Il n’est pas question de nier les périodes sombres de l’histoire où des abus multiples ont été commis là où on ne les attendait pas. L’Eglise catholique au cours des siècles n’a pas échappé à ces situations de contre-témoignage. Pas plus d’ailleurs, après la Réforme, lorsque des actes graves furent perpétrés par ceux qui se targuaient d’avoir rétabli la conformité aux exigences bibliques de la foi chrétienne.
Le mythe d’une Eglise catholique qui aurait interdit aux fidèles la lecture de la Bible a la vie dure. Il a été renforcé au 19ème siècle par les controverses anticatholiques liées aux effervescences politiques du moment, mais ce cliché a perduré et est encore souvent utilisé par les littéralistes qui ont une relation absolutisée avec les textes inspirés et une conscience surdimensionnée d’être les seuls à bien lire l’Ecriture sainte.
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Pourtant, la 2ème épître de Pierre 1,20 nous signale qu’ « aucune prophétie de l’Ecriture ne relève de l’interprétation individuelle ». C’est en ce sens que l’Eglise a toujours recommandé d’être accompagné et éclairé dans la compréhension des passages difficiles. La même seconde épître de Pierre 3,15-16 nous dit à ce propos : « croyez que la longue patience de Notre Seigneur est pour votre salut ainsi que Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes ses lettres où il aborde ces sujets. Il s’y rencontre des passages difficiles à comprendre et que des personnes ignorantes et fragiles détournent (comme elles l’ont fait des autres Ecritures) pour leur perdition ! »
On songe à la réaction de l’Ethiopien dans Actes 8,26 : « Comprends-tu ce que tu lis ? – Mais comment le pourrais-je si personne ne me guide ? »
L’histoire nous montre que des interprétations littérales de la Bible ont pu conduire à des catastrophes lors de périodes éprouvantes où régnaient des instrumentalisations apocalyptiques des Ecritures en fonction des événements (anarchie, meurtres, pillages, etc. Cf la révolte de Thomas Münzer, et autres).
On entend parfois citer comme argument incontournable l’interdiction de lire la bible par le Concile de Toulouse (1229). Ce qu’on oublie de préciser, c’est que cela ne s’appliquait qu’au territoire du Comte de Toulouse complice de la révolte albigeoise des cathares, en raison de la manipulation des Ecritures dans un sens partisan facteur de troubles religieux et sociaux. L’interdiction a en effet existé, mais seulement dans le sud de la France et elle fut levée à la fin de la menace. (Cf Leonard Boyle, Bible in the medieval world).
Dans le même ordre d’idées, il y eut l’affaire Wycliff, théologien anglais du 14ème siècle, qui sema le trouble en interprétant les Ecritures à sa manière, et dont les positions annonçaient les remises en cause du siècle suivant : il estimait que le salut en Jésus Christ est automatique par la foi et sans nécessité de comportement adéquat. Il considérait que la connaissance spirituelle n’existe que par la Bible seule et professait une approche très réductrice du mystère eucharistique. La dénonciation de sa doctrine prétendument biblique par les autorités ecclésiastiques fut ressentie par certains comme un déni d’une référence légitime aux Saintes Ecritures.
Peut-on en déduire que l’Eglise s’est opposée à la lecture de la Bible par les fidèles ?
En 1455, l’Eglise applaudissait à la diffusion de la Bible par Gutenberg. Dans la préface ecclésiastique de la Bible de Cologne on peut lire : « Tout chrétien doit lire la Bible avec respect et dévotion » (Histoire partiale, histoire vraie, Jean Guiraud).
A ce sujet, il faut rétablir la vérité historique : 4 ans avant l’arrivée du luthéranisme, une recommandation de l’Eglise affirme : « on doit prendre la peine de lire avec humilité et dévotion les Saintes Ecritures maintenant traduites en langue allemande et à prix abordable »
Si Luther a traduit en allemand la Bible en 1522 et 1534, les catholiques avaient déjà publié – de 1466 à 1522- 14 traductions de toute la Bible. Elles étaient connues à Augsbourg, Strasbourg, Nuremberg, Cologne, Delft, Halberstadt, Lübeck et Bâle. On trouvait aussi 156 éditions latines et 6 éditions hébraïques de la Bible. 11 en italien, 10 en français, une en flamand et même une en russe.
