Le 6 janvier 2021, le réseau d’information du Golfe Al Arabiya a publié une révélation explosive.
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Fin 2016, un agent du Hezbollah haut placé nommé Nasser Abbas Bahmad s’est rendu dans ce que l’on appelle la zone des trois frontières (ZTF), où les frontières de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay se rejoignent. Sa mission apparente : établir une ligne d’approvisionnement de cargaisons de plusieurs tonnes de cocaïne depuis l’Amérique latine vers les marchés étrangers afin de générer des fonds pour le groupe terroriste libanais Hezbollah, qui a des bases dormantes en Europe, notamment en Allemagne et en France.
Des articles d’investigation ont rapidement suivi dans la presse argentine et paraguayenne. Et ils sont sur la bonne voie : une source policière de l’un des trois pays a déclaré, sous couvert d’anonymat, que Bahmad et son partenaire commercial, Hanan Hamdan, de nationalité australo-libanaise, ont été placés sur une liste de surveillance américaine en décembre 2020.
Pourtant, ce que cette histoire révèle est la face visible de l’iceberg, beaucoup de choses restent obscures.
Au cours des dernières décennies, le Hezbollah a construit une machine bien huilée de blanchiment d’argent et de trafic de drogue de plusieurs milliards de dollars en Amérique latine, qui blanchit les gains mal acquis du crime organisé via de multiples points de passage dans l’hémisphère occidental, en Afrique de l’Ouest, en Europe et au Moyen-Orient.
Traditionnellement, le Hezbollah utilisait l’économie illicite de la TBA comme une plaque tournante pour le blanchiment d’argent, mais pas pour le trafic de cocaïne. Pendant des années, les trafiquants de drogue liés au Hezbollah dans la TBA n’ont transporté que des quantités relativement faibles de cocaïne. Les cargaisons de plusieurs tonnes sont une toute autre histoire.
Les grosses cargaisons de cocaïne liées aux réseaux de blanchiment d’argent du Hezbollah provenaient de Colombie et du Venezuela. La Colombie reste le plus grand producteur de poudre blanche d’Amérique latine et le Venezuela, sous le régime de Nicolas Maduro, favorable à l’Iran, est un point de transit essentiel pour les expéditions de cocaïne. Si le Hezbollah est désormais impliqué dans l’établissement d’une importante ligne d’approvisionnement en cocaïne dans la TBA, quelque chose a dû changer dans son modus operandi. Les routes commerciales du Hezbollah ont-elles changé ?
Comme si cela n’était pas assez déroutant, voici un autre mystère que les révélations des médias laissent en suspens.
- En décembre 2017, Bahmad – autrefois producteur de films connu pour ses talents de propagandiste mais apparemment sans expérience des affaires – avait quitté la région, pour ne plus jamais y revenir.
- GTG Global Trading Group S.A., la société qu’il a créée quelques mois seulement avant de disparaître, est toujours en sommeil à ce jour. Pourquoi Bahmad a-t-il disparu avant que le premier envoi de ses produits n’ait été expédié du Paraguay ? Les autorités locales ont-elles contrecarré sa mission ? Quelqu’un l’a-t-il dénoncé ? Ou bien le producteur a-t-il produit – c’est-à-dire qu’il a accompli sa mission, ne lui laissant aucune raison de rester dans la TBA ? A-t-il trompé tout le monde, établi sa ligne d’approvisionnement et l’a-t-il placée dans des mains de confiance avant de disparaître ?
Basée sur des dizaines d’entretiens avec des sources confidentielles, des documents obtenus auprès d’informateurs des services de renseignements régionaux et des recherches de sources ouvertes, cette affaire révèle l’histoire singulière de Nasser Abbas Bahmad et de son incursion en Amérique latine.
Son histoire illustre la manière dont le Hezbollah a établi son plus grand blanchiment d’argent en Amérique latine et comment, malgré les efforts des services de répression américains et sud-américains, il fonctionne à plein régime et finance l’armement des ennemis de l’Amérique et d’Israël.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
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Source : https://besacenter.org/hezbollah-money-laundering-drug-trafficking/#.YP6r7eASmx4.twitter
C’est le règne de la corruption.
Dans ces conditions…
Une preuve supplémentaire que les marxistes-léninistes s’entendent à merveille avec les musulmans quand il s’agit de pourrir l’Occident !
Je vous confirme que le Hezbollah est bien installé au Venezuela et qu’il est protégé par le régime de Maduro ; face aux quelques sanctions Américaines, cette association permet une grande partie du financement occulte du régime. Drogue, or, etc….
Sans en avoir la preuve formelle, il semblerait que des camps d’entrainement sont également présents.
Des dizaines de témoignages confirment la présence de camps d’entrainement du Hezbollah au Venezuela ainsi que partout en Amérique du Sud.
Envoyez donc ça à Le Drian, lui qui est si copain avec le hezbollah et le hamas…..