A l’exception d’un entretien avec l’écrivain cubain Jacobo Machover, publié dans le magazine Le Point, la presse française traite du soulèvement du peuple cubain contre la dictature communiste, qui l’opprime depuis six décennies, de manière pusillanime.
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Certains articles reprennent même les déclarations indignes d’une porte-parole de l’administration Biden, une certaine Julie Chung, qui a dit que les Cubains se soulevaient contre le nombre croissant de cas de Covid 19 et l’insuffisance de moyens de traitement, et ajoutait que les Etats-Unis appelaient au calme et «condamnait toute violence». Julie Chung osait ajouter : «Nous saluons les nombreux efforts du peuple cubain pour mobiliser des dons pour aider ses voisins dans le besoin». Quand on attend de l’ignominie et de la débilité absolue de la part de l’administration Biden, on n’est jamais déçu. Quand on s’attend à ce que la presse française reste fidèle à l’ignominie et à la débilité absolue de l’administration Biden, on n’est jamais déçu non plus. Depuis, Anthony Blinken a tenu des propos moins odieux, mais sans jamais dénoncer la dictature et, bien sûr, sans jamais employer le mot «communisme», mais dès lors qu’il y a des communistes qui ne disent pas leur nom dans l’administration Biden, ce n’est pas surprenant.
Les Cubains ne sont pas simplement confrontés au Covid 19 et à une «insuffisance de moyens de traitement» (étonnant, non : les propagandistes habituels nous vantaient il y a quelques années le système de santé cubain) : ils sont confrontés à la destruction continue et acharnée de toute forme de liberté sur une île devenue leur prison, à une répression féroce, à une surveillance continuelle et à la pénurie généralisée dans tous les domaines. Appeler au «calme» dans ce contexte est se situer du côté de l’oppression. Condamner «toute violence» est parler de manière ambiguë : la violence que des Cubains pourraient exercer contre un régime abject serait une violence libératrice. La violence exercée par le régime, d’ores et déjà en action, est une violence au service du maintien du régime abject. Un gouvernement américain digne de ce nom devrait être du côté de la liberté, donc du côté du peuple cubain, et déclarer son hostilité au régime. L’administration Biden n’est pas un gouvernement américain digne de ce nom, je sais… Oser parler des «efforts» du peuple cubain, dire qu’il «mobilise des dons» et entend «aider ses voisins dans le besoin» relève de l’ignominie, et montre une complicité avec le régime : les Cubains ne décident de rien. Ils ne donnent rien, car ils n’ont rien. Ils n’aident personne, car ils auraient eux-mêmes besoin d’aide et si des gens sont dans le besoin dans la région, ce sont eux, seul Haïti est dans un état plus sordide. Le Venezuela est dans un état presque aussi sordide que Cuba, ce qui est logique : le Venezuela est aussi sous régime communiste.
Avant 1959 et le coup d’État sanglant mené par Fidel Castro, avec le soutien de l’Union Soviétique (Fidel Castro était en prison sous Fulgencio Batista, qui a eu le tort de le gracier en 1954, et c’est Batista qu’on traite de dictateur féroce !), Cuba était un pays développé, avec un niveau de vie équivalent ou supérieur à celui de plusieurs pays d’Europe occidentale. La population n’avait pas de liberté politique, car le régime était autoritaire, mais toutes les autres libertés existaient. Les Cubains avaient la liberté de voyager et ne cherchaient pas à fuir leur pays. Il y avait des casinos et la mafia, mais ce n’était pas spécifique à Cuba (je vis à Las Vegas et je sais de quoi je parle). En quelques années à peine le communisme a ruiné le pays, détruit toute forme de liberté, installé la terreur, procédé à des milliers d’exécutions sommaires (l’exécuteur des basses œuvres du régime à ses débuts était le tueur gauchiste psychopathe Ernesto Che Guevara). Comme dans tous les pays sous régime communiste, une nomenklatura s’est mise en place qui a accaparé tous les moyens disponibles pendant que le peuple glissait vers la misère et l’esclavage (que tant de gens aujourd’hui encore ne comprennent pas que c’est cela le communisme est infiniment consternant). Des intellectuels et des artistes occidentaux ont admiré Ernesto Che Guevara et Fidel Castro, chante les louanges du régime communiste cubain et affiché leur soutien envers lui. Des politiciens européens ont fait de même. Barack Obama s’est conduit comme ces politiciens européens.