S’il y a eu opposition à la traduction de Martin Luther, ce n’est donc pas parce qu’il avait traduit la Bible, c’est contre la manière dont il avait sélectionné et traduit les textes. Luther s’est en effet autorisé des changements non seulement dans la liste du canon des Ecritures mais dans la traduction du texte lui-même. Ainsi le catholique Emser dénombre 1400 passages qui auraient besoin d’être rectifiés, et le protestant Bunser en relève 3000 ! Le problème est donc la réinterprétation opérée par Luther et ses modifications textuelles en fonction de sa doctrine et de son idéologie.
Luther rejeta ce qui lui déplaisait : le Siracide, l’épître aux Hébreux et l’Apocalypse. Il laissa de côté les 2 livres des Macchabées (qui recommandent de prier pour les morts), il dénigra l’épître de Jacques parce qu’elle fragilise sa doctrine de la foi sans les œuvres, et il modifia des passages de Paul pour conforter sa vision des choses.
Par exemple : Romains 3,28. Le texte original dit : « Nous devons reconnaître que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi et seulement par la foi ».
Avec Luther, le texte devient :
« Nous devons reconnaître que l’homme est justifié sans les œuvres de la loi et seulement par la foi » A quelqu’un qui lui faisait la remarque de cette manipulation, Luther répliqua : « je l’ai voulu ainsi, ma volonté fait loi ! ».
Luther considérait encore les livres de Job et de Jonas comme des fables sans intérêt. Il aurait voulu qu’Esther n’ait pas existé. Certains livres de l’ancien et du nouveau testament étaient selon lui des apocryphes à laisser de côté.
Dans son ouvrage, Marie Carré affirme : « Luther a voulu faire sa traduction pour transformer le texte original ». En effet, avant Luther, 19 traductions allemandes de la Bible existaient déjà. Tous pouvaient lire la Bible en langue vulgaire, et cette lecture était recommandée officiellement.
(Rappelons au passage qu’un document commun sur la doctrine de la Rechtfertigungslehre (justification par la foi) a été signé il y a quelques années par les luthériens, les catholiques, les anglicans et autres dénominations réformées)
Quelles sont les références indiquant les positions de l’Eglise catholique par rapport à la lecture de la Bible ?
Quelques étapes :
- 1546, le concile de Trente affirme clairement l’importance de la lecture de la Bible, la volonté de la propager et de la protéger. Parallèlement, depuis des siècles la Bible apparaissait aux yeux du peuple, traduite en sculptures sur les chapiteaux et les tympans, et en images lumineuses dans les églises.
- En 1907, Pie X demande de « dissiper le préjugé selon lequel l’Eglise verrait d’un mauvais œil et entraverait la lecture des Ecritures saintes en langue vulgaire »
- En 1920, Benoît XV encourage la lecture de la Bible lors de l’anniversaire de St Jérôme. Il lance : « Exhortez tous les enfants de l’Eglise à la lecture assidue des Saintes Ecritures ! »
- En 1943, Pie XII dans l’encyclique « Divino afflante spiritu » recommande la lecture de la Bible et précise que le concile de Trente a encouragé la lecture de la Vulgate dans l’Eglise latine, mais n’a pas empêché les éditions en langues vulgaires afin que les fidèles comprennent mieux le sens des textes sacrés. Il ajoutait même qu’une indulgence était accordée à ceux qui consacreraient du temps à la lecture d’un passage de la Bible.
Avec le recul, on note une chose surprenante dans les déclarations de Martin Luther, tout en affirmant son dogme de la sola scriptura, il reconnaissait que c’est de l’autorité ecclésiale catholique qu’est né ce qui deviendra le canon des Saintes Ecritures. Il déclarait au colloque de Marbourg en 1529 : « Dans le papisme, il y a des vérités de salut. Oui, TOUTES les vérités de salut, c’est de lui que nous les tenons ! Dans le papisme se trouve le vrai christianisme… »
Par conséquent, lorsqu’on lit parfois que le Concile Vatican II a « enfin » levé les interdictions faites aux catholiques de lire la Bible, c’est un non-sens, car de toute évidence, il n’y avait rien à annuler, l’interdiction n’existait pas !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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J’aurais envie de dire: “Alain Arbez prochain pape”. Cependant, ce serait un pape qui ne devrait pas s’autoflageller. C’est très bien de déclarer haut et fort qu’il n’est pas question d’ignorer les périodes sombres et les divers abus de l’Eglise dans son histoire. Mais cela a déjà été fait de trop nombreuses fois par différents ecclésiastiques à des niveaux divers jusqu’au niveau suprême. Tout cela en vain. En effet, dans divers articles vous avez le mérite, le courage et l’honnêteté intellectuelle d’évoquer les périodes sombres de l’histoire ancienne et plus récente de l’Eglise. Mais vous voulez du bien à l’Eglise. C’est une façon de dire que la donne a changé, change et est en train de changer. Par contre, cela ne change rien pour ceux qui haïssent l’Eglise. En effet, qu’est-ce qu’ils se foutent pas mal des prêtres pédophiles, de l’Inquisition, des Borgia, de la Saint-Barthélemy, des indulgences ou encore de Pie XII et de sa soi-disant attitude vis-à-vis des Juifs. Du moment que l’Eglise est salie et de là la Foi et les Chrétiens, la vérité historique et les contextes souvent difficiles avec ses intrigues politiques, ses querelles de succession, ses scandales sexuels et ses luttes d’influence et de pouvoir n’ont que peu d’importance pour eux. C’est ça la grande différence entre vous et eux, entre nous et eux. Ils ont donc intérêt à ce que l’opprobre soit maintenue et pour ce faire ces événements passés doivent cristalliser si bien qu’on ne puisse les remettre en question, ni même un tant soit peu les nuancer. Mais merci pour votre travail et vos lumières !
