Publié par Magali Marc le 8 juillet 2021

On peut se demander si William Barr n’a pas lâchement donné au président et au public la fausse assurance que lui et John Durham faisaient des efforts pour éradiquer la corruption au sein du Ministère de la justice (DOJ). M. Barr a-t-il fait exprès de faire traîner les choses parce qu’il misait sur une défaite de Donald Trump aux élections de 2020 ? A-t-il cherché à faire oublier les efforts déployés pendant cinq ans à l’échelle du gouvernement dans le but d’obtenir la destitution du Président Trump? Le Ministère de la Justice sous Bill Barr n’a pas manifesté un grand intérêt de traduire en justice des groupes criminels comme Antifa, dont les militants gauchistes violents ont semé le chaos dans plusieurs villes du pays.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Todd Gregory et Erik Gregory, paru sur le site d’American Thinker, le 7 juillet.

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Bill Barr réapparaît et met en lumière la corruption totale du Ministère de la Justice

Six mois après avoir démissionné de son poste de procureur général, William Barr est revenu sur le devant de la scène, déclarant, au correspondant d’ABC News, Jonathan Karl, que les allégations de fraude électorale lors des élections de 2020 sont de la m—e.

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À présent que Bill Barr est revenu dans la mêlée politique, il est temps de dresser un bilan sans complaisance de la déchéance du Ministère de la Justice (DOJ) et de la façon dont il a été encore plus corrompu sous sa gouverne.

En examinant la passivité du procureur général au cours de son mandat, il est difficile d’échapper à la conclusion que l’inaction de M. Barr était causée par sa peur viscérale de l’agence progressiste à tête d’hydre qu’il dirigeait ostensiblement.

En effet, au cours de ses presque deux années de travail, le patron des flics de la nation a donné à plusieurs reprises des interviews lors desquelles il a fait allusion à des actes criminels commis par l’Administration Obama et des hauts dirigeants des agences de renseignement d’Obama, qui ont espionné la campagne de Trump et ont ensuite cherché à le destituer en utilisant une variété de prétextes de plus en plus invraisemblables et comiquement spécieux.

Pourtant, malgré tout les discours de M. Barr, les malfaiteurs n’ont jamais eu à répondre de leurs actes.

Compte tenu des délais flexibles et des retards interminables dans la conclusion de l’enquête menée par John Durham sur les origines du canular russe qui a paralysé la présidence de Donald Trump, il convient de se demander si M. Barr n’a pas lâchement donné au président et au public la fausse assurance que lui et M. Durham faisaient effectivement un effort de bonne foi pour éradiquer la corruption omniprésente au sein du DOJ, ainsi que la fausse promesse que les participants au coup d’État seraient traduits en justice.

M. Barr a-t-il pris une décision calculée pour apporter de l’eau au moulin de l’État administratif qu’il craint tant, tout en faisant délibérément perdre du temps au Président Trump ?

Misait-il sur une défaite de Donald Trump aux élections de 2020, espérant que l’ensemble des efforts déployés pendant cinq ans à l’échelle du gouvernement pour démolir le Président Trump seraient balayés sous le tapis ?

Après avoir passé en revue près de deux ans du DOJ dirigé par Bill Barr, il est instructif de réfléchir à la nature à deux niveaux de la justice au DOJ.

Plusieurs décès mystérieux restent inexpliqués, parmi lesquels le meurtre en 2016 de l’agent démocrate Seth Rich et les «suicides» du pédophile Jeffrey Epstein, lié à la politique, et du dénonciateur du département de la sécurité intérieure Philip Haney.

Quel était le point commun entre ces événements apparemment sans rapport ?

Les personnes décédées subitement étaient toutes en mesure de révéler des informations extrêmement compromettantes sur des Démocrates de premier plan.

