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Nous te saluons, Marie, mère de Dieu, trésor sacré de tout l’univers, astre sans déclin, couronne de la virginité, sceptre de la foi véridique, temple indestructible, demeure de l’incommensurable, Mère et Vierge, à cause de celui qui est appelé béni dans les saints évangiles, celui qui vient au nom du Seigneur.
Nous te saluons, toi qui as contenu dans ton sein virginal celui que les cieux ne peuvent contenir. Toi par qui la Trinité est glorifiée et adorée sur toute la terre ; par qui le ciel exulte, par qui les anges et les archanges sont dans la joie ; par qui les démons sont mis en déroute ; par qui le tentateur est tombé du ciel ; par qui l’être humain déchu est élevé au ciel ; par qui le monde entier captif de l’idolâtrie est parvenu à la connaissance de la vérité ; par qui le saint baptême est accordé à ceux qui croient, avec l’huile d’allégresse ; par qui sur toute la terre les Eglises ont été fondées ; par qui les nations païennes sont amenées à la conversion.
C’est par toi que la lumière du Fils Unique de Dieu a brillé pour ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort ; c’est par toi que les prophètes ont ouvert l’avenir, et que les apôtres proclament le salut aux nations, que les morts se relèvent, et que les rois mettent leur règne sous le nom de la sainte Trinité.
Qu’il nous soit donné de vénérer et d’adorer l’unité, de vénérer et d’honorer l’indivisible Trinité en chantant les louanges de Marie toujours Vierge, c’est-à-dire de la sainte Eglise, et celle de son Fils et de son Epoux immaculé, c’est à lui qu’appartient la gloire pour les siècles des siècles, amen.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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qui à été crucifiée…
qui est ressuscitée…
qui fait de la géopolitique…
qui est assise à la droite de Dieu…(là j’exagère)
qui a détourné l’adoration due à Jésus…(mais elle n’y est pour rien)
Surprise surprise (🎥 Marcel Béliveau) à la résurrection = la vérité révélée
Hahaha.
Il y aurait trop à dire. Juste pour le: « Qu’il nous soit donné de vénérer et d’adorer l’unité, de vénérer et d’honorer l’indivisible Trinité en chantant les louanges de Marie toujours Vierge, c’est-à-dire de la sainte Eglise, et celle de son Fils et de son Epoux immaculé, … ».
Toujours vierge. Pauvre Joseph!
Et comme il parlait encore aux foules, voici, sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. Et quelqu’un lui dit: Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler. Mais lui, répondant, dit à celui qui lui parlait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Et étendant sa main vers ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères; car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.
Matthieu 12:46-50.
la virginité de Marie est un théologoumène concernant la personne de Jésus, manière d’affirmer qu’il apporte une nouveauté dans l’humain qui le sort de l’engrenage des générations.
Tiens, vous m’avez appris un mot. Theologoumene, je ne connaissais pas. Merci. Par ailleurs, c’est la première fois que j’entends cette explication. Intéressant. C’est vrai que l’être humain ordinaire est empêtré dans les retombées des vies de ses ancêtres.
Ca viens de ou, cette interprétation ? Comme je peut vous lire, vous aimez mieux lire entre les ligne et leurs interprétations, que par les lignes elle même. Le culte mariale est tout, sauf biblique.
De beaux mots, pour des mensonges, qui ont des conséquences terribles spirituellement pour ceux qui les enseignent et ceux qui les croient!
Que signifie exactement l’expression « les siècles des siècles », d’où vient-elle ?
C’est normal, en tant que abbé donc catholique, de dispenser cette doctrine mariale.
la mosaïque en haut n’est pas catholique, elle est orthodoxe…
Ce que je voulais dire, c’est que personne ne peut vous reprocher de faire de la publicité pour Marie Mère de Dieu, puisque vous êtes catholique.
N’étant moi-même pas catholique, et convaincue que de prier une morte est contraire à la Torah, je comprends néanmoins que vos articles sont inspirés du culte marial.
Nous sommes beaucoup à croire que cette chère Myriam attend la résurrection comme tout le monde.
Oui, mais encore davantage(catholiques et orthodoxes) à croire à l’assomption ou à la dormition de la Vierge Marie, qui n’avait pas peur de la mort et était maternellement reliée au Christ ressuscité.
ce qui n’en fait ni la 4ème personne de la Trinité (!) ni une co-rédemptrice. Elle a bénéficié d’une grâce particulière au début (maternité virginale) et à la fin (assomption).
Je ne fais aucune publicité ici, je me contente de faire connaître les faits historiques. Cette prière ou plutôt invocation (on ne prie que Dieu seul) est du 5ème siècle, et c’est une trace objective de la dévotion des communautés orientales. Même le terme « dormition de la Vierge » a été en vigueur en Occident au 13ème siècle, on le constate dans la Légende dorée, ouvrage spirituel populaire.