Avant l’invention de l’imprimerie et même encore longtemps après, la Bible était un objet rare et précieux certainement pas accessible au “commun des mortels”. Et aussi la plupart des gens étaient illettrés. Il fallait donc bien qu’il y ai des enseignants et prédicateurs formés à la “vulgariser” auprès du peuple des croyants. Je remarque aussi que la plupart des erreurs répandues au sein des diverses églises, quelle que soient leur confession sont précisément dénoncées dans la Parole. Vaste sujet, impossible d’en faire le tour au travers de ce modeste commentaire. Comme disait justement Blaise Pascal “la Parole n’est intelligible que pour ceux qui ont le cœur droit”. Il est néanmoins permis à ceux-là de se former pour la diffuser aussi droitement que possible. Vaste programme … J’ai commencé à l’étudier il y a 45 ans et je n’aurai jamais fini …
Merci monsieur l’Abbé,cet article m’apprend beaucoup!
Les prêtres devraient toujours rappeler aux fidèles la nécessité de lire les Saintes-Ecritures,la Bible ou simplement le Nouveau Testament.
Nous pouvons également nous en procurer à petit prix et les donner lorsque l’occasion se présente,je le fais lorsque l’offre est acceptée avec plaisir et non par simple politesse.
Jolis mensonges! L’église catholique et ses pères ont créé l’anti judaïsme et l’anti sémitisme depuis le 4 eme siècle ! Luther moine catholique rebelle a surenchéri et la Shoah est survenu comme point d’orgue ! C’est seulement alors que Vatican 2 a corrigé l’erreur bimillénaire qui consistait à voir l’église comme remplaçante définitive d’Israel et à limiter aux seuls clercs d’avoir et d’expliquer les écritures triées sur le volet ! Et ce concile a enfin encouragé le peuple à lire la Bible et à aimer les juifs! Tout le reste est baratin religieux ancestral ! J’ai même rencontré un prêtre qui a vu son curé quand Il était enfant mettre la Bible dans le poêle lui interdisant en plein cathé de la lire!!! Ça c’est le terrain !
N’importe quoi!
La papauté a systématiquement défendu les juifs contre notamment les réactions des populations et des rois à toutes époques. Les papes respectaient la filiation du christianisme au judaïsme, tout en continuant espérer les convertir…
L’anti sémitisme moderne date du XIXème siècle, siècle marqué par son anticléricalisme forcené. Provoqué par la gauche farouchement républicaine qui combattait l’église avec la dernière haine, cet anti sémitisme est justement à mettre en perspective de cette filiation évoquée supra. Pour finir de détruire le catholicisme, il fallait détruire ses racines.
Quant à la lecture de la bible, l’ancien testament ne devrait être compris que comme un ensemble de textes qui annoncent et confirment l’arrivée du messie en la “personne” de Jésus. En particulier les annonces des prophètes. Le reste est le récit historique du peuple juif.
Quant au nouveau testament (évangiles, actes, épîtres…), celui-ci a tellement fait l’objet de mésinterprétations depuis le Ier siècle, conduisant à des hérésies condamnées par divers conciles au court des siècles, qu’en effet leur lecture doit être guidée par un “professionnel” de ces écritures.
