Publié par Dreuz Info le 24 juillet 2021

L’indignité des chercheurs de « compensations pour une colonisation scandaleuse », l’indignité de ceux qui se croient obligés d’être « repentants », me choque : j’ai connu la colonie heureuse et des colonisés très heureux, j’ai aussi connu le règne de la corruption, de l’injustice et de la pauvreté dans le pays indépendant.

Les livres de Marcel Yabili, avocat à Lubumbashi et chercheur de vérité, sont à lire par tous ceux qui aiment le vrai et veulent trouver des éléments qui échappent à beaucoup d’« historiens », des éléments vérifiables.

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En cette période de repentance des Blancs pour tous leurs actes, et spécialement la colonisation des Noirs, le premier livre de la trilogie de Marcel Yabili, Le roi génial et bâtisseur de Lumumba*, avait tout pour déplaire à ceux qui répètent que Léopold II était un criminel, que la Belgique a exploité et détruit honteusement le Congo et qu’il est temps de « payer »…

Homme digne, cultivé, curieux et indépendant, Marcel Yabili revient avec ce nouveau Tome 3 qui a pour titre « 135 ans et + »*.

Il précise qu’à l’indépendance, « Le pays n’avait pas été désossé et abandonné nu et squelettique ! Il avait hérité d’un riche patrimoine en recherches de cartographie, en faune, flore, minerais, administration territoriale, enseignement, santé et infrastructures » qu’il aurait suffi de gérer. Y a-t-il seulement eu une autre colonie avec pareil héritage ? 

(p. 133)

Et il développe la vérité avec virulence, indignation, et s’appuie sur ses vastes connaissances.

Le livre montre les multiples facettes de l’histoire telle qu’elle est, et non telle que certains veulent la présenter pour plaire à ceux qui, loin de leur pays, loin de la réalité, critiquent le colonisateur au lieu de participer au progrès de ce pays. L’auteur présente énormément de faits historiques, vérifiables, souvent méconnus, et qui sont à connaître avant toute discussion sur la colonisation du Congo.

Les critiques émises contre la colonisation sont reprises parce que le Congo va mal. Mais qui le dirige, depuis ?

Marcel Yabili est particulièrement choqué par les « exemples de racisme et de mépris des Noirs » carrément indécents. Ainsi, la photo assez récente d’un Blanc en tipoye porté par des Noirs avait soulevé des critiques anticoloniales. Mais lorsqu’on regarde bien la photo, on voit un Blanc, mais porté par des Noirs visiblement contents. On se renseigne – ce que fit l’auteur du livre – et on apprend que c’était un handicapé qui désirait visiter le volcan Nyiragongo, qu’il n’y avait pas de route ou téléphérique, et qu’il s’est fait porter par des hommes très bien payés pour le faire.

J’avoue être de plus en plus choquée par tant de malhonnêteté, par une ENVIE si peu cachée (1).

L’auteur accumule les exemples avec un ton de plus en plus agressif contre cette indignité dont font preuve aussi bien les Blancs qui « demandent pardon » que les Noirs qui « exigent réparation ».

On a été jusqu’à dire et écrire qu’hôpitaux et écoles ont été créés dans le seul but de favoriser l’exploitation de pauvres colonisés pour qu’ils travaillent mieux dans l’intérêt du colonisateur… Est-ce que pour l’Europe, on dit que les écoles et hôpitaux ont favorisé l’exploitation des pauvres par les riches ? Et ainsi de suite, sur 336 pages.

Et quand mon mari, me voyant travailler au jardin, me dit « ma négresse blanche », c’est un compliment, car, en Afrique, les femmes sont admirables d’activité et de courage… et un voisin écoutant cela peut croire à une insulte et la répandre s’il a des raisons de nous faire du tort. Non, il n’y a pas d’exemple où, quand on veut salir, on ne trouve pas ce qu’il faut. On trouve toujours un bâton pour battre un chien. Marcel Yabili réunit un grand nombre de faits mal interprétés, tels que des compliments qui deviennent des insultes, des cadeaux qui deviennent des vols, l’altruisme transformé en égoïsme… La lecture de son dernier livre est des plus salutaires pour ceux qui réfléchissent.

© Mia Vossen pour Dreuz.info

(1) Helmut Schoeck, L’Envie* est un livre à lire : il nous montre l’être humain enviant son semblable – spécialement le plus proche –  depuis la préhistoire, et ce par incapacité d’agir comme lui. L’envie est destructrice là où l’émulation incite à agir, à construire.

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