
J’ai souhaité vous faire redécouvrir l’avis d’un ancien médecin des Troupes de Marine, que j’ai publié pour la première fois le 30 mars 2020. Il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique et en Amérique du Sud, au contact de la chloroquine, là où les occasions de sauver des vies sont quotidiennes…
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Chloroquine, qui soulage, soigne et traite fièvres et sueurs
J’ai une longue histoire d’amour et de haine avec la Chloroquine. Elle débute dans les années 1981, sur les bancs de l’Institut de Médecine Tropicale du Service des Armées, le Pharo à Marseille.
C’est lors d’une mission en tant que médecin du fleuve Maroni en Guyane que je rencontre pour la première fois Dame Chloroquine. Notre rencontre fut catastrophique, non pas sur le plan physique, car finalement d’un aspect classique, un peu pâle peut-être et à la rondeur maigrichonne, mais alors son goût, quelle merde !
C’est une expérience inoubliable d’avoir en bouche, Dame Chloroquine, tant son goût est immonde, certainement le plus horrible que j’ai eu la malchance de rencontrer, son amertume caustique et sa saveur acerbe mériteraient le déclassement immédiat des trois étoiles de notre ami Goujon à Fontjoncouse et la prison pour attentat à la saveur.
J’ai mis plusieurs années à comprendre pourquoi, cette saveur immonde, poacre et nauséeuse faisait fuir le commun des mortels : empêcher son absorption en plus grande quantité, car Dame Chloroquine tue et assassine quand elle est avalée en excès.
C’est aussi une expérience inoubliable d’avoir à soigner, traiter et soulager fièvre et sueur, frissonnement et frémissement, tremblement et tressaillement avec quelques comprimés de Dame Chloroquine que l’on nommera maintenant de son vrai nom Nivaquine, un nom plus féminin et donc plus doux.
Médicament miracle du «grand sorcier blanc», il l’a été alors, et à Apatou, à Gran Santi, à Maripasoula, à Saul, les tribus d’Indiens Wayanas ou Emerillons, les «Noirs Marrons» du Surinam n’avaient d’yeux, non pas pour le Doliprane, non pas pour le Lexomil, mais simplement, que pour le cachet magique du «grand sorcier blanc» que j’étais alors.
L’histoire continue sur un autre continent. La belle et imprévisible Afrique, où pendant plusieurs années le «grand sorcier blanc» va sévir en Côte d’Ivoire et constater toujours le pouvoir magique de Mme Nivaquine.
Chloroquine, poison tu es et poison tu resteras
Dame Chloroquine, je t’aime moi non plus, car tu tues aussi, tu butes, tu fusilles, car poison tu es et poison tu resteras.
Combien sommes-nous, médecins tropicaux ou sous les tropiques, à avoir constaté intoxications mortelles volontaires ou accidentelles à la tant aimée Nivaquine ?
J’ai toujours en mémoire cette enseignante, jolie dame à la quarantaine enjouée, sereine et épanouie, qui par un geste d’appel à une souffrance de cœur, a avalé une dizaine de comprimés, comme elle aurait pris une dizaine de Lexomil. Sa fin fatale sous mes yeux attristés en regard des siens implorant son sauvetage, puis mes mains massant son cœur arrêté par la faute de Dame Chloroquine m’ont terriblement touché. Dame Chloroquine je t’ai haï alors.
Le pouvoir de Dame Chloroquine est toujours intact
Les années passent et les missions en Afrique perdurent et du Tchad au Gabon, du Congo au Mali de la Centre-Afrique au Sénégal, du Burkina au Cameroun, le pouvoir de Dame Chloroquine est toujours intact pour leurs peuples pauvres et disetteux, et combien de fois le «grand sorcier blanc», d’une main généreuse et un peu voleuse de l’Etat français, distribuait de sa propre dotation le cachet miracle, comme les publicitaires du Tour de France distribuent les gadgets pour les enfants et les grands enfants.