“La papauté a systématiquement défendu les juifs contre notamment les réactions des populations et des rois à toutes époques. Les papes respectaient la filiation du christianisme au judaïsme, tout en continuant espérer les convertir…”
Il se trouve que j’ai travaillé le sujet, dans un article qui de référence : https://www.dreuz.info/2019/04/leurope-sacharne-sur-les-juifs-depuis-2000-ans-34903.html
Voici ce que j’en ai tiré. Comme on dit chez nous, c’est un “mix bag” :
Comme vous pouvez le constater, on ne peut pas parler d’une continuité systématique.
Il est vrai. On peut cependant noter tout au cours des siècles que c’est la masse du bas peuple ignorant et crédule, qui n’avait pratiquement jamais cotoyé la communauté juive, qui réclamait systématiquement la persécution des Juifs – les seuls vraiment, irrémédialement antisémites.
Parmi les classes supérieures éduquées, par contre, y compris parmi les membres du clergé, les papes et les souverains qui avaient pu rencontrer des médecins, des savants ou des membres éminents de la communauté juive, certains ne se laissaient pas piéger par cette haine imbécile. Ce fut, entre autres, le cas de la Reine catholique Isabelle qui finalement céda à la demande populaire lorsqu’elle prit son fameux décret d’expulsion de 1492.
Reste le cas plus fréquent des souverains européens qui spoliaient périodiquement les Juifs suivant les besoins de leur politique tout en sachant très bien que les accusations antisémites de leurs peuples n’avaient aucun fondement.
Quand j’évoquais une systématicité, elle n’était bien évidemment pas exclusive de certaines positions tenues par certains papes à certaines époques. Presque toujours sous les pressions royales et/ou populaires.
Mais dans la grande continuité historique, la papauté a globalement soutenu et protégé les juifs.
L’inquisition, par exemple, n’a jamais questionné les juifs. Mais seuls ceux faussement convertis au catholicisme
Vous citez 1240, année au cours de laquelle “la France et Rome brûlent la Thora”. Or, ce n’est pas le procès de la Thora (l’ancien testament des chrétiens) qui était fait, mais celui du Talmud dont en effet plusieurs exemplaires furent brulés en place de grève à Paris. Sous l’instigation de l’abbé Nicolas Donin, juif converti au catholicisme.
Quant à la responsabilité des juifs relative à l’exécution du Christ, cette position est très controversée et n’a jamais été partagée unanimement. Vatican II a mis un terme à cette position.
Bien à vous.
Le pape était le garant des droits des Juifs de Rome. Leur présence avait un effet de légitimation : ils témoignaient par leurs existence, de la vérité des prophéties contenues dans la Bible et donc de la légitimité du successeur de Pierre…
La prise de fonction d’un pape était marqué du rituel du “Possesso” :
“A l’arrivée de Jules II, les Juifs lui présentèrent la Thora en lui disant que c’était la loi de Moïse et qu’il veuille bien la confirmer. Le pape répondit : Cette loi était bonne autrefois, mais puisque le vrai messie annoncé dans ladite bible était venu, et puisqu’ils ne l’avaient pas reconnu, et puisqu’ils ne l’avaient pas reconnu et qu’ils poursuivaient dans leur erreur, ils n’étaient pas exaucés. Alors, il jeta la Bible par dessus son épaule et poursuivi son chemin”.
Jeter à terre la Thora équivaut à répéter le geste de Moïse lors de l’épisode du veau d’or. Ce rituel installe le pape dans une position de nouveau Moïse…
Ce rituel se renouvelle à chaque élection. Chaque pape a la possibilité de confirmer ou d’annuler. De fait, à partir de 1555, les Juifs ne peuvent plus habiter parmi les chrétiens…
Depuis le début du XV siècle, le carnaval romain, au cours duquel toute la ville participait, était entièrement financé par la communauté juive, à qui on imposait une somme multiple de trente, en référence aux trente pièces données à Juda avoir trahi Jésus… Une course était organisée. Progressivement, seuls les Juifs participèrent, de manière humiliante. Ils devaient courir à moitié nus avec des animaux sous le regard de la population romaine., dans un procédé de déshumanisation. La course des Juifs fut abolie en 1668.
