Publié par Magali Marc le 10 juillet 2021

Après l’enquête sur le Président Trump concernant sa soi-disant collusion avec la Russie – les Impeachments I et II, les Démocrates n’ont rien trouvé de mieux que de mettre sur pied une Commission afin d’enquêter sur la manifestation au Capitole du 6 janvier dernier qu’ils décrivent comme une « insurrection » incitée par le Président Trump. Ils ne savent plus quoi inventer pour distraire les Américains de la crise frontalière, du chômage, de la montée de la violence dans les villes américaines, de l’augmentation du prix de l’essence, de la sénilité de Joe Biden et de l’incompétence évidente de Kamala Harris. Le but de Nancy Pelosi est de salir au maximum le Parti Républicain, de le présenter comme étant le parti de l’insurrection, du racisme et de l’autoritarisme.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de David Zukerman, paru sur le site d’American Thinker, le 9 juillet.

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Les Démocrates auront-ils un large sourire à la fin de leur tribunal bidon concernant la soi-disant « insurrection » du 6 janvier ?

Pour des raisons non encore expliquées, les médias désignent la date de la manifestation au Capitole il y a six mois par « Jan 6 », et non « 6 janvier ».

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La prochaine inquisition fantoche concernant l’événement, sous l’égide de la Présidente Pelosi, s’appellera donc probablement « audition de Jan 6 » – si ce n’est « audition de l’insurrection provoquée par Trump ».

Si la raison de l’utilisation abrégée du premier mois de l’année, dans le contexte de la manifestation au Capitole, n’est pas claire, le but de l’inquisition fantoche dirigée par Nancy Pelosi l’est parfaitement : salir le Parti Républicain, le présenter comme étant le parti de l’insurrection, du racisme et de l’autoritarisme.

Les dirigeants du GOP vont-ils tendre à Mme Pelosi l’épée qui va servir à les décapiter – au sens figuré ?

J’ai couvert la manifestation anti-Bush du 27 janvier 2007, organisée par des gauchistes aux alentours du Capitole. Les images obtenues comprenaient celles de célébrités hollywoodiennes, dont Susan Sarandon, Jane Fonda et Sean Penn, ainsi que de membres du Congrès, dont un John Conyers maussade et un Jerrold Nadler souriant.

La performance, voire la participation des Républicains du Congrès au cours de cette inquisition fantoche sera-t-elle telle que le Représentant Nadler sourira encore plus que le sourire que j’ai capturé avec un appareil photo Canon, il y a environ 14 ans et demi ?

Mon défunt père, Sol Zukerman, proposait des dictons lapidaires pour diverses occasions ; l’un d’entre eux était « rien de bon ne sortira de cela ».

Que pourrait-il sortir de bon de l’inquisition fantoche de Nancy Pelosi – à moins que ce procès spectacle ne serve à la discréditer elle et son équipe – ?

Les Républicains du Congrès ont-ils donné à leur large base conservatrice une raison de penser qu’à la fin de l’inquisition fantoche, les médias déploreront le fait que les Démocrates ont gâché leur chance d’empêcher la prise de contrôle par le GOP de la Chambre et du Sénat en 2022 – ou est-il plus probable que les Républicains du Congrès passent leur temps à se joindre aux gauchistes pour blâmer Donald J. Trump d’avoir menacé la démocratie à l’aide d’une «insurrection» qui s’est abattue sur la République l’après-midi du 6 janvier au Capitole ?

Il n’y avait, bien sûr, aucune menace pour la démocratie dans aucune partie de Washington, D.C. le 6 janvier.

Ce qui s’est passé au Capitole était plus une manifestation que ce qui s’est passé au Square Lafayette le 1er juin 2020, et, certainement, plus une manifestation que la violence à Minneapolis, Portland, Oregon, Seattle parmi d’autres villes américaines, durant l’année agitée de 2020, violence qui a conduit les Démocrates à crier « définançons la police ».