Médecine généreuse sans aucune efficacité sur les formes graves de paludisme, tant la résistance à la Chloroquine en Afrique est grande, je l’ai pratiqué année après année, et je continue à penser que la Chloroquine, par son prix dérisoire, a aidé des millions d’êtres humains à se protéger d’une maladie loin d’être plus meurtrière et assassine que notre CoVID -19 (220 millions de malades et 400 000 morts par an), mais cela est une autre histoire.
Chloroquine, le retour
Maintenant, en ces jours difficiles, un nouveau combat débute contre une force terriblement folle, insidieuse et cauteleuse.
Contrairement au paludisme, qui est une maladie transmise par un ennemi visible, le moustique se prénommant Anophèle, injectant un parasite le plasmodium, l’infection à COVID-19 est particulièrement perfide et insidieuse.
Son virus est transporté et diffusé par quelques milliers de minuscules gouttelettes de salive que l’on nomme Flügge, nom aussi barbare que le virus qu’elles transportent. Celles-ci se déposent partout, et dès qu’elles pénètrent à travers les voies aériennes, nez, bouche et œil (par le canal au doux nom de lacrymonasal), les poumons vont se défendre corps et âme contre cet hôte indésirable, car terriblement agressif sur ses alvéoles.
Et alors, et alors ? Hé, Hé, la chloroquine est arrivée-éée !
Non elle est plutôt revenue.
Que de débats, de positions, de bla-bla sur Dame Chloroquine.
Et voilà que revient un nom, le Professeur Didier Raoult.
Professeur Didier Raoult, le «Grand sorcier blanc» atypique
Je le connais un peu depuis longtemps (1981) et de loin, car croisé lors de nos études en médecine tropicale à Marseille.
Puis, quelques cas de rickettsioses dans les suites de ma carrière m’ont mis en rapport avec lui. Par la suite, j’ai toujours suivi intellectuellement sa carrière, formidable au demeurant, son curriculum par ses publications est probablement le plus imposant en quantité de la vie médicale.
Je l’ai suivi ces dernières années par ses articles sur le journal Le Point et ses prises de position à l’encontre de beaucoup d’idées reçues comme l’utilisation à contre-courant des antibiotiques à titre systématique, son doute affirmé devant le réchauffement climatique et ses conséquences, voilà ses deux plus connus contrepieds à la «Neymar».
J’ai été aussi très heureux que ma fille fasse son internat dans son service à la Timone, et ait comme meilleures amies ses proches collaboratrices.
Un seul mot sur lui, «Grand sorcier blanc» : «atypique» point à la ligne.
Et alors, et alors : que faut-il en penser de Dame Chloroquine ?
OUI à l’utilisation de la chloroquine !
Il ne faudra pas s’étonner que des dizaines d’années de médecine de guerre et de médecine tropicale m’ont convaincu que le maître mot dans ce type d’hécatombe mortelle et funeste est le pragmatisme. OUI à l’utilisation de la chloroquine sous COUVERTURE SPECIALISEE.
OUI, Il faut donner la CHLOROQUINE au bon moment, jamais tout de suite. Car sa fonction anti-inflammatoire est préjudiciable en début d’infection (action sur les cytokinines et l’interféron). Laissons donc nos propres défenses immunitaires gagner le combat. Mais à partir du moment où elles sont dépassées, là où l’inflammation explose et dépasse sa simple fonction de défense, il faut agir.
C’est au moment où les premiers signes d’atteinte pulmonaire au scanner apparaissent, que l’on peut (doit ?) donner cette ancienne potion magique. Ceci découle du plus simple pragmatisme en période de guerre et d’extrême urgence sociétale. C’est celui du petit «grand sorcier blanc» retrouvé.
A titre personnel, comme beaucoup de médecins, je suis paré à me traiter dès les premiers signes objectifs d’atteinte pneumonique, mais pas avant. JAMAIS A TITRE PRÉVENTIF au moindre rhume, toux ou fièvre.