A la mort d’un pape, la population romaine s’emparait de ses biens ainsi que ceux de la communauté juive. La mort du pape, jusqu’à l’election du nouveau et du rituel du possesso, enlevait la protection dont jouissait la communauté juive. Les Juifs étaient d’une certaine manière considérés comme appartenant au pontife. ”
Extraits adaptés de la torpeur des Ancêtres, Juifs et Chrétiens dans la chapelle Sixtine, de Giovanni Careri
La torpeur des Ancêtres, Juifs et Chrétiens dans la chapelle Sixtine, de Giovanni Careri, edition EHESS, pages 177-190
Careri est un anthropologue marxiste du CNRS. Cela explique la coloration uniquement à charge de ses analyses
S’agissant d’élements factuels, je ne vois pas pourquoi les ignorer…
Vous avez lu son étude sur la chapelle Sixtine ? La majorité des personnages que Michel Ange a peint sont des Hébreux. Il a voulu rappeler au pape tout ce que l’Eglise leur doit. A l’issue du chantier, quand le pape a enfin pu mettre les pieds dans la chapelle, c’était trop tard, le “mal” était fait !
Il est surtout historien de l’art, directeur du Centre d’Histoire et de Théorie des Arts, titulaire de la chaire d’Histoire et théorie de l’art et des images de l’EHESS…
(Sans relever le fait que dénier l’évidence que les facs de “sciences sociales”, “d’histoire de l’art”, … sont des nids à gauchistes excluant tous les autres courants de pensée, tout comme dénier l’évidence qu’un marxiste est SURTOUT un marxiste, vu qu’il analyse absolument TOUT selon son prisme marxiste, est passablement savoureux)
C’est marrant, quand on donne une liste de titres dans le genre mais sur un autre sujet (au hasard, la Covid), elle devient d’un coup non significative. Enfin, tout du moins quand le porteur desdits titres ne va pas dans le sens que tu souhaites.
Tu nous expliques le pourquoi de ce système de valeurs à géométrie variable ? Pourquoi dans certains cas, les titres sont pour toi un “argument tueur” alors que dans d’autres, ils ne valent rien ?
Bon courage avec ta réponse 😀
“…dénier l’évidence que les facs de « sciences sociales », « d’histoire de l’art », … sont des nids à gauchistes excluant tous les autres courants de pensée, tout comme dénier l’évidence qu’un marxiste est SURTOUT un marxiste, vu qu’il analyse absolument TOUT selon son prisme marxiste, est passablement savoureux”
Vous êtes absolument ahurissant. Où avez-vous vu cela dans mon commentaire !!! Où avez-vous vu du déni de ma part concernant le marxisme ???
Le sujet m’intéressait, j’ai acheté le bouquin, j’ignorais tout de l’auteur, je sais simplement que c’est un historien de l’art, il n’y a que ça qui m’intéresse. Jusqu’à ce que l’abbé intervienne, j’ignorais qu’il était associé à de la recherche anthropologique.
Je n’ai pas fait d’étude – vous auriez dû vous en apercevoir – je n’ai aucun diplôme, j’étudie par moi-même, j’ignore tout du monde universitaire et de la recherche.
Ce n’est pas moi qui ait abordé la question des titres. J’ai simplement trouvé que réduire le profil de l’auteur à “anthropologue marxiste du CNRS” en occultant son domaine de recherche est pour le moins particulier. Pour rendre justice à l’auteur et à la qualité de sa thèse, je me suis senti obligé de rééquilibrer la perception que l’abbé donnait de cet homme.
N’est-ce pas vous, lorsque je vous avais fait remarquer que vous puisiez dans Wikipedia, qui m’avait retorqué qu’à partir du moment où c’était du factuel, vous ne voyiez pas où était le problème ?
Alors ne me reprochez pas d’avoir trouvé une pépite dans un tas de gravats. Parce que vous me cherchez des poux dans la tête sur une question de forme, alors que le fond est génial.
“Vous êtes absolument ahurissant. Où avez-vous vu cela dans mon commentaire !!!”
On vous dit “c’est un marxiste”, vous répondez “c’est surtout…”, une fois de plus, apprenez à assumer vos propres propos…
Pour le reste, vous pouvez épiloguer tant que vous voulez, j’avoue que je n’attendais pas de réponse franche à la question que j’avais posée, je commence à savoir à quoi m’en tenir avec vous. Et pour le fond de votre échange avec Alain Arbez (à savoir, ce que valent réellement les écrits dudit historien), je le laisse vous répondre, je n’ai aucun avis ni dans un sens ni dans l’autre, c’est juste l’affichage de titres en guise d’argument qui m’avait amusé, venu de votre part.
En fait, vous n’avez en fait rien compris à mon commentaire. Je vais résumer et clore. L’abbé m’apprend que l’auteur est marxiste. Soit. Cela m’et égal, à ses opinions je préféré son domaine d’excellence car, quand même, il nous apprend que dans le lieu le plus emblématique du christianisme, à contre-courant des idées de son époque, un artiste de génie à donner à voir la dette de l’Eglise envers Juifs. Même ça, ça ne vous touche pas, vous préférez jouer le commissaire politique, tendance stalinien.
