Même si les audits en Arizona et en Pennsylvanie prouvaient que des fraudes ont été commises, cela ne suffirait pas à destituer Joe Biden, car de multiples enquêtes criminelles, arrestations et procès devraient être menés.
Une destitution pourrait avoir lieu si de multiples États révoquaient leurs résultats électoraux en raison des fraudes massives, mais, quelle que soit la force des preuves, un Congrès démocrate ne destituera jamais un président démocrate. Même si les Républicains prenaient le contrôle du Congrès en 2022, il faudra toujours deux tiers du Sénat pour voter une destitution. Donc sortir Joe Biden de la Maison-Blanche avant 2024 n’arrivera pas. Ce qu’il faut vraiment faire, c’est démanteler le réseau corrompu qui a amené le président Biden au pouvoir.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de George Walsh, paru sur le site d’American Thinker, le 16 juillet.
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Oubliez l’éviction de Joe Biden de la Maison-Blanche
Alors que l’enquête de vérification judiciaire du comté de Maricopa, en Arizona, touche à sa fin, tout le monde s’attend à ce que les irrégularités de l’élection de 2020 soient enfin mises à jour. Un récent sondage rapporte que « plus de la moitié » des républicains s’attendent à ce que l’audit serve à flanquer à la porte le président Biden.
Cela ne se produira pas. Et ce n’est pas une mauvaise chose. Réparer l’élection de 2020 nécessite plus que simplement se débarrasser de Joe Biden. Une vraie réforme nécessite de s’en prendre aux personnes qui l’ont mis en poste.
Si notre objectif est de sortir Joe Biden, alors, d’un point de vue pratique, à un certain moment, nous devons arrêter de parler du résultat frauduleux de l’élection de 2020 et nous concentrer sur la victoire de l’élection de 2024. Ce point doit être réglé à la fin de l’année prochaine, et cela n’est pas si loin qu’il semble.
Pour comprendre pourquoi, commençons par l’audit de Maricopa.
L’audit ne peut pas prouver qu’il y a eu fraude. Tout ce qu’il peut faire, c’est montrer si le comté a mené l’élection conformément aux normes minimales légales. Étant donné la longue liste d’« anomalies » et d’« irrégularités » le jour du scrutin, il est facile de parier que l’audit montrera que le comté de Maricopa n’a pas respecté ces normes.
C’est en cas d’échec de l’audit que cela devient intéressant. L’Assemblée législative de l’Arizona devra mener plusieurs enquêtes. La première afin de décider si la négligence ou la fraude a causé l’échec. La deuxième afin de décider comment prévenir de futurs échecs. Enfin, si la fraude est prouvée, de multiples enquêtes criminelles, arrestations et procès devront avoir lieu. Cela fait beaucoup de choses à faire en 18 mois, et nous n’avons même pas examiné de quelle manière les Démocrates vont se comporter afin de faire dérailler l’audit et les enquêtes.
Tout d’abord, il y aura leur stratégie d’attaques personnelles, du même style que celles portées contre Brett Kavanaugh, ou Nick Sandmann, qui seront destinées à discréditer l’audit en détruisant les auditeurs. Aussi laides que soient ces attaques, elles ne seront que la salve d’ouverture, une feinte destinée à détourner l’attention de la ligne d’attaque principale. Dirigés par des traîtres républicains pour se donner une façade de bipartisme, les Démocrates vont se concentrer sur l’obstruction de la création et de la conduite des enquêtes. L’objectif est de retarder le processus jusqu’à ce que les résultats n’aient plus d’importance.
Il a fallu huit mois pour que l’audit de Maricopa soit opérationnel. Même si le décompte des élections de 2020 en Arizona était annulé, le fait de modifier les résultats des élections d’un seul État ne contribuerait pas à démettre le président Biden de ses fonctions.
Pas plus que la révocation des élections de plusieurs États.
Le moment de contester les résultats des élections est avant que le président ne prête serment. Il n’y a pas de précédent ou de cadre pour révoquer la « victoire » de Joe Biden au Collège électoral. Pour chasser M. Biden de la Maison-Blanche, ça prendrait une décision de justice ou une mise en accusation. Ni l’un ni l’autre ne se produira.
Commençons par les tribunaux.
La Haute Cour a le droit absolu de refuser une affaire pour n’importe quelle raison. Vous souvenez-vous de comment la Cour suprême s’est bravement délestée de l’affaire du Texas contre la Pennsylvanie ? Pour franchir cet obstacle, il faudrait que le juge en chef John Roberts, un homme surtout connu pour avoir courageusement échoué à satisfaire ses propres normes d’excellence, fasse preuve de courage. Honnêtement, quelles sont les chances que cela se produise ? Pour ce qui est de l’Impeachment (la destitution), de multiples États révoquant leurs résultats électoraux en raison d’une fraude systémique fourniraient un motif. N’oubliez pas que, quelle que soit la force des preuves, il est beaucoup plus probable de voir l’enfer geler que de voir un Congrès démocrate corrompu destituer un président démocrate corrompu.
Si le parti républicain prend le contrôle du Congrès en 2022, et si Liz Cheney, Mitt Romney et les autres collabos peuvent être empêchés de saboter l’effort d’Impeachment, vous pourriez avoir un procès d’Impeachment en janvier 2023. Mais il sera impossible d’aller plus loin. Il faut toujours deux tiers du Sénat pour voter une destitution. Une douzaine de sénateurs démocrates devront faire passer le pays avant le parti. Quelles sont les chances qu’ils le fassent ?
Donc sortir Joe Biden de la Maison-Blanche avant 2024 n’arrivera pas. Ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose. Joe Biden n’est pas la vraie menace pour la République. La vraie menace, c’est le réseau de politiciens locaux qui truquent les élections, les dirigeants nationaux qui paient pour le truquage, et les médias contrôlés par les Démocrates qui refusent de rapporter la vérité au peuple américain.
M. Biden ne contrôle pas ces gens. Ce sont eux qui ont une emprise sur lui.
Destituer Joe Biden tout en laissant ce réseau intact ne résoudra pas le problème. Ce qu’il faut faire, c’est démanteler le réseau corrompu qui nous a donné le président Biden. (Non pas que nous laissions Joe Biden s’en tirer à bon compte. Un Congrès républicain peut publier le contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden et prendre d’autres mesures pour traduire le vieux Joe en justice). Éviter de focaliser la réforme électorale sur Joe Biden nous libère de toute échéance. Nous pouvons faire avancer les inspections au niveau des États et mener une campagne nationale en même temps. Tant que nous sommes prêts à faire fi de l’obstruction, la vérité peut éclater.
La Pennsylvanie, l’un des vingt États à avoir envoyé des délégués pour observer l’audit de Maricopa, s’apprête à auditer trois de ses comtés les plus corrompus. Chaque audit réussi, chaque fonctionnaire local corrompu identifié publiquement par les enquêtes post-audit, facilite les prochains audits et les accélère. Lorsque les enquêtes atteignent un point où les médias propagandistes des Démocrates ne peuvent plus cacher la vérité, et que le public est libre d’agir, nous gagnons et ils perdent. Mais la victoire n’est possible que si nous cessons d’essayer de réparer les fraudes de 2020 et qu’à la place, nous nous concentrons sur les personnes que nous avons prises en train de commettre ces fraudes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
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Source : https://www.americanthinker.com/articles/2021/07/forget_about_booting_biden.html
Et si au congrès avec un raz de marée républicain en 2022 les 60% sont atteints, Quelles sont les perspectives? Tout devient possible rapidement?
la “justice” américaine !!!
on verra
Je ne suis pas du tout d’accord avec cet article qui m’a l’air de mélanger les torchons et les serviettes : la destitution est prononcée par le Congrès quand le président a commis une faute grave, alors qu’une audit, menée au niveau d’un état, peut annuler le résultat d’une élection si l’enquête révèle que les élections ne se sont pas déroulées normalement.
D’autre part, je trouve que l’auteur de l’article se mouille beaucoup quand il dit que, si les audits prouvent la fraude, cela n’annulera pas pour autant l’élection de Joe Biden. Plusieurs experts se sont penchés sur la question, et aucun d’entre eux n’a un avis tranché, parce que c’est une situation sans précédent. Il est arrivé qu’une audit aboutisse à l’annulation du résultat d’une élection, mais c’était au niveau local.
En novembre 2020, nous avons assisté à une stratégie orchestrée de main de maître, dans tout le pays. Il y a toujours eu des fraudes, plus ou moins (aucun système n’est sûr à 100 %), mais la fraude n’a jamais eu cette ampleur, et elle n’a jamais pris la forme d’une stratégie nationale, et planifiée sur plusieurs années.
Quoi qu’il en soit, le congrès n’a pas son mot à dire puisque les élections sont organisées par les états, et il ne s’agirait pas d’une destitution, mais de l’annulation du résultat des élections. D’ailleurs, une sénatrice de l’Arizona (sénat de l’Arizona, pas le sénat national) a déjà rappelé les grands électeurs.
@Magali :
A ma connaissance, il n’y a pas de Haute Cour aux Etats-Unis.
Bonjour Californienne,
Merci de vos remarques toujours intéressantes et pertinentes!
Je n’ai fait que traduire le terme «High court» qui se réfère à la Cour suprême.
Pour ma part, je partage le scepticisme de l’auteur qui estime que la Cour suprême ne voudra jamais se mouiller pour destituer Joe Biden à cause des fraudes. Les Juges Roberts, Barrett et autres n’auront jamais le courage d’affronter les Démocrates.
Le fait qu’il n’y ait aucun précédent de remise en cause d’une élection présidentielle par un tribunal est précisément ce qui convainc l’auteur que les tribunaux n’agiront pas.
Même Alan Dershowitz, que j’ai vu dans l’émission d’Hannity la semaine passée, estime qu’il y a eu des irrégularités mais pas suffisamment de fraudes pour changer le résultat global de l’élection. Certes, Dershowitz est un démocrate, mais il est un juriste honnête et il ne risque pas son poste en disant cela.
Comme vous le soulignez, il n’y a aucun avis tranché chez les experts, ce qui est une bonne indication que personne n”osera remettre en question la présidence de Joe Biden. Il faut être réaliste. Que je saches, la destitution de Biden ne peut pas se jouer au niveau local quels que soient les résultats des audits.
Pour nous autres Hexagons, la Haute Cour est un tribunal qui juge des membres du gouvernement.
Sinon, Dershowitz est le premier à dire qu’il ne sait pas vraiment ce qui se passerait si la fraude est avérée. Et puis, il lui arrive d’être de mauvaise foi, c’est ce qui s’est passé récemment dans une interview de Breitbart. Il ne veut surtout pas revoir Trump à la Maison Blanche, et il lui arrive de se trahir.
Il est arrivé qu’une audit annule une élection.
Vous écrivez: « Il est arrivé qu’une audit annule une élection». Oui mais pas au niveau fédéral! Le seul précédent, pour la Cour Suprême est l’affaire Bush Vs Gore en 2000. La Cour suprême a mis fin au recomptage et accordé la victoire à G.W. Bush qui n’avait qu’un seul Grand Électeur de plus que Gore (271) et n’avait pas gagné le vote populaire.
Peut-être que Dershowitz essaie de se remettre dans les bonnes grâces des Dems.
Mais j’ai lu depuis des mois les points de vue de plusieurs juristes et aucun n’était capable de dire ce qui se passerait si tous les audits (il va y en avoir d’autres) prouvent que c’est Trump qui devrait être président!
Je serais bien contente que Biden soit chassé mais je ne prends pas mes rêves pour la réalité!
Dans le cas de Bush vs Gore, la Cour Suprême est intervenue parce que le résultat des élections n’était pas net, et la Cour Suprême a dû désigner le vainqueur.
Le vote populaire n’a aucune importance aux Etats-Unis.
Je vois que nous sommes d’accord : “j’ai lu depuis des mois les points de vue de plusieurs juristes et aucun n’était capable de dire ce qui se passerait si tous les audits (il va y en avoir d’autres) prouvent que c’est Trump qui devrait être président!”
Chère Magali,
Vireraient-ils Dementia Joe: alors ils auront Cruella Harris. Vireraient-ils Cruella Harris: alors ils auront alors Crooky Pelosi. Le quel est le pire des trois?
Le bonjour vous va.
Cordialement
La fraude , ça , tout le monde le sait pour peu qu’on ne garde pas les yeux fermés .
Que des Républicains de Washington , ou des types comme Raffensburger ou Kemp soient complices des Démocrates , on l’avait bien senti dès le 4 novembre .
Ce qui me sidère , c’est quand j’apprends que les comités électoraux de Maricopa ou de Fulton sont composés de Républicains et ont certifié des chiffres aberrants sans broncher .
Donc les RINO ne gravitent pas seulement autour de D:C. , ils sont partout dans le parti.
Alors en effet , le plus important est de faire une purge du parti Républicain digne de Staline ou de Pinochet , pas de quartier .
Tout ce système qui prétend à la démocratie , alors que tout ce petit monde est d’accord , doit disparaitre.
Ces gens là trompent le peuple et détournent la démocratie , c’est le crime suprême .
“Le peuple souverain s’avance” (Chant du Départ , 1794 )
C’est plus ou moins la même chose en France d’ailleurs , mais nous n’avons pas de Donald Trump pour l’exposer crûment aux yeux de tous !