Dame Chloroquine n’est pas dangereuse, sous la surveillance de spécialistes
Voilà la position d’un médecin de terrain, d’un petit gradé dans la hiérarchie de la médecine exerçant loin des salons feutrés où la médecine se chuchote, et a besoin de multiples et complexes ordinateurs, longues études étendues et courbes diverses.
J’ai appris de Mopti à Bobo-Dioulasso, de Grand-Bassam à Bouaké, de Korhogo à Brazzaville, de Bangui à Ndjamena, de Moundou à Bardai, de Tchibanga à Maripasoula, de Camopi à Grand Santi, et de mon petit cabinet de Carcassonne, que Dame Chloroquine à dose adaptée n’est pas dangereuse et pourquoi pas, comme mon illustre Maître et Confrère Didier Raoult, l’utiliser à bon escient, au bon moment, à la bonne dose et sous la surveillance de spécialistes.
Dame Chloroquine, je t’aime aujourd’hui et je t’aimerai peut-être à l’infini, l’avenir proche, nous le dira…
Fermer le ban
Le Doc en mode combat.
Hydroxychloroquine (Plaquenil) plutôt que chloroquine brute (Nivaquine)
PS : Pour mes amis, consœurs, confrères, mieux vaut utiliser la forme d’hydroxychloroquine (Plaquenil) que la chloroquine brute (Nivaquine), car plus active sur l’inflammation.
La chloroquine et l’hydroxychloroquine bloquent les réponses lymphocytaires T à la stimulation induite par les mitogènes, et inhibent la production de certaines cytokines, d’interféron α et de facteur de nécrose tumorale (TNFα).
Est-ce pour cela qu’elles pourraient être efficaces sur ce tsunami sanitaire ? J’aurais aimé poser cette question à celui qui m’a humilié d’un 5 sur 20, il y a de nombreuses années…
PPS: Pour mes amis des Troupes de Marine et de la Légion, vous avez certainement vu le clin d’œil à nos missions Maroni sur la photo avec «un ti décolage, la ti-la goute, le pété pied», seule la qualité du rhum a changé.
Message de Gally :
Encore merci à Mayyan pour son témoignage. J’ai toujours eu le plus grand des respects pour ces médecins militaires tropicalistes, leur gentillesse, leur pragmatisme et leur abnégation, que j’ai eu l’occasion d’apprécier lorsque j’étais au Tchad et qu’ils avaient eu la gentillesse de me faire partager un peu leur quotidien.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.
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Celui qui dira: LA VERITE il sera EXE CUTE… Merci Monsieur pour votre expérience sans appel et votre humilité.
A Madagascar, on distribuait 2 comprimés de nivaquine aux enfants dès la maternelle jusqu’à la fin de l’ecole primaire. Il n’ y avait pas d effet secondaire, j’en suis témoin. Pour la Guyane,
le traitement est bien expliqué. Grand Merci à notre cher médecin d’eclairer
Super article – Merci Gally
N.B. Hydroxychloroquine – Des resultats tres prometteurs pour New York >>
https://techstartups.com/2020/03/28/dr-vladimir-zelenko-now-treated-699-coronavirus-patients-100-success-using-hydroxychloroquine-sulfate-zinc-z-pak-update/
C’est Mayyan qu’il faut remercier, je n’ai fait que mettre en forme 😉
Bonjour et grand merci.
Portez vous bien.
Cordialement.
Lilou
Bonjour’
Sujet : La Chloroquine vu par un médecin militaire specialiste des maladies tropicales.
En cette période de multiples déclarations au sujet de la chloroquine , il serait bon de donner la parole à une personne réellement compétente qui a prescrit depuis un demi-siècle de la nivaquine aux militaires qui travaillaient en zone tropicale et aux populations de nos colonies de l’époque. Un peu de sérieux n’est pas inutile !!!!