J’ai bien dit, me semble-t-il, que je n’avais aucune intention de m’exprimer sur le fond (l’artiste et son oeuvre), n’est ce pas ? Alors dispensez vous de décider à ma place de ce que je peux ressentir à ce sujet…
De même, dispensez vous du ridicule de vos insultes déplacées et hors de propos, juste parce que cela vous dérange qu’on pointe vos incohérences.
Alors épargnez-moi vos déductions délirantes.
😂
Est-ce là le sujet traité dans l’article?
C’est le sujet traité dans un commentaire auquel je repliquais…
Que va répondre l’abbé Arbez!
Une hérésie n’est pas une manière de penser contraire à la vérité. C’est une manière de penser qui va à l’encontre de dogmes et qui tend à ébranler la suprématie d’une église, guère plus.
non, pas du tout, hérésie signifie étymologiquement le fait de choisir ce qui arrange dans une doctrine établie. C’est donc une manière de penser qui ne rend pas justice à la vérité. Si vous pensez que toute els vérités se valent, évidemment, le terme hérésie ne veut rien dire. “Hérésie” est donc défini par un magistère constitué historiquement et théologiquement, en fonction de ses propres valeurs.
Ce n’est pourtant pas ce que disent les différents dictionnaires, qui parlent de choix, d’orientation, et non de sélection interne.
Une doctrine est une manière de penser qui permet de se reconnaitre dans un courant. Une doctrine peut être marxiste, pour autant, diriez-vous que le marxisme est la vérité, une doctrine peut être bouddhiste, pour autant, est-ce la vérité ? Si vous pensez que toute les vérités se valent, évidemment…
Oui, je vois que vous me décrivez bien en disant que je puisse penser que toutes les vérités se valent…
de même que pour vous tous les arguments sont bons!
“Si vous pensez que toute els vérités se valent, évidemment, le terme hérésie ne veut rien dire. “
Je ne faisais que vous renvoyer la balle…
jouer à la balle ne m’intéresse pas du tout.
quand vous parlez de dogmes, vous sortez le grand jeu!
quelle horreur les dogmes!
or ce sont les invertébrés qui veulent se passer de dogmes.
un ensemble de convictions a besoin d’une colonne vertébrale, et l’Eglise n’est pas un ectoplasme. Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux.
Si ça vous fait plaisir. Il n’en reste pas moins qu’une hérésie n’est pas une manière de penser contraire à la vérité.
Vous ne pouvez changer le sens exact des mots à votre convenance, tout ça pour pouvoir dire: vive l’hérésie!
Vous vous positionnez en arbitre, mais ce sont les lecteurs qui jugeront, tous ne sont pas catholiques…
la question n’est pas d’être ou de ne pas être catholique ici.
On débat sur le sens historique d’un terme (“hérésie”) qui a sa propre cohérence.
En ne choisissant que certains écrits comme seule référence, vous oubliez la tradition orale, qui dans le judaïsme comme dans le christianisme, a toujours précédé l’Ecriture. Ensuite, après 2 siècles de transmissions orales et écrites du kerygme, c’est l’Eglise catholique qui a authentifié les textes canoniques – auxquels vous vous référez!
Un grand saint et Père de l’Eglise catholique a donné le “la” pour tous les siècles à venir, sans parler de St Augustin et quasiment tous les Pères de ladite église… (dès le 4ème siècle)
Jean Chrysostome (344 – 407 après JC)
Il était l’un des “plus grands” des pères de l’église ;
connu sous le nom de “ bouche d’or”. Un prédicateur missionnaire
célèbre pour ses sermons et ses discours qui a déclaré ce qui suit.
La synagogue est pire qu’un bordel… c’est le repaire des scélérats et
la repaire des bêtes sauvages… le temple des démons voué aux cultes
idolâtres… le refuge des brigands et des débauchés, et la caverne
des démons. C’est une assemblée criminelle de Juifs… un lieu de
rencontre pour les assassins du Christ… une maison pire qu’un
débit de boissons… un repaire de voleurs, une maison de mauvaise
réputation, une demeure d’iniquité, le refuge des démons, un
gouffre et un abîme de perdition”… “Je dirais la même chose de leur
âme… Quant à moi, je déteste la synagogue… Je déteste les Juifs pour
la même raison. (YashaNet ; Hay)
Grand défenseur ou terrible inquisiteur canonisé?