Après avoir été un pion de l’Union Soviétique à quelques dizaines de kilomètres des côtes américaines et avoir été financé depuis Moscou, le régime a eu des difficultés quand l’empire soviétique est tombé, et il s’est ouvert au tourisme. Des clubs de vacances ont vu le jour : l’argent que les clubs de vacances a rapporté est allé à la nomenklatura, pas au peuple cubain, et la nomenklatura a imposé un contrôle confiscatoire sur les Cubains travaillant dans les clubs de vacances, contrôle confiscatoire qui existe toujours : les salaires sont versés par les propriétaires occidentaux des clubs à la nomenklatura, qui en garde un minimum de quatre-vingt-dix pour cent, et les Cubains, payés 20 dollars par mois, n’ont pas le droit de sortir la moindre nourriture des clubs. Passer des vacances à Cuba est manger à sa faim au milieu de la pénurie, financer une nomenklatura criminelle, et contribuer à l’esclavage des Cubains.
Les Etats-Unis ont été accusés par les propagandistes communistes et leurs compagnons de route d’avoir imposé un embargo au régime communiste cubain : imposer un embargo à un régime qui a volé tous les biens de citoyens américains sur l’île de Cuba et qui s’est placé au service de l’Union Soviétique, était vraiment la moindre des choses, et l’un des actes les plus répugnants accomplis par John Kennedy (il y en a d’autres) a été de retirer le soutien américain au dernier moment aux Cubains libres qui ont tenté de renverser le régime en débarquant à la Baie des cochons et de les condamner ainsi à l’échec et à la mort.
Les Etats-Unis ont refusé toute relation avec le régime communiste cubain et maintenu l’embargo, jusqu’à la présidence Obama, car la politique américaine consistait à tout faire pour que le régime tombe. Les pays européens en ayant des liens avec le régime communiste cubain, et en acceptant que des entreprises européennes créent des clubs de vacances à Cuba, ont tout fait pour que le régime ne tombe pas et ont donc contribué à financer la nomenklatura criminelle. Et contribué à l’esclavagisme.
Vingt pour cent de la population cubaine a fui Cuba dans les deux premières années du régime, et des centaines de milliers de Cubains se sont installés en Floride. Des milliers d’autres Cubains les ont suivis et sont arrivés sur les côtes américaines à bord d’embarcations de fortune. Certains sont morts en mer. En son temps Bill Clinton a montré qu’il était un homme de gauche en renvoyant de force à Cuba Elian Gonzalez, un jeune garçon que sa mère avait voulu amener vers la liberté. Sa mère était morte en mer. Il avait survécu, et sa famille à Miami l’avait adopté. Bill Clinton a envoyé la police fédérale l’arrêter et l’a renvoyé à Cuba, vers un camp de rééducation. La plupart des journalistes français ont approuvé Bill Clinton, parce qu’ils sont de gauche eux aussi.
Les Cubains qui veulent retrouver la liberté placent leurs espoirs dans les Etats-Unis. Si Donald Trump était encore Président, ils auraient raison. Avec le pantin sénile et corrompu tenu par des gauchistes en position de Président à Washington, leurs espoirs seront déçus. Ils brandissent le Drapeau américain, qui est le Drapeau de tous ceux qui aspirent à la liberté sur terre. L’administration Biden préfère ceux qui brûlent le Drapeau américain. Je veux espérer que les Cubains qui se sont soulevés auront gain de cause. Je crains que leur soulèvement soit écrasé. Il le sera sans doute, hélas.