Dr Philippe Paux spécialisé en médecine tropicale :
Chloroquine, je t’aime moi non plus….
Coopérant à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan de 1982 à 1992, j’ai pris, ainsi que mon épouse et mes 2 enfants, un comprimé de Nivaquine chaque jour de 1982 à 1988, année où le parasite du paludisme devint résistant à la Nivaquine en RCI. Médicament pris sans aucun examen cardiologique. Aucun problème pour toute la famille. Vous devriez réaliser un questionnaire à ce sujet demandant combien d’années ceux qui ont travaillé en Afrique Sub Saharienne ont pris de la Nivaquine. Bien sûr tous ceux qui l’ont pris, ont constaté que c’était sans danger sauf si l’on voulait se suicider en dépassant la dose maxi. Les journalistes et les politiques qui affirment que la Nivaquine est dangereuse sont les indignes représentants de leur profession. Les matraquages TV, avec nos impôts, pour dire le contraire sont indécents et dignes de Goebbels.
Mon mari militaire et moi-même avons pris de la Nivaquine durant nos séjours outre-mer sans aucun effet secondaire et pourtant je suis d’une santé « fragile ». Vaccinés avant le départ contre la fièvre jaune sans aucun problème. Alors de qui se moque t on? Tous les militaires et leur famille mutés sous les tropiques ont pris ce médicament ils sont encore vivant aujourd’hui. Et cette « injection » qu’on veut nous imposer qu’en sera t il demain?
Merci de poser la question également concernant les séquelles du coronavirus : qu’en sera-t-il ?, afin de montrer que vous cherchez regarder les choses en face objectivement sous tous les angles.
En complément, une très intéressante interview du Dr Zelenko (en anglais) :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=Yy-wObyQOCk&feature=emb_logo
Il a écrit à la Maison-Blanche et l’administration Trump a fait en sorte que son protocole puisse être utilisé aux USA !… pas comme en France, où les marquis parisiens mettent toutes sortes de bâtons dans les roues de ceux qui proposent des choses intéressantes.
(il a aussi écrit au PM israélien B. Netanyahu)
PS : le témoignage de Mayyan est très intéressant en ce qu’il précise les conditions dans lesquelles l’hydrochloroquine peut être utilisée – ce que n’importe quel bon médecin bien informé est capable de faire, ce qui une fois de plus montre que l’autorisation d’utiliser ce produit aurait due être élargie à TOUS les médecins français, et pas seulement à ceux s’occupant de malades hospitalisés…
Concernant le traitement du Dr Zelenco, les dosages sont un peu différents de ceux du Pr Raoult :
Hydroxyclorine 400 m (200 x 2)/jour pendant 5 jours au lieu de 600 mg
Azithromicyne 500 mg / 5 jours au lieu de 500 le premier jour puis 250 mg
Pour le Dr Zelenco Zinc Sulfate 220 mg /jour durant 5 jours.
Et sur la durée du traitement Dr Zelenko : 5 jours – Pr Raoult : 12 jours.
Si l’on avait le choix (je sais, on ne l’aura pas) lequel devrait-on prendre ?
Oui, le Dr Zelenko explique que l’hydrochlroquine « ouvre » les cellules au zinc, et ce serait le zinc qui ferait le « job » de tuer le virus, si j’ai bien retenu.
Ce qui me paraît intéressant avec le protocole Zelenko, c’est qu’il dit avoir traité 500 patients et que seulement un d’entre eux a été hospitalisé (sans avoir besoin d’être intubé). Après c’est toujours pareil, si par exemple trois de ses patients devaient mourir dans les jours à venir (on met en moyenne 17 jours entre l’infection et la mort pour ceux qui en meurent d’après ce que j’ai lu), cela ferait 2/500 soit 0,6% de mortalité soit le même taux qu’en Corée, où il ne me semble pas que la chloroquine ait été utilisée à grande échelle chez les malades ?