L’assomption, un fait historique ?
la foi en la résurrection, un fait historique
la foi en l’assomption ou dormition, un fait historique
Avoir fait de cette petite juive de la tribu de Juda et de la descendance du roi David qu’est Myriam une déesse du ciel « mère de Dieu » est simplement un scandale et un blasphème. Le scandale se poursuit aujourd’hui par toutes ces prières faites à Marie. Marie a reçu une grâce particulière, celle de porter le Messie d’Israël alors qu’elle était vierge et qu’elle est devenue enceinte par la vertu du Saint-Esprit. Une fois le Messie né et le temps de la purification accompli, Marie a vécu sa vie de femme mariée et elle a eu des enfants de Joseph (Matthieu 1:25; Jean 2:12; Jean 7:3; 7:5; 7:10).
vous extrapolez, bientôt ce sera Dan Brown…
C’est effectivement ce que l’on comprend en lecture immédiate des passages concernés.
À un moment donné de l’histoire, des hommes ont forgé le culte d’une nouvelle Eve à même titre que Jésus est le nouvel Adam…
symboliquement, ça se défend, la « nouvelle Eve » apporte la vie en donnant naissance au Messie. Il faut voir au delà des mots.
Pour le coup, c’est vous qui extrapolez…
formation scientifique, peu littéraire, sans doute?
Ça et l’ascension de Myriam, ça relève moins de la théologie que de la poésie.
et l’enlèvement d’Henoch, les chars de feu d’Elie, vous prenez ça au 1er degré?
Eux sont cités dans la Bible, mais renseignez-nous, dans quel livre fait référence à la montée de Myriam ?
Les traditions orales n’ont aucune valeur pour vous? Hélas, elles ont précédé les livres auxquels vous vous référez…
Marie dit même avoir besoin d’un sauveur, elle reconnaît donc implicitement sa place de mère de Jésus homme, et non mère de Dieu.
Mais pour un grand nombre, cela fait tellement de bien d’avoir une maman et un « petit jésus ».
Quelque part, maman n’est pas aussi sévère que Dieu, elle saura bien l’amadouer.
Retour à la Genèse:
ce n’est pas ma faute , et la suite…….
L’appellation « mère de Dieu » signifie mère du Christ en qui Dieu s’est rendu présent parmi son peuple. C’est un raccourci purement théologique pour insister sur l’incarnation, alors que les Grecs répugnaient à cette idée. Il faut toujours contextualiser pour saisir le sens des expressions.
Sauf que chez bon nombre de catholiques ce n’est pas clair du tout, et que je n’ai jamais entendu un quelconque prêtre tenir ce propos.
C’est préférable d’avoir un petit jésus dans les bras de sa maman, plutôt que de prêcher un Jésus qui reviendra peigner avec une « verge de fer »:
Apoc 2. 27 , Apoc 12.5 , ou encore:
Apocalypse 19. 15:
15De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant.
Segond, L. (1996). La Sainte Bible (Ap 19.14–15). Oak Harbor, WA: Logos Research Systems, Inc.
Je préfère voir une magnifique oeuvre d’art romane présentant une Vierge Mère avec son enfant dans les bras (Marie a donné Jésus au monde, c’est sa vocation personnelle) plutôt qu’une statue mariale du 19ème siècle représentant une déesse grecque sans enfant, avec une ceinture bleue et un caquelon à fondue sur la tête.
c’est Notre Dame de Lourdes que vous visez ?
toutes les représentations mariales du 19ème siècle, très différentes de l’art roman et gothique antérieur.
Sans vouloir vous offenser, je suis plus intéressé par la Personne et l’enseignement du Christ que par le sexe anges, ou ce qui se rapporte au statut de celui de sa mère. Chacun ses goûts.
Voici en tout cas ce que m’a inspiré la lecture du texte proposé ici:
Quand Paul est passé par Ephèse, il y eut cet épisode:
Actes 19.34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel? 36 Cela est incontestable. »
Les chrétiens des tout premiers siècles, principalement judéo-chrétiens, étaient frontalement opposés à tous les cultes de divinités annexes, et encore plus à leurs statuettes. Les expériences antérieures dans la Bible de ce genre de syncrétismes s’étaient mal terminées (Ashera-Ishtar, Baal).
Les païens qui se convertissaient à l’Evangile des Apôtres pour de bon, et à leurs risques et périls, y renoncèrent sans barguigner dans un premier temps.
La donne change avec Constantin et l’instauration du césaro-papisme. En effet le christianisme passe alors du statut de croyance persécutée à celui de Religion d’Etat. César et le Pape main dans la main, malgré d’inévitables bisbilles.
D’où une influence réciproque inévitable elle aussi.
En particulier la prétention à une domination universelle du César romain, qui se communique au Pape à son tour. Le commandement missionnaire du Christ, de faire des disciples dans toutes les nations devient « imposez votre religion à toutes les populations dans leur ensemble». La césure entre Rome et Constantinople, entre Catholiques et Orthodoxes ne changera rien sur ce point.
