Publié par Magali Marc le 21 août 2021

Les dirigeants européens tels que le Premier ministre Boris Johnson, la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron étaient ravis de l’arrivée du président Joe Biden dans le Bureau Ovale.

Tous détestaient Donald Trump et lui en voulaient particulièrement pour son attitude envers l’OTAN, parce qu’il réclamait que les pays membres payent leur juste part. Avec le désastre du retrait américain de l’Afghanistan, ces mêmes dirigeants déchantent quand ils constatent que Joe Biden les a tout bêtement laissé tomber.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de James Delingpole, paru sur le site de Breitbart, le 20 août.

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Les dirigeants européens qui ont appuyé Joe Biden
récoltent maintenant la tempête en Afghanistan

Les hommes politiques européens en ont assez du président Joe Biden, l’homme dont l’arrivée dans le Bureau Ovale il y a tout juste huit mois était considérée comme le retour du Messie. Les dirigeants tels que le Premier ministre Boris Johnson et la Chancelière Angela Merkel se sont bien gardés de formuler des critiques directes. Mais leurs parlements ont fait le sale boulot à leur place.

  • À la Chambre des Communes britannique, par exemple, Joe Biden a été accusé par plusieurs députés de «nous précipiter dans l’incendie, avec tous les autres», d’avoir un comportement «honteux», d’être «odieux et déshonorant» et de faire «absolument le mauvais choix».
  • À la Chambre des Lords, M. Biden a été accusé (par l’ancien leader conservateur Michael Howard) d’avoir «commis une erreur catastrophique qui pourrait bien s’avérer être ce qui va définir sa présidence pour les générations futures».
  • En Allemagne, alors que Mme Merkel s’est contentée d’une remarque sur les «événements douloureux» en Afghanistan, son probable successeur a été beaucoup plus direct.
  • Selon l‘Express :

«Armin Laschet, qui devrait succéder à Mme Merkel au poste de chancelier après les élections du mois prochain, a qualifié l’Afghanistan de “plus grande débâcle subie par l’OTAN depuis sa création” . Il a ajouté : “Cet engagement de la communauté internationale n’a manifestement pas été couronné de succès.»

  • Le même reportage cite Norbert Rottgen, membre du Parti des Chrétiens-démocrates de Mme Merkel et, jusqu’à récemment, l’un des partisans les plus enthousiastes de Joe Biden :

«Norbert Rottgen, président de la puissante Commission des affaires étrangères du parlement allemand, a déclaré : “Je le dis avec le cœur lourd et avec horreur devant ce qui se passe, mais le retrait anticipé est une erreur de calcul grave et lourde de conséquences de la part de l’administration actuelle. Cela porte un préjudice fondamental à la crédibilité politique et morale de l’Occident.»

À quoi pensaient tous ces gens ?

Toute personne ayant une compréhension même rudimentaire de la politique américaine aurait dû savoir que Joe Biden est un escroc sénile ayant des liens inquiétants avec le PCC et un bilan aussi douteux que sa victoire à la présidentielle. Il ne s’agit pas d’une nouveauté qui a soudainement surgi de nulle part avec son retrait désastreux d’Afghanistan.

Les défaillances manifestes de M. Biden sont des caractéristiques bien connues qui remontent au moins à l’époque du Viêt Nam, et non des anomalies qui ne sont apparues à la surprise générale que dans des circonstances extrêmes que personne n’aurait pu prévoir.

Ce n’est pas ce que vous auriez pu deviner en lisant les minables et crapuleuses sottises qui ont précédé l’élection de Joe Biden, comme cette remarque particulièrement glaçante d’un député britannique, Sajid Javid.

En octobre de l’an dernier, il a publié un article dans le Telegraph intitulé «La Grande-Bretagne aurait avantage à avoir Joe Biden»:

«Joe Biden est un vétéran des affaires étrangères qui comprend l’importance de construire des partenariats solides.»
La capacité de M. Javid à dire tout ce qui est à la mode ou opportun, sans tenir compte de la vérité, a été récompensée par une promotion au poste de Secrétaire d’État à la santé et aux services sociaux.

En réalité, il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas rire de tous ces politiciens européens qui ont soudainement des remords concernant ce président incapable qu’ils ont contribué à faire entrer à la Maison-Blanche.

Pendant quatre ans, au cours de la présidence précédente, ils n’ont fait que critiquer