Le régime cubain pourrait tomber si les pays démocratiques du monde adoptaient un comportement éthique. Donald Trump a mis l’éthique au centre de la politique américaine, après les abominables années Obama. Ceux qui ont traîné Donald Trump dans la boue, membres de la gauche américaine, politiciens et journalistes européens ont montré qu’ils piétinaient toute forme d’éthique.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Bonjour Monsieur Millière,
désolé malheureusement, en France, il y a des choses plus urgentes.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/amende-de-45-000-euros-prevue-pour-les-etablissements-ne-controlant-pas-le-pass-sanitaire-20210714
Cordialement
Je ferai un article sur ce sujet, mais un peuple qui veut se libérer d’une dictature communiste ne mérite pas l’indifférence.
L’armee cubaine ne tolerera pas un changement de regime, les hauts grades y perdraient tout: bon salaire, logement confortable , magasins d alimentation exclusifs bien fournis,soins medicaux avances et vacances pour toute la famille………….
Meme configuration au Venezuela…..
Seule une repetition non pourrie de la baie des cochons feraitle travail mais le President Trump n est plus au commandes a moins que …., quelque part en Arizona, les bons comptages changent enfin la donne ??????
Précisément, il me semble à propos d’évoquer la façon dont ce petit pays isolé en mer s’est trouvé être la prison de tout un peuple, au nom d’une idéologie- fut-elle communiste, à l’instar d’autres idéologies toutes aussi nocives, dont celle qui s’appelle le néo-libéralisme : le mondialisme que nous subissons en attendant pire.
Mr Millière,
Tout ce que vous écrivez est la triste réalité actuelle.Je me souviens que dans les années 1980, tous les médias français donnaient une image idyllique de Castro et du Che (Rappelons-nous des T-shirts
à son effigie, portés par les jeunes français), ces médecins cubains qui allaient en masse, soigner les frères africains et leur système médical le meilleur des Amériques et d’autres mensonges soutenus par tous les pays socialo-communistes et la France de Mitterrand.
Je me rappelle que j’y ai cru pendant de longues années trompé par les médias français et l’élite politique et intellectuelle sans parler de cette c…e de Ségolène Royale qui déclarait, il y a quelques temps, suite à un voyage à Cuba que la démocratie existait sur l’Ile !
Je pense que depuis plusieurs années, les vrais républicains connaissent la vérité mais il est nécessaire de le répéter et je vous remercie, Mr Millière, de le faire sans relâche.
Continuer de nous informer en vrai journaliste que vous êtes et merci à Dreuz de nous permettre d’avoir accès à une information de qualité.
.
Merci beaucoup.
Tous ceux qui l’ont expérimenté ont très vite rejeté le communisme, quoiqu’il leur ait fallu du temps pour s’en débarrasser, comme pourraient en témoigner les Allemands de l’Est, les Chinois, les Koréens du Nord, les Vénézuéliens.. ou les Cubains. C’est un fait, depuis 1917 tous (ou presque tous) les réfugiés politiques, les ‘boat people’, les transfuges, tous ont fui un régime communiste, abrité ou non derrière les mots passe-partout de ‘république’ ou ‘démocratique’. Mais pas un seul n’a risqué sa liberté, sa famille et sa vie pour échapper au capitalisme.
On est en droit de se demander s’il n’y a pas une sorte de déficience cérébrale chez ceux qui, bien à l’abri du fléau communiste dans les pays (encore) libres, continuent à croire, plus d’un siècle après son avènement en Europe, au mythe socialo-communiste qui a déjà fait des millions de morts ; et qui, non contents de fantasmer en paix chez eux, voire d’éprouver les bienfaits du communisme sur place en devenant citoyens chinois ou cubains, s’efforcent d’imposer ce fléau chez eux, à leurs malheureux concitoyens qui eux ont ouvert depuis longtemps les yeux sur la réalité et n’en veulent à aucun prix.
Mais qu’est-ce qu’ils ont donc dans la peau, ces ahuris criminels, pour débloquer de la sorte et em.. tout le monde ?
En effet, l`inconscience crasse des gauchistes<< révolutionnaires>>, les mèneras à leur perte.
Je ne sais plus qui à dit cela << Le gauchiste est celui qui nourrit le crocodile, en espèrent être dévorés le dernier>>, la trahison à toujours un prix.