Je crois que si l’un d’entre nous devait tomber malade, le plus important est d’avoir un doc consciencieux et compétent qui saura traiter (avec le protocole Raoult ou celui de Zelenko ?) quand il le faut – ni trop tôt ni trop tard – et s’il le faut… l’automédication est à proscrire dans le cas du Covid-19 et de la chloroquine, c’est clair.
Exactement!
Voilà le développement simple et concret d’un homme de terrain, véritable combattant de la santé.
Merci à lui pour la sincèrité de son témoignage.
j’ai pris de la Nivaquine chaque jour pendant mes séjours au Togo, et 8 jours après mes retours en métropole.
Prescription de mon médecin en France et forte recommandation du conseiller militaire français sur place auquel un camarade avait demandé de me prendre sous son aile.
Nivaquine à titre préventif, un comprimé par jour. Jamais oublié. Je n’ai jamais eu le palu.
Pourquoi face à la grippe chinoise en irait-il autrement ?
C’est clairement expliqué en fin d’article : parce que cela pourrait aggraver la maladie si pris au mauvais moment de celle ci (sans parler des effets secondaires graves à des dosages pareils).
PAS D’AUTOMEDICATION !
NB : les traitements préventifs antipalu, c’est 3 mois max pour certains médicaments, 6 mois pour d’autres, après, les risques d’atteinte hépatiques sont énormes. Tout expat en zone palu pourra vous le confirmer, eux qui sont obligés de composer avec le palu vu qu’il leur est impossible de prendre de la nivaquine ou du lariam sur des durées en années. Les hôtesses de l’air ont également le même souci, en ajoutant en plus que les traitements varient selon les zones géographiques et qu’une hôtesse passant son temps à aller d’une destination à une autre, elle ne peut pas cumuler différents traitements. J’ai perdu une amie d’enfance sur palu nerveux, j’ai eu l’occasion de découvrir cet aspect de la vie des personnels naviguant quand on m’a expliqué pourquoi elle n’était pas sous anti-palu.
ok, mais 3 mois ça peut suffire pour sortir du pic de la pandémie, non ?
Il est pas assez clair, ce passage de l’article ?
Polémique qui ne devrait même pas avoir lieu puisqu’il en est ainsi pour les millions de médicaments sur le marché.
pas d’automédication ! voilà le dernier slogan des médecins télé, des journaleux des ministres, mais comment feraient les gens pour se procurer de la potion magique puiqu »elle ne peut etre délivrée que sur ordonnance
C’est peut être vrai maintenant, mais elle était il y a peu en vente libre, ce qui est un crime.
Vous y allez un peu fort ! tous les médicaments sont mortels, avalez une boite de Doliprane, d’Aspirine ou autre…. pareil pour la Nivaquine, il y a dans chaque boite de médicament une posologie, il suffit de la suivre.
Superbe temoignage !
Merci pour avoir remis la realite a sa veritable place👍👏
Ma fille a fait partie de l’avant dernier( 1987) recrutement à l’école d’infirmier militaire ( concours sévère 20/800 pris) .Les 3 années médicales et militaires serieuses payées par l’armée et 5 années de remboursement des études normal..Elle a fait 2 ans Djibouti,3 mois au Kosovo et retour en France à Percy aux grands brûlés .Sa sortie du militaire et retour dans le service hôpitaux civiles ; elle a été effarée de voir qu’il fallait courir avec du matos ( le plus simple) pour pouvoir soigner ..Elle est partie au Canada,pour pouvoir fait son job correctement.Elle plains le monde médical de travailler sans des conditions aussi déplorables
Chirurgien j’ai eu la chance de coopérer comme l’on disait alors au Niger Est. il faut avoir vécu en Afrique pour admirer le dévouement et le courage de nos militaires médecins. Il faudrait qu’un historien retrace les bienfaits de la médecine militaire outre-mer. Ils étaient seuls dans des villages au bout du monde avec la bilharziose, le paludisme, l’onchocercose et j’en passe. quelque fois eux même malades. l’Hôpital ou j’ai travaillé était distant de 200 km de piste de ces postes avancés.