Chrysostome est un saint non pas catholique mais catholique et orthodoxe, ce qui n’enlève rien à l’insanité de son propos! C’est ainsi qu’on pensait judaïsme et christianisme à cette époque. Attention aux amalgames chronologiques (bien pratiques pour attiser les oppositions qui n’ont plus lieu d’être…)
Votre terrain n’est pas le terrain de tous…
ni de l’histoire.
Toujours prêt à l’attaque, à l’accusation de mensonge, quel pauvre automatisme.
Abbé Arbez, connaissez-vous ce document OFFICIEL rapporté de Rome par l’armée française sous Napoléon ? Il est enregistré à paris / Biblothèque nationale
Contenu d’un document conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris
RÉFÉRENCES : FONDS LATINS N° 12 558 – Année 1550
Feuille Bibliothèque Nationale 1089
Volume II – Pages 641 – 650.
Ce document contient certains conseils que les Cardinaux donnèrent au Pape JULES III à son élection en 1550.
« La lecture de l’Evangile ne doit être permise que le moins possible et surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité.
Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple se contentera de ce peu,
vos intérêts prospéreront mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir.
Voilà le livre qui plus qu’aucun autre provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre.
En effet quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible, et le compare à ce qui se passe dans nos églises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et, plus souvent encore, s’opposent à celui-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelles.
Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »
Contenu d’un document conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris
RÉFÉRENCES : FONDS LATINS N° 12 558 – Année 1550
Feuille Bibliothèque Nationale 1089
Volume II – Pages 641 – 650.
Ce document contient certains conseils que les Cardinaux donnèrent au Pape JULES III à son élection en 1550.
« La lecture de l’Evangile ne doit être permise que le moins possible et surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité.
Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple se contentera de ce peu,
vos intérêts prospéreront mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir.
Voilà le livre qui plus qu’aucun autre provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre.
En effet quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible, et le compare à ce qui se passe dans nos églises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et, plus souvent encore, s’opposent à celui-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelles.
Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »
“”Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »
Merci pour votre intervention.
Nombre de gens se tournent vers des “religions de tout poils”, ne trouvant pas ce qu’ils cherchent, et pour cause.
C’est vers le Dieu créateur du ciel et de la terre, qui est aussi le Dieu d’ Abraham, d’Isaac et de Jacob qu’il est nécessaire de se tourner, car SA PAROLE EST LA VERITE.
J’ai mis un commentaire dans ce post précédent qui recoupe en partie ce que vous dites:
Le catharisme, fausse hérésie et vrai danger
Comme à constater, on ne peut tout dire dans un seul article, cependant , il n’est pas juste d’être un peu trop sélectif et ne montrer qu’une partie “arrangeante” des choses.
“ C’est seulement alors que Vatican 2 a corrigé l’erreur bimillénaire qui consistait à voir l’église comme remplaçante définitive d’Israel et à limiter aux seuls clercs d’avoir et d’expliquer les écritures triées sur le volet !”
OUI, bien d’accord, en cherchant un peu on découvre que cela recouvre une période non négligeable de 1500 ans.
Tout ce temps à été propice à tordre les écritures en les expliquant “à sa façon”, pour maintenir le “petit peuple” sous contrôle, en faisant un savoureux mélange entre la foi chrétienne et les serviteurs de dieux étrangers, ( lire: Lev 10 . 1 , Nom 3 . 4 , Nom 15 . 14 , et Nom 26 . 61 )
quitte à utiliser leurs “grigris dans l’espoir de voir venir ces gens à la Foi Chrétienne, c’est cependant l’inverse qui s’est, et se produit encore aujourd’hui.
Pour que “vatican 2 ” prenne cela en compte, il devait certainement sentir le “roussi” si rien n’était fait.
La parole de Dieu est LA VERITE
Ps 119. 160. Jean 17. 17:
17Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.
Segond, L. (1996). La Sainte Bible
Monsieur Haïm, je ne sais pas si votre citation a été choisie par vous en connaissance de cause ou par ignorance, mais voici la position officielle de la Bibliothèque Nationale de France au sujet de ce “texte” :
“La BNF est fréquemment sollicitée au sujet de ce texte qui circule depuis de très nombreuses années. Celui-ci, connu couramment sous le titre de “Lettres des trois évêques” est UN FAUX, rédigé à des fins satiriques par Paolo Pietro Vergerio (1498-1565) passé à la Réforme vers 1549. Ce texte fait partie des nombreux opuscules publiés par Vergerio lors de la violente polémique qui l’opposa à la papauté. Il met en scène trois évêques… La traduction française de ce texte a été publiée en 1564.”