D’où les problèmes chez les socialement « baptisés », qui vont garder autant qu’ils le peuvent leurs croyances, dévotions et superstitions traditionnelles. Ou développer des hérésies.
Deux méthodes pour pallier cela s’offrent à priori aux responsables ecclésiaux.
La manière forte, qui sera un temps institutionalisée, beaucoup plus tard, sous le nom d’Inquisition, puis abandonnée après quelques siècles.
Ou la manipulation en douceur, en s’appropriant habilement la chose, noyant le poisson, quitte à tordre un peu la rigueur judaïque du respect de la Bible, en faisant dire à celle-ci ce qu’elle ne dit pas.
La fin justifie les moyens, se disent en toute bonne conscience les hiérarques en charge du peuple de Dieu.
Ainsi chez les Grecs le culte indécrottable de la déesse mère, Cybèle, déjà devenue Diane antérieurement, centré sur Ephèse justement, sera ramené dans le corpus des dévotions « chrétiennes », en lui superposant et substituant celui de la « Théodokos », la Mère de Dieu.
On l’avait déjà mise en avant précédemment pour couper l’herbe sous le pied de l’hérésie arienne qui prétendait faire de Jésus un « Non-Dieu ». – Si Marie est « Mère de Dieu », son Fils est forcément Dieu: Quod erat demonstrandum.
C’était d’une habileté, j’allais dire « diabolique » (Oups); ça a marché à fond suite à ce concile oecuménique.
Mais ce succès du court terme s’est révélé un inconvénient grave sur le long terme, encombrant le message évangélique d’un relent de paganisme incongru, qui allait coller aux doigts de la chrétienté future comme le sparadrap du capitaine Haddock. . .
Ceci dit, dans l’opus rapporté, ils y ont quand même été un peu fort dans la flagornerie et l’emphase – mais le problème devait sans doute être à la même mesure. . .
N’allons pas trop vite dans les copiés-collés…Au siècle dernier, beaucoup pensaient que la Theotokos n’était qu’un habillage chrétien de l’Artémis des Ephesiens.. Depuis, on a investigué d’autres sources, entre autres, intertestamentaires, et on découvre dans un targoum du Shir Hashirim (cantique des cantiques) que Sion est dénommée « mère de Dieu ». Or Marie est aussi appelée très tôt fille de Sion, le parallèle est parlant. Sion fait naître la présence divine en ce monde.
Quant à l’expansion rapide du judéo-christianisme puis de l’helleno-christianisme, ce n’est pas par la contrainte que le mouvement a trouvé son dynamisme. Les populations adhéraient à une espérance d’un monde pacifié et éthique. Les accords postérieurs instituant une chrétienté étaient une solution pour cette époque, donnant un cadre stable à la société, avec des valeurs promues dans tous les milieux. Juger cette période avec nos critères actuels ne fait pas beaucoup progresser la réflexion…
Je ne voudrais pas entrer dans une querelle byzantine, au sujet d’Ephèse de surcroît, ce serait comique.
Simplement, quand je faisait allusion à la capacité d’ecclésiastiques à tordre quelque peu le sens de textes bibliques pour les besoins de la cause, ce n’était pas un copié-collé, mais un simple constat, dont vous donnez d’ailleurs un magnifique exemple de la véracité lors de votre intervention, sans doute cette fois ci authentique copié-collé de l’enseignement du séminaire, au chapitre « Mariologie ». Même si d’autres avaient déjà fait ce constat depuis longtemps.
Il n’en demeure pas moins la question suivante.
Pourquoi les Apôtres et les premiers disciples présents à la Pentecôte, tous inondés de l’Esprit Saint à cette occasion, ainsi que les premiers convertis, en majorité juifs, ne se sont-ils pas précipités dans l’hyperdulie, d’entrée de jeu?
Si leurs textes sacrés avaient du les y inciter, plus la fréquentation in vivo de Marie, et l’inspiration de l’Esprit Saint, pourquoi ne l’ont-ils pas fait?
Pourquoi faut-il quatre siècles, quatre siècles à attendre le lyrisme de pagano-chrétiens, ethniquement et culturellement descendants de populations pour qui c’était une évidence d’honorer une déesse mère : « quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ? 36Cela est incontestable. »?
Les Apôtres et leurs disciples n’auraient ils été capables eux aussi, si c’était vraiment nécessaire au Salut en Christ, d’entonner quatre siècles plus tôt le genre d’hymnes dont celui du Concile d’Ephèse est quand même un des plus emblématiques?
Merci en tout cas de nous l’avoir fait connaître, ça vaut le déplacement.
Jésus (Éternel) tu es notre père 👍
Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains.
Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire
Merci pour tout Abbé Alain Arbez.
Vous m’avez beaucoup éclairé.
Avec votre autorisation, je prierai le Seigneur pour qu’il vous garde, car vous êtes un juste.
Merci! mais vous n’avez pas besoin de mon autorisation pour prier…faites selon ce que l’Esprit inspire à votre coeur.
C’est pour ça qu’il ne sort plus de son monastère depuis 2013…