Les professeurs de journalisme de l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Chapel Hill protestent contre la déclaration de "valeurs fondamentales" qui fait de l'objectivité un principe essentiel du journalisme d'information.
Les membres de la faculté de l'école de journalisme et des médias Hussman de l'UNC se sont réunis la semaine dernière pour déplorer une déclaration de valeurs gravée dans le marbre du hall de l'école. L'énoncé des valeurs fondamentales, installé il y a deux ans, vante l'objectivité, l'impartialité, l'intégrité et la recherche de la vérité dont doivent faire preuve les journalistes.
Après la réunion, l'énoncé a été supprimé du site Web de l'école.
En 2019, Walter Hussman, ancien élève de l'UNC et propriétaire d'un conglomérat de journaux et autres médias, a fait don de 25 millions de dollars à l'école de journalisme. Une partie du contrat de donation stipulait que ces valeurs devaient être gravées sur le mur de l'école.
M. Hussman a expliqué que la raison de son geste était qu'il pensait que les valeurs fondamentales contribueraient à restaurer la confiance du public dans les médias, et qu'il pensait que l'école soutenait ces valeurs.
Mais elles sont en totale contradiction avec le journalisme militant qui incarne aujourd'hui le métier, un journalisme qui consiste avant tout à faire barrage à la droite par tous les moyens, y compris désinformer, cacher des informations essentielles, et diffuser des Fake News.
"Les professeurs disent que l'affichage de cette plaque donne l'impression que ces déclarations sont des valeurs de l'école et de ses professeurs … et qu'il doit être retiré ou "mis en contexte". Le projet de déclaration indique également que les actions de Hussman ont porté atteinte à la réputation de l'école", rapporte le News & Observer.
Parce que pour lui, ces valeurs représentent la pierre angulaire de son métier, Hussman avait exprimé des inquiétudes quant à l'embauche de Nikole Hannah-Jones, l'architecte du projet propagandiste et anti-blanc "1619" du New York Times, qui n'a rien à voir avec le journalisme, sauf dans un pays marxiste où la presse est contrôlée par le parti communiste.
En juin 2019, Walter Hussman a déclaré au Daily Tar Heel qu'il était préoccupé par le fait que Nikole Hannah-Jones et le projet 1619 éclipsent les valeurs fondamentales du journalisme, qui sont inscrites sur le mur de l'école.
"J'espérais vraiment que les valeurs fondamentales seraient l'élément qui distinguerait l'école dans l'esprit du public", a déclaré M. Hussman.
"Et je pense qu'avec [l'embauche d'Hannah-Jones], cela pourrait être un peu éclipsé".
https://www.dailytarheel.com/article/2021/06/hussman-concerned-core-values-1619-project
Jones a mentionné le magnat du journalisme comme l'une des raisons pour lesquelles elle a refusé le poste à l'UNC.
Hussman est propriétaire de l'Arkansas Democrat-Gazette (ADG), qui est le plus grand journal de l'Arkansas. Les journalistes de Business Insider n'ont pas été en mesure de décider avec certitude si l'éditorial d'octobre 2020 de l'ADG était pro-Trump ou pas (1).
La doyenne de l'école de journalisme, Susan King, a déclaré aux professeurs qu'elle "explorerait les options avec les avocats sur ce que l'école peut faire avec l'affichage dans le hall".
- L'impartialité signifie rapporter, éditer et donner les nouvelles honnêtement, équitablement, objectivement et sans opinion personnelle ou parti pris.
- La crédibilité était le plus grand atout de tout média, et l'impartialité la plus grande source de crédibilité. Cela a disparu.
- Pour fournir le reportage le plus honnête, un organisme de presse ne devrait pas se contenter de couvrir l'actualité, mais l'expliquer de telle sorte que le public puisse former sa propre opinion. Il doit suivre l'histoire où qu'elle mène, sans tenir compte des idées préconçues sur ce qui pourrait être le plus digne d'intérêt. Au lieu de cela, les reportages sont tous orientés à gauche, sans exception. Les personnes interviewées sont soigneusement sélectionnées pour influencer l'opinion des gens, fausser leur perception, et leur faire croire que des opinions marginales représentent l'opinion générale.
- La recherche de la vérité était un objectif noble du journalisme, qu'il a totalement abandonné pour devenir une industrie de la Fake News.
- Le rôle des journalistes ne devrait pas de déterminer ce qu'ils croient être la vérité et de ne révéler que cela à leurs lecteurs, mais de rapporter impartialement tous les faits vérifiables afin que les lecteurs puissent, sur la base de leurs propres connaissances et expériences, déterminer ce qu'ils croient. Le risque est que le spectateur ou le lecteur ne conclue pas comme le journaliste le souhaite, et c'est un risque que les rédactions ne veulent pas prendre.
- Lorsqu'un journal diffuse à la fois des informations et des opinions, comme Dreuz le fait, l'impartialité et la crédibilité de l'organe de presse sont naturellement mises en question. Pour diminuer ce risque, la meilleure pratique consiste à séparer la partie information de la partie opinion. Hélas, Dreuz est un organe de presse dont les auteurs rapportent souvent l'information et leur opinion dans le même article. Pour diminuer le risque donc, les informations doivent être factuellement indestructibles, sourcées auprès de sources fiables et reconnues, et les opinions ne doivent pas être présentées comme des faits. Avoir un point de vue ne veut pas dire qu'on est malhonnête.