Si la Parole de Dieu est en effet la vérité, il vaut la peine de vérifier ce qui est vérité et ce qui se prétend telle.
Vous en doutez donc en disant “SI” ?
Jésus ne nous a t’il pas dit qu’il ne nous laisserai pas seul et qu’il nous enverrai le Saint Esprit, le consolateur qui nous éclairera ?
Encore faut il le lui demander .
Si = du fait que…
vous jouez les inquisiteurs?
Nous sommes désormais aux mains des inquisiteurs Bernardo Chti et Francisque Moisil, un Moisil qui se faisait passer il y a quelques années pour un pasteur crottestant. De grands théologiens comme on n’en fait plus. La vanité, c’est à la fois terrible et stérile.
Maïmonide avait établi deux consignes pour les Juifs :
quelle formidable nouvelle!
Ce n’est pas une nouvelle ce sont des dispositions halakhiques postulées pas une sommité du judaÏsme médiéval qui restent applicables en tout lieux et en tous temps.
Maïmonide confirme que dans la vision de son époque l’Eglise et les chrétiens lisent le Pentateuque mais aussi que les églises sont des lieux inadaptés à la pratique de la prière juive car non conforment à l’interdit biblique de représentation. Interdit que l’on trouve appliqué dans les temples de nos frères protestants.
Beaucoup de pasteurs accrochent des icônes aux murs de leurs temples. Quel rapport voyez-vous entre des statues considérées en elles-mêmes comme divinités (période antique) et des représentations artistiques que personne n’aurait l’idée d’adorer comme s’il s’agissait d’entités vivantes en soi. Confusion entre icone et idole!
Des juifs qui ne vivent plus à l’époque de Maïmonide en pays islamisé mais en 2021 viennent prier dans mon église, et ils en ressortent indemnes!
Interdite ou pas, la bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui via internet la bible est accessible à tous.
//Aucun n’enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur // Amen
Du direct comme pour Abraham et Moïse…
Jésus a payé le prix pour marcher devant ses brebis
Oui, mais chacun ne va pas réinventer le sens des paroles bibliques selon ses humeurs du jour…un minimum de connaissances et d’aide extérieure sont utiles, sinon gare aux dérives …
La foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la parole.
Des interprétations erronées… il y en aura toujours.
Mais Jésus va jusqu’à chercher la brebis égarée 👍
J’ai cru que la bible c’était l’ancien testament. Les aventures du peuple élu et les données des prophètes. .
Concernant l’amour du prochain Jésus dit dans l’évangile et les actes des apôtres qui sont le nouveau testament:”aimez-vous comme je vous ai aimé, vous mes chouchous les apôtres”.
On a comme l’impression qu’il y a comme une différence entre l’amour envers son prochain, la bienveillance envers le non prochain qui se comporte en civilisé et la complaisance pour l’immonde.
Concernant le document abrité par le fond latin.
C’est donc un faux. Mais bien entendu,…et ce que vous avancez comme explication est nécessairement un “vrai”. On vous croit sur parole. Je vous lis de longue date, et on va souvent loin avec vous dans vos faux vrais…
En réponse à monsieur Arbez sur le document du fond latin:
Et évidemment le faussaire était un catholique passé à la Réforme. C’est bien connu les gens de la Réforme sont des menteurs. Ah, bon ? Vous avez une façon de retourner les choses à l’avantage d’une église plus que douteuse en ses oeuvres durant des siècles !!!! Ainsi vous rédigez volontiers un article sur le retour à Rome d’un Borgmann ou d’un Ulf Eekmann (que j’ai bien connu). Nous ferez vous un article sur Giovanni Trecani, prêtre et neveu du pape Paul VI converti dans une église évangélique indienne au Chili et qui nous témoigna de bien des choses douloureuses au sein de votre église catholique? Attention Monsieur Arbez, j’ai connu TRES personnellement Giovani Trecani.
Mais Giovani Trecani, modèle de cette rigueur douloureuse grâce à laquelle il chercha et trouva le salut en Jésus hors religion de ses pères est sans doute aucun un menteur…..Il y a encore d’autres “menteurs” dans le genre de Trécani à donner à connaître. Le ferez-vous ? Si oui, après avoir évoqué Borgmann ou Eekmann, je vous saurai honnête homme.
Correctif: pas au Chili mais en Argentine, ce n’est pas un mensonge mais une erreur…Désolé.