Ils étaient jeunes diplômes et je n’ai jamais entendu se plaindre lors de leurs passages chez nous.
Nous étions tous sous nivaquine puis Lariam quelques années plus tard. la toxicité est certaine mais elle peut peut être surveillé par nos confrères généralistes et cardiologues.
Merci à Mayyan de ce témoignage
Mon fils, moins d’une année à l’époque, doit la vie au fait qu’il y avait une mission des médecins militaires français à l’hôpital de Béchar en 1975. Ce sont eux qui l’ont sauvé. Et les petits algériens sauvés par ces médecins militaires ont certainement été nombreux dans cette ville-oasis.
C’était après l’indépendance algérienne, certes, mais c’était la même chose avant, Monsieur Macron.
Barakat,osez vous insinué que Mr Macron se serait trompé en déclarant que la France a commis un crime contre l humanité en civilisant l Algérie?
Macron ne se trompe pas , il règne !
Merci Gally ; et bien sur à Mayyan …………..Je pense que la messe est dite là !
Moi , ce qui me dépasse c’est le temps de réactivité de » NOS » dirigeants incompétents a avoir percutés sur les effets de la « chloroquine » qu’un éminent Professeur « le Docteur Raoult préconisait aux malades ………………
Je ne veux pas polémiquer ,mais « après » il y aura des comptes a rendre aux Français .
Il faudra bien que la vérité éclate.
Voilà un témoignage d’une grande valeur !
On y ressent tout son professionnalisme, sa vocation à soigner et à guérir, ainsi que son grand respect pour le Pr RAOULT.
Ce médecin connaît les limites de la médecine mais aussi les qualités d’un médicament qui, administré au bon moment, ni trop tôt ni trop tard, va agir à son maximum.
Sans contre-dire le Pr RAOULT, il tempère de manière à ce que tout un chacun continue a préserver sa santé, et sache que les symptômes les plus importants pour déclencher la prise en charge par la Chloroquine ou l’Hydroxychloroquine sont le début du problème pulmonaire.
Merci pour cet avis médical professionnel.
Contre le palud, il semble qu’il y ait une solution naturelle :
https://www.maison-artemisia.org
Yapaphoton,
… »
La Maison de l’Artemisia est une association humanitaire française de lutte contre le paludisme par les Artemisia annua et afra, à destination des populations les plus vulnérables du Sud. Ces deux plantes sont utilisées en Médecine Traditionnelle depuis des siècles en Chine et en Afrique de l’Est »…
Je ne comprends pas pourquoi la Chine qui soi disant l’utilise en médecine traditionnelle, ne l’a pas utilisée pendant la pandémie à Wuhan ???????
Cependant merci à vous pour vous être donné ce mal de chercher quelque chose de naturel et avoir mis le lien pour que nous puissions lire par nous-mêmes.
Prenez soin de vous, de tous vos aimés. Bien sincèrement
Il me semble que pendant la grande pandémie la Chine a envoyé aux personnes à risques et aux étudiants un colis contenant un traitement complet de sachets de médecines naturelles dont l’artemisia était un des composants.
Merci pour votre article .
La distribution de Chloroquine est assez étrange dans ma vie, lorsque je vivais en Côte d’Ivoire avec l’armée Française j’avais le droit à 20 mg par jour.
Puis de retour en France je décide de retourner en Côte d’Ivoire seul, je vais voir un médecin généraliste pour obtenir une ordonnance de Nivaquine pour le protéger durant mon séjour, il a refusé.
Je suis donc partie à Aboisso puis Kotoka où j’ai dormi sans moustiquaire, résultat, j’ai attrapé le Pallu le plus dangereux qui soit, le Plasmodium falciparum.
Je ne suis pas retourné le voir pour lui demander pourquoi il a refusė de m’en donner.
