l’infamie.

Attaques de membres d’associations juives en pleine rue, vente publique des protocoles des Sages de Sion, discours négationnistes, association de l’État juif au nazisme.

Gilles-William Goldnadel

Ceux qui s’intéressent aux affaires du monde n’ont en effet pas oublier les événements qui se sont déroulés en septembre 2001 lors de la première conférence qui se déroula dans cette jolie ville d’Afrique du Sud.

Attaques de membres d’associations juives en pleine rue, vente publique des protocoles des Sages de Sion, discours négationnistes, association de l’État juif au nazisme. Lors de la Conférence proprement dite, une résolution fut votée, dite «Déclaration de Durban» qui considéra Israël comme un État raciste et qui fut le seul État condamné par l’assemblée.

On peut donc considérer qu’à Durban, la résolution onusienne de 1974 assimilant le sionisme au racisme et qui fut abrogée officiellement en 1994 fut à nouveau portée sur les fonts baptismaux du Mal international.

À Durban II en 2009, le seul chef d’État présent, le président de la République islamique d’Iran Mahmoud Ahmadinejad, reprit la même antienne. Mais cette conférence fut boycottée par l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, le Canada, la République tchèque, l’Allemagne, Israël, Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et la Pologne, ainsi que par les trois membres permanents démocratiques du Conseil de Sécurité de l’ONU : les États-Unis, le Royaume-Uni… et la France.

Durban IV a donc pour objectif officiel autant que criminel de parachever la délégitimation d’Israël et de valider de nombreuses formes d’antisémitisme.

Gilles-William Goldnadel

Il se trouve qu’il s’est passé en catimini un événement aussi exceptionnel qu’écœurant: l’ONU a approuvé l’organisation d’une quatrième conférence à New York en septembre 2021 en précisant que la conférence «adoptera… une déclaration politique» visant à «la mise en œuvre complète et effective de la déclaration de Durban». Tous les documents préparatoires en vue de cette conférence de Durban IV insistent sur cette «mise en œuvre complète» de la déclaration de Durban.

Durban IV a donc pour objectif officiel autant que criminel de parachever la délégitimation d’Israël et de valider de nombreuses formes d’antisémitisme, y compris la négation de la Shoah.

La conséquence inévitable autant que tragique d’un tel processus serait de décriminaliser et même de justifier les agressions israéliennes et antijuives (guerre conventionnelle, préparation d’une guerre non conventionnelle, terrorisme, boycott) et de criminaliser les éventuelles ripostes, militaires ou politiques à ces agressions.

Dans le même temps, Durban IV accentue son militantisme «antiraciste» contre l’ensemble des pays occidentaux.

Les documents préparatoires insistent en effet sur une politique mondiale «de réparation, de justice raciale et d’égalité pour les personnes d’origine africaine». Et donc sur l’officialisation d’une «indemnisation» de l’Afrique et du monde noir en général sur des critères raciaux en raison des «crimes contre l’humanité» de l’esclavage et la colonisation. Les Occidentaux blancs étant évidemment présumés les seuls dans l’histoire d’avoir commis de tels crimes ou à être ou avoir été coupables de racisme.

La détestation d’Israël et des blancs vont désormais de pair.

Gilles-William Goldnadel

Cette politique, selon ces documents préparatoires, pourrait conduire éventuellement à des poursuites en justice. Cela revient à avaliser officiellement l’idéologie anti-Blanc, contraire à la charte des Nations unies, à la Déclaration universelle des droits de l’homme, à la Déclaration européenne des droits de l’homme et aux traditions universalistes de la France.

Article après article, je montre depuis des années que la détestation d’Israël et des blancs vont désormais de pair.

Il se trouve que des pays tels que la République tchèque, l’Autriche, l’Australie, Canada, la Hongrie, Israël, les Pays-Bas, Royaume-Uni et les États-Unis et samedi l’Allemagne ont décidé de ne pas participer à cette cochonnerie, alors que la participation de la France est toujours prévue.

Le président de la République va-t-il en conséquence cautionner l’antisémitisme et le racisme anti-Blanc en même temps qu’il les dénonce? Prier pour la France en même temps que participer à une messe qui la maudit? Il pourrait s’en mordre les doigts.

Parallèlement, il est interdit de critiquer les sacro-saintes O.N.G. Défense de dire du mal de ces organisations comme SOS Méditerranée, liées indirectement à Georges Soros, milliardaire spéculateur encensé, qu’il est interdit de brocarder sous peine d’être taxé d’antisémite tandis que ses associations assistées sont les complices objectives des passeurs de migrants illégaux. Gardez-vous de critiquer non plus Oxfam dont certains de ses membres sont pourtant poursuivis pour viol pour avoir monnayé leurs faveurs sexuelles à de pauvres femmes haïtiennes contre de la nourriture. Attention de mettre en cause Amnesty International tellement encensée par la gauche médiatique qu’elle a adoubé cette association militante pour faire partie d’un consortium de journalistes d’investigation censé être objectif et dont il serait malséant de ne pas accueillir sans vérifications ses conclusions comme l’expression d’une vérité indiscutable.

L’association révérée avait d’abord refusé de défendre Alexis Navalny, actuellement dans les geôles de Russie après avoir été empoisonné, sous le prétexte qu’il serait islamophobe.

Gilles-William Goldnadel

Étonnez-vous après cela que les médias aient mauvaise presse. On ne dira donc pas qu’Amnesty n’est que la caricature gauchisante de cette merveilleuse association qui n’avait d’autre but il y a 20 ans que de faire sortir de prison les opposants politiques.

On ne dira donc pas que la présidente de sa branche française s’est abîmée dans les fakes en prétendant qu’Israël avait empoisonné Yasser Arafat, ce que même la veuve de ce dernier a entendu démentir. De même a été occulté le fait que l’association révérée avait d’abord refusé de défendre Alexis Navalny, actuellement dans les geôles de Russie après avoir été empoisonné, sous le prétexte qu’il serait islamophobe.

Dans le monde de l’idéologie internationaliste, on n’écrase pas les vaches sacrées. On n’écrase que les États-nations détestables de l’Occident blanc détesté.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel pour Dreuz.info

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