Où sont nos dirigeants républicains pour dénoncer les fausses allégations d’insurrection, de menaces à la démocratie, de conspirations visant à renverser l’élection de 2020 que les Démocrates et leurs alliés médiatiques vomissent à intervalles réguliers et, sans doute, qu’ils vomiront avec encore plus d’intensité pendant la durée de l’inquisition fantoche de Mme Pelosi ?

C’est triste à dire, mais n’est-il pas plus probable qu’au cours de cette inquisition, on entendra des Républicains déclarer que Donald Trump est condamné à perdre s’il tente à nouveau de devenir président en 2024 – et qu’il entraînera le GOP dans sa chute – si ce n’est plus tôt, lors des élections de 2022 ?

Ce que les cinq dernières années auraient dû montrer aux patriotes attachés à l’héritage fondateur de la liberté individuelle et de la justice pour tous, c’est que le « marécage » ne peut pas être vidé facilement en un seul mandat présidentiel.

L’enquête infondée sur le Président Trump pour collusion avec la Russie – les Impeachments I et II qui l’ont faussement accusé de s’être penché sur les liens douteux des Biden, père et fils, avec une société énergétique ukrainienne, et qui l’ont ensuite dénoncé pour avoir simplement exercé son droit garanti par le Premier Amendement le 6 janvier dernier – prouvent amplement la tentative désespérée de la gauche de conserver le pouvoir politique, et donc économique et social, aux États-Unis.

Tandis que la devise de West Point est « Devoir, honneur, pays », la devise qui conviendrait aux Démocrates proclamerait : « Pouvoir, ambition, parti ».

Ce que Donald J. Trump représente, c’est « le pouvoir au peuple ».

Il n’est pas étonnant qu’il soit si détesté et haï par la classe agissante qui a l’intention de transformer l’Amérique à son image, une image qui associe la dissidence à la trahison. Une image qui ne peut tolérer l’irrévérence – qui est devenue une offense méritant le renvoi instantané d’un emploi, une fin de carrière, une perte de réputation.

Et pourtant, Mark Twain a inscrit ces mots dans son carnet de notes lorsqu’il écrivait « Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur » : « … L’irrévérence est le champion de la liberté et sa seule défense sûre. »

Maintenant, souvenez-vous du mois de juillet 2016. Le candidat Trump, lors d’une conférence de presse, a demandé aux Russes de l’aider à trouver les 30 000 courriels manquants d’Hillary Clinton. Les médias ont pété les plombs.
C’était une blague, mais la gauche n’a pas accepté l’explication du candidat Trump selon laquelle il ne faisait que plaisanter – ou, pour reprendre les termes du sage Twain, être irrévérencieux.

Les gauchistes des médias ont préféré voir dans ce commentaire la preuve que Donald J. Trump était redevable au président russe Vladimir Poutine.

Ainsi, la gauche totalitaire réagit avec horreur à toute expression de plaisanterie conservatrice, c’est-à-dire à toute forme de liberté d’expression. C’est à cet état d’esprit que le pays sera confronté lorsque l’inquisition fantoche de Nancy Pelosi aura lieu.

Les Républicains devraient renommer ce comité : le House Un-Woke Activities Committee — ou HUWAC ( Le Comité non-éveillé de la Chambre des Représentants).

On se demande, un peu tristement, s’il existe un membre républicain de la Chambre des Représentants ayant le courage d’un Donald J. Trump pour répondre avec une irrévérence justifiée aux objectifs des Démocrates de démolir la démocratie telle que nous la connaissons, et telle qu’elle devrait être, fidèle, oui, fidèle, à la vision des fondateurs ?

Peut-être faudrait-il poser cette question à un Kevin McCarthy, à une Elise Stefanik, à un Steve Scalise ou à un Jim Jordan : « Pensez-vous qu’à la fin de l’enquête bidon sur les fausses allégations concernant le 6 janvier, le président du Conseil judiciaire Jerrold Nadler aura un sourire encore plus large que celui que l’on voit sur une image de lui lors de la manifestation anti-Bush en janvier 2007 ? »

Pour ma part, en tant que populiste conservateur, j’espère que la réponse sera « pas question ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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