Je fut guérit avec 6 comprimés d’alphan pris en une seul fois dans un hôpital où les médecins venaient me visiter pour s’instruire sur le Paludisme.
Mais c’est vrai qu’il semble y avoir une différence entre médecine militaire et civile.
A l’armée on ne disait pas; qu’il fallait’ faire des testes pour voir les effets secondaires, parce la Nivaquine était déjà connu par la médecine militaire.
Au 43 eme BIMA de Port Bouët en Côte d’Ivoire les indigènes venaient se faire soigner gratuitement par armée Française pour tous les soins et avec qualité.
La cuisine offrait aussi de la nourriture en surplus de qualité fraîche avec Hygiène aux habitant locaux.
Prescrire un médicament hors indication est chose courante et faisable.
Simplement, il faut respecter les contre-indications, ce que les médecins et pharmaciens font tous les jours.
Donc ce médecin militaire a raison.
Fermez le ban!
Cet article est la voix de la raison et de la compétence.
Mais pourquoi cette polémique ?
À Dreuz de nous en informer quand nous aurons les détails.
Je reste étonné qu’on mélange allègrement le Sulfate de Chloroquine alias Nivaquine antipaludéen largement utilisé autrefois et l’Hydroxychloroquine alias Plaquenil antiinflammatoire recommandé par le Pr Raoult mais beaucoup moins prescrit, réservé
à la polyarthrite rhumatoïde ou au Lupus Erythémateux Disséminé.
Il s’agit de deux médicaments chimiquement différents ce qu’il serait honnête et prudent de préciser. Par exemple entre le Monoxyde de carbone et Dioxyde de carbone il n’y a qu’un atome d’oxygène de différence mais l’un est mortel l’autre est physiologique ce qui montre que des variations apparemment minimes peuvent avoir des conséquences importantes .
Une piqûre de rappel, c’est parfois utile 😉, surtout pour rappeler qu’il faut être prudent avec les médicaments.
Ma rencontre avec dame Chloroquine date de 1964 sous forme de Nivaquine, c’est un docteur qui avait fait, des études en médecine tropicale à Marseille qui me l’avait prescrite en prévention, avant mon départ pour Léopoldville, ex Congo Belge, Il m’avait dit 1 comprimé par jour pendant 15 jours avant le départ pour habituer ton organisme, car en cas de malaria tu pourras supporter des doses de cheval: C’est ce que j’ai fait et je me porte comme un charme malgré les milliers de piqures de moustiques assoiffés, alors quand j’entends la Buzin interdire la Chloroquine comme substance toxique… on devrait la traduire en justice. Quand tout au début de la pandémie, le Professeur Raoult préconisait la Chloroquine et qu’elle a été interdite, mon médecin m’en a prescrite pour combattre la malaria, j’ai retrouvé son abjecte amertume et je n’ai pas eu la Covid
Les médecins font de la Médecine, les politiques font de la propagande !
Argumentaion sans appel; quelqu’un connaît-il l’adresse mail de M.Véreux pour qu’il ait le plaisir de lire cet article ?
Pourquoi ces témoignages tardifs sur la chloroquine ? Quand on l’interdisait, que des médecins de plateau nous disaient que cela faisait mourrir…Que tous se ruaient sur Raoult et son traitement en pleine pandémie il a eu 5% de létalité quand la moyenne des hôpitaux Français était de 25% excepté celui du Pr Perronne a Garches : 4% qui suivait le traitement du Pr Raoult.
Je suis un bébé Nivaquine de Madagascar puis Côté d’Ivoire où ma mère nous courait après pour nous faire avaler l’horrible pilule amère – Les blancs et Africains qui prenaient ce traitement pendant de nombreuses années, ne mourraient pas, on se retrouvait sur les plages près de l’hôtel Palm Beach- Si un avait manqué on l’aurait su.
Que de mensonges, sur un traitement peu cher.