"Un journal a cinq composantes : ses lecteurs, ses annonceurs, ses employés, ses créanciers et ses actionnaires. Tant que le journal maintient ces composantes dans cet ordre de priorité, en particulier ses lecteurs en premier, toutes les circonscriptions seront bien servies." (Walter Hussman, 1906-1988)
Charlie Tuggle, doyen associé principal pour les études de premier cycle, a été le seul à avoir une saine réaction, et quelque chose me dit qu'il va le payer cher.
Il a déclaré sur ABC 11.
"Il est vraiment inquiétant, l'état du journalisme dans le monde d'aujourd'hui. Je partage ces inquiétudes avec Hussman."
Lorsque M. Tuggle a demandé ce qui, dans l'énoncé des valeurs fondamentales, était si problématique, il a déclaré que "la réponse qu'il a reçue se résumait à un mot - objectivité - et qu'aucun journaliste ne peut être vraiment objectif."
"Sommes-nous en train de dire que parce que nous ne pouvons pas être parfaits, nous ne voulons même pas essayer ?" a dit Tuggle.
"Nous abandonnons, tout simplement ?
J'enseigne à mes étudiants que vous ne pouvez pas être impartial. Votre expérience vécue est votre expérience vécue. Et cela va colorer tout ce que vous faites et dites. Et ce que vous croyez. Mais, essayez. S'il vous plaît, essayez."
Je me demande, personnellement, s'il existe encore assez de public désirant des informations aussi objectives que possible pour faire vivre un média.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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- https://arktimes.com/arkansas-blog/2020/10/24/did-the-arkansas-democrat-gazette-endorse-donald-trump-well-its-like-bill-clinton-once-said
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Dans une civilisation du divertissement , il est contraignant , fatiguant de penser par soi-même !
Il est fatiguant de penser. (par soi-même) est superflu
Du mal peut être extrait du bien. À trop forcer la dose le verre déborde et le liquide répandu se voit enfin. Alors des yeux s œuvrent des consciences s éveillent de la léthargie du déni est évacué du souci de vérité apparaît. Le puzzle d identité personnelle commence à se reconstituer pour certains. Souhaitons pour le plus grand nombre possible.
C’est la MORT proclamée du journalisme. Les études de journalisme = militer pour l’islamo-gauchisme sinon pas de diplôme ni de travail. D’où les réseaux sociaux.
Pour répondre à la dernière question……OUI….nous existons!!
Excellente réflexion sur le journalisme qui nous renvoie un peu sur le 1er post de MEYER d’hier sur cet article : https://www.dreuz.info/2021/07/declin-societal-au-quotidien-248498.html . que je vous invite à lire ou à relire.
Oui vous existez, mais pas en assez grand nombre. Souvenez-vous comment, même sur Dreuz, j’ai été insulté lorsque Macron a été élu et que j’ai osé dire qu’il fallait lui donner le bénéfice du doute pendant quelques temps tout en restant totalement vigilant.
Macron c’ est Pétain II ; il détruit la France et son peuple ; quand on sait tout les actionnaires qui sont dans la fabrication dans les vaccins ; ???
Jean-Patrick, c’était une attitude de journaliste, enfin de vrai journaliste !!
Même si, dans sa gestuelle, quelque chose n’allait pas : mais comme c’est une question d’analyse, personnelle, au travers de notre propre filtre…
La suite, hélas, devait confirmer les doutes des plus lucides, ceux de la première heure…
Quand aux insultes, elles sont à proscrire : ce sont les arguments de ceux qui n’ont rien à dire ou à écrire d’autre !!
Même si l’attitude de certains peuvent finir par chatouiller les doigts ou la main, selon le contexte dans lequel on se trouve !! :-)))
Que voilà une belle action, nous attendons la suite !
Éthique : un pas vers l’égalité.
« Je me demande, personnellement, s’il existe encore assez de public désirant des informations aussi objectives que possible pour faire vivre un média. » JP Grumberg
Personnellement, je crois qu’une bonne partie du public apprécie des informations aussi objectives que possible… tant qu’elles vont leur permettre de conclure dans le sens qu’ils souhaitent, ou encore de confirmer ce qu’ils pensent déjà. Sinon, triturer l’Information est de mise « pour promouvoir la bonne cause », Si un média a des lecteurs surtout de gauche (ou de droite), des informations trop objectives le rendront suspect à leurs yeux, car elles porraient les amener à réfléchir et même à douter.
au moins c’est clair !
les journaleux peuvent être moralement des propagandistes !
quelle drole de civilisation !
Bravo, chers journalistes. Vous confirmez ce que beaucoup pensent de vous: qu’il ne faut pas vous faire confiance.
Vous vous êtes tirés un obus de 120 dans le pied, et personne ne vous pleurera.
À la place de Walter Hussmann, je ferais tout pour couler l’école.
Cette école de journalisme va donc devenir une école de
propagande, Jean Patrick.
Je ne sais si la majorité des lecteurs souhaite une information
vraiment libre. Garder sa liberté implique de la défendre.
En France, beaucoup de gens ignorent que la presse est subventionnée:
autrement dit: achetée ( avec nos impôts), et reflète donc l’idéologie
au pouvoir, celle-là même qui détruit la France et entend parachever
son entreprise maléfique.
Sans épaisses subventions de l’état, nombre de titres auraient
définitivement disparu, faute de lecteurs: « Libération » et l’ « Huma » en
premier.
L’objectif du journalisme dégénéré contemporain, à la fois partisan et dissolvant, expression d’un monde humain en décadence avariée, est justement de faire disparaître jusqu’au Public qui désire des informations aussi objectives que possible; alors la domination et le règne du « démoniaque » seront établis.