Churchill.
Oui, vous avez raison.
Ceux qui croient dans le mythe socialo-communiste ont une réelle déficience cérébrale et un problème narcissique d’importance. Ils font le choix de la mort.
Oui, et malheureusement, leur ‘choix de la mort’, c’est sur les autres qu’il tombe.
Merci pour cet article.
Merci à vous.
Cuba a été longtemps le modèle des socialo-communistes français
les agents de Electricité de France affiliés à la Confédération Générale du Travail mettaient un point d’honneur à aider leurs collègues cubains en dispensant leur savoir-faire lors de missions d’une durée d’un mois.
les “éléphants” considéraient que rendre visite à Fidel Castro était indispensable pour leur image de marque en France.
Mitterrand a reçu Castro à Paris. Hollande est allé le voir à La Havane et a tenu à son égard des propos admiratifs. J’aurais pu ajouter la photo de Hollande avec Castro…
Excellent….comme toujours avec Guy Millière!
Bonjour Mr Millière,
Je me souviens avoir vaguement entendu parler à l’époque de ce garçon cubain, sans bien comprendre les tenants et les aboutissants. Comment Clinton a-t-il pu justifier cette horreur aux yeux des américains ???
Elián González.
Il a dit qu’il fallait le rendre à son père, qui était resté à Cuba.
J’ai mis la photo de l’arrestation d’Elian Gonzalez, car la photo montre la brutalité subie par ce pauvre petit garçon. Ce que Clinton a fait a ete monstrueux. Il a effectivement utilisé le prétexte de la restitution de l’enfant à son père. Elian Gonzalez a été envoyé directement dans un camp de rééducation.
Merci pour votre réponse. Je n’avais pas réalisé que la photo montrait l’arrestation de ce petit garçon. C’est monstrueux! Quelle vie a t-il pu avoir après ce camp???
Il a été interviewé il y a quelques années par je ne sais quel média américain, qui ne lui a pas posé de questions ‘difficiles’, évidemment. Il semblait placide, content de son sort. Autrement, les communistes n’auraient pas autorisé l’interview, vous pensez bien !
Merci pour cette précision.
Je vois…
Il faut faire attention a ce que l’on dit car au québec en canada il ne faut pas parler de ces choses-la. TRUDEAU citoyen du québec et du canada est un adepte de la dictature cubaine et chinoise et probablement d’autres aussi. Il est assuré qu’il aspirerait être de cette lignée de dictateurs. Les canadiens et les québécois entre autre ont fait de CUBA COMMUNISTE leur destination de rêve parce qu’abordable pour leur vacance. Ils se contrefout de savoir que c’est le RÉGIME COMMUNISTE qui empoche leur argent.
Les Français font la même chose. Et ils pensent etre genereux quand ils laissent un billet de 10 dollars à un Cubain misérable, sans penser un seul instant qu’ils en laissent trois cent ou quatre cent fois plus à la nomenklatura communiste cubaine…
Au pays de la canne a sucre, ne plus avoir de sucre.
La faillite du communisme. 😀
Excellent article sur une situation si attristante !
Je suis allé à Cuba à plusieurs reprises, après la chute du mur de Berlin, alors que j’étais un « anti-communiste primaire », comme le disait a l’époque le PC français !
J’ en suis revenu en étant anti-communiste secondaire, tertiaire, etc …..
Et j’aurais de multiples histoires à raconter sur le peuple cubain si attachant et les membres du parti castriste, nervis zélés du tyran.
Par exemple, le 1er mai, fête internationale communiste, des millions de gens défilent à La Havane jusqu’à la « Plaza de la Revolucion » pour entendre les discours fleuves de Fidel. Ce n’est pas, pour tous, par amour du leader maximo. Mais c’est parce que si vous n’y allez pas, les responsables communistes de votre quartier recensent, pendant ce temps-là , qui est resté à son domicile. Et s’ils vous attrapent, ils font un rapport : vous perdez votre emploi, votre cedula, etc etc.
Contrôles et sanctions du peuple par le parti !
C’est un peu ce que Macron veut instaurer en France !