Ce n’est pas une «théorie de la conspiration» que d’observer que le DOJ semble n’avoir aucun intérêt à enquêter sur ces décès hautement suspects. De même, le Federal Bureau of Investigation (FBI), sous l’égide du DOJ, continue à ne rien faire des informations glanées sur l’ordinateur portable de Hunter Biden au cours des deux dernières années, probablement dans le but de dissimuler la corruption évidente du président démocrate Joe Biden.

En outre, le DOJ ne semble pas se préoccuper de l’apparente fraude à l’immigration et des activités de récolte de bulletins de vote d’éminents Démocrates comme la membre du Congrès Ilhan Omar.

Le Ministère de la Justice (ou les agences de renseignement) n’a pas non plus manifesté un grand intérêt pour l’infiltration et la traduction en justice de groupes criminels comme Antifa, qui déploie des troupes de choc gauchistes violentes pour semer le chaos dans les rues du pays.

Et le DOJ, tout en cherchant frénétiquement sous chaque lit en Amérique des hommes de paille à abattre, qu’il s’agisse de robots russes ou de nationalistes blancs (White Supremacists ou autres), n’a aucun intérêt à poursuivre les agents du FBI qui utilisent l’argent des contribuables pour s’engager dans des poursuites lascives comme la pornographie enfantine durant leurs heures de travail.

Souvenez-vous du cas de John Huber, un procureur américain nommé par Obama, qui a clos son «enquête» de près de trois ans sur les liens entre la Fondation Clinton et Uranium One sans avoir découvert la moindre action illégale.
Un autre procureur américain, John Durham, ne semble guère différent.

Près de deux ans après sa nomination pour enquêter sur les origines du canular russe, il a obtenu un plaidoyer de culpabilité mineur (une accusation de fausse déclaration) d’un dénommé Kevin Clinesmith qui était davantage un figurant dans une chorale qu’un acteur clé dans l’effort de cinq ans (et plus) pour démolir Donald Trump.

Des fuites occasionnelles du DOJ vers les médias indiquent que les véritables acteurs clés, l’ex-président Barack Obama, Joe Biden, John Brennan, James Clapper, James Comey et Andrew McCabe, ne risquent pas d’être reconnus coupables d’un quelconque méfait. Il semble probable que MM. Barr et Durham aient ralenti leur enquête dès le début, par crainte de la colère impitoyable du personnel du DOJ.

Le village Potemkine de l’ «enquête» sur les origines du canular russe sera probablement bientôt officiellement dissous, tout comme Jeffrey Epstein et d’autres ont commodément disparus.

Ensuite, M. Durham, tout comme M. Barr, pourra retourner en toute sécurité à sa vie privée, hors de la ligne de mire des agences de renseignement, écrire ses mémoires et se plaindre de la façon dont lui et son enquête ont été méprisés et entravés par Trump à chaque étape du processus.

Des années d’obstruction de la part de MM. Barr et Durham, des demandes redondantes pour obtenir plus de temps, et des dissimulations sans fin – et un abject manquement au devoir – seront inévitablement rationalisées.

Qu’ont-ils accompli (si tant est qu’ils aient accompli quoi que ce soit) au cours des deux dernières années, et pourquoi refusent-ils de rendre publiques des conclusions significatives ?

Il est clair comme de l’eau de source que le DOJ est irréformable et qu’il est presque entièrement composé de vipères carriéristes qui ont échoué tout en poursuivant leurs propres programmes politiques gauchistes et en s’enrichissant aux dépens du pays.

Les citoyens conservateurs respectueux des lois sont maintenant soumis aux tendres miséricordes d’un nouveau procureur général, Merrick Garland, un guerrier de la cause progressiste qui sert sans ambiguïté le plaisir de la gauche dure.

Julian Assange et Edward Snowden, qui ont essentiellement sacrifié leur vie pour dénoncer les abus massifs de l’État de surveillance pendant l’ère Obama, n’ont jamais obtenu le pardon présidentiel qu’ils méritaient. Mais ils ont conservé leur honneur et leur dignité.

On ne peut pas en dire autant de Bill Barr.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americantinker

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