Publié par Magali Marc le 15 juillet 2021

Donald Trump a mentionné à la CPAC du Texas, le weekend dernier, que l’ex-procureur des États-Unis pour le district Est de la Pennsylvanie, William McSwain, lui a envoyé récemment une lettre dans laquelle il affirme que l’ex-Procureur général, Bill Barr lui a dit de ne pas enquêter sur les crimes et la corruption qui ont eu lieu lors des élections de 2020 dans cet État. Le président Trump a ensuite publié lundi la lettre qu’il a reçue de M. McSwain. Du coup, l’ex-Procureur général s’est précipité au Washington Post et a nié ces allégations. Pourtant, il est clair que M. Barr n’a rien fait pour empêcher les responsables de l’administration de l’État de Pennsylvanie de modifier illégalement les règles électorales. M. Barr a déclaré au WAPO que M. McSwain a fait ces affirmations afin d’obtenir l’appui de Donald Trump à sa candidature au poste de gouverneur de la Pennsylvanie.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 14 juillet.

************************

Un ex-procureur des États-Unis en Pennsylvanie dénonce Bill Barr

M. William McSwain a obtenu un baccalauréat ès Arts et Science de l’Université de Yale avant qu’elle ne pourrisse de l’intérieur à cause du politiquement correct. Par la suite, il s’est engagé dans les Marines en tant qu’officier d’infanterie, où il a servi pendant quatre ans comme commandant de peloton. Il est également diplômé de la faculté de droit de Harvard (où il a été rédacteur en chef de la revue juridique), puis il a rejoint le bureau du procureur des États-Unis.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







C’est un homme de loi intelligent, discipliné et sérieux qui présente sa candidature pour le poste de gouverneur de Pennsylvanie.

Dans le cadre de sa candidature à ce poste, il a envoyé une lettre au Président Trump contenant une allégation surprenante selon laquelle l’ex-Procureur général des États-Unis Bill Barr a refusé de prendre au sérieux des allégations crédibles de fraude électorale !

Bien que la lettre soit datée du 9 juin, le Président Trump ne l’a rendue publique que lundi. La lettre est disponible dans son intégralité, mais pour les besoins de cet article, voici les informations pertinentes :

« Président Trump, vous aviez raison d’être contrarié par la façon dont les Démocrates ont géré l’élection de 2020 en Pennsylvanie – c’était une honte partisane. Le gouverneur, le secrétaire du Commonwealth et la Cour suprême de l’État, partisane, ont établi leurs propres règles et n’ont pas respecté la loi. Pire encore, le Procureur général de l’État, Josh Shapiro – la personne même responsable de l’application de la loi électorale de l’État – a déclaré quelques jours avant le jour du scrutin que vous ne pouviez pas gagner l’élection. Il serait difficile d’imaginer une déclaration plus irresponsable de la part d’un agent chargé de l’application de la loi, surtout pendant une élection très disputée. À la lumière de telles déclarations, il n’est guère surprenant que de nombreux Pennsylvaniens n’aient pas confiance dans les résultats des élections de notre État. Le jour du scrutin et par la suite, notre bureau a reçu diverses allégations de fraude électorale et d’irrégularités électorales. Dans le cadre de mes responsabilités en tant que procureur des États-Unis, je voulais être transparent avec le public et, bien sûr, enquêter pleinement sur toutes les allégations. Le Procureur général Barr m’a toutefois demandé de ne faire aucune déclaration publique et de ne publier aucun communiqué de presse concernant d’éventuelles irrégularités électorales. J’ai également reçu la directive de transmettre les allégations sérieuses au Procureur général de l’État pour enquête – le même Procureur général qui avait déjà déclaré que vous ne pouviez pas gagner. Je n’étais pas d’accord avec cette décision, mais c’étaient les ordres. En tant qu’officier d’infanterie des Marines, j’ai été formé à suivre la chaîne de commandement et à respecter les ordres de mes supérieurs, même lorsque je ne suis pas d’accord avec eux. »

Ce sont de sérieuses allégations d’irrégularités électorales. Elles sont également cohérentes avec ce que les témoins de Philadelphie ont dit immédiatement après l’élection.

Bill Barr, bien sûr, les nie, affirmant qu’il n’a jamais mis fin à aucune enquête, mais nos propres yeux montrent les preuves de la passivité de M. Barr après l’élection. La seule chose utile que M. Barr ait faite pendant son mandat d’AG (Attorney General) a été de publier un précis honnête du rapport Mueller, rendant impossible les mensonges des Démocrates à ce sujet.

Les accusations de M. McSwain sont particulièrement importantes à considérer à la lumière de ce que Joe Biden a déclaré le 13 juillet lors de son discours délirant à Philadelphie, au cours duquel il a affirmé que le fait d’exiger une carte d’identité avec photo pour voter (une politique majoritairement populaire à travers l’Amérique) déclenche la plus grande crise des droits civiques depuis la guerre civile elle-même.

Une telle déclaration constitue un énorme manque de respect envers les personnes réduites en esclavage pendant des générations en Amérique et envers les plus de 2,2 millions de soldats de l’Union qui sont allés au combat pour défendre des personnes qu’ils n’avaient jamais réduites en esclavage et qu’ils ne rencontreraient jamais, 365 000 soldats ayant fini par mourir.

Le fait de devoir présenter un permis de conduire pour voter n’a rien à voir avec la Guerre Civile américaine. Non seulement ce discours était insultant, mais il était également malhonnête.

En ce qui concerne l’élection, Joe Biden a dit au mieux une “vérité” partisane et au pire un véritable mensonge :

« Recomptage après recomptage, procès après procès, l’élection de 2020 a été la plus scrutée de l’histoire américaine.Les contestations se sont succédé devant les autorités locales, étatiques et électorales, les législatures des États, les tribunaux étatiques et fédéraux, et même devant la Cour suprême des États-Unis, non pas une, mais deux fois. Plus de 80 juges, dont ceux nommés par mon prédécesseur, ont entendu les arguments. Dans tous les cas, aucune cause ou preuve n’a été trouvée pour remettre en cause la réussite nationale de l’administration de cette élection historique face à des défis aussi extraordinaires. Des vérifications et des recomptages ont été effectués en Arizona et dans le Wisconsin. En Géorgie, il a été recompté trois fois. »

Outre l’accusation crédible de M. McSwain selon laquelle M. Barr a mis fin aux enquêtes, nous savons également que, malgré le refus lâche d’une myriade de juges, jusqu’à la Cour suprême, de s’attaquer aux irrégularités électorales manifestes – qu’il s’agisse de changements de règles anticonstitutionnels, d’un nombre massif de bulletins frauduleux ou de dépôts de bulletins aux petites heures du matin dans les États-charnière – à la mi-juin, M. Trump et le GOP avaient en fait gagné 71 % de leurs procès.

Et maintenant que nous avons enfin des recomptages honnêtes en Arizona et en Géorgie, il commence à apparaître que ce ne sont pas les élections les plus honnêtes de l’histoire américaine. Loin de là.

Pour ma part, je vais suivre la candidature de M. McSwain au poste de gouverneur avec grand intérêt.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous