Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 août 2021
Ex- ambassade (jusqu’à dimanche 15 août) des Etats-Unis à Kaboul

Un tweet du 23 juillet, écrit par le président afghan Asharf Ghani, résume à lui tout seul la malignité de la gauche en général, et de son représentant à la Maison-Blanche en particulier.

23 juillet : le président Biden m’a assuré que le soutien aux forces armées afghanes se poursuivra

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Ce soir, je me suis entretenu avec le président Biden lors d’un appel téléphonique.

Nous avons discuté de la relation évolutive, mais continue entre les deux pays. Le président Biden m’a assuré que le soutien aux forces armées afghanes se poursuivra. Nous sommes convaincus qu’elles protégeront et défendront l’Afghanistan.

Nous avons souligné l’importance pour les Afghans de s’unir pour la paix et la sécurité. Nous avons réitéré le partenariat durable, le soutien diplomatique et économique continu au gouvernement afghan et aux forces de sécurité, ainsi que l’importance de préserver les acquis des vingt dernières années.

  • C’était le 23 juillet. Joe Biden faisait des promesses au président afghan, et lui donnait des assurances.
  • 15 jours plus tard, Joe Biden le poignardait dans le dos, crachait sur ses propres paroles, reniait ses propres engagements, et comble de la traîtrise, donnait l’ordre d’abandonner tout l’équipement militaire aux talibans au lieu de le faire exploser.
  • Et ne vous y trompez pas : les dictateurs du monde entier ont noté que la parole du président américain ne vaut rien, qu’ils doivent considérer ses promesses comme celles d’un vendeur de voitures d’occasions.

Hier, Kaboul est tombé, le gouvernement n’est plus, le président a pris la fuite, les massacres vont commencer, al-Qaïda va se regrouper, et Joe Biden a déclaré que tout ce qui arrive est de la faute de Donald Trump.

Les gens cherchent à fuir par la seule porte accessible : l’aéroport, dont les taliban tentent de saisir le contrôle.

Des morts, des drames et des souffrances qui pouvaient être évitées — la tragique histoire humaine — à cause d’un seul homme, un taré, un maître de la trahison Joe Biden.

Les célébrations du 11 septembre auront pour la première fois le goût amer de l’Amérique haïe par la gauche américaine.

Et devenez quoi : en ce moment, il se prélasse sous un parasol. Sait-il même ce qu’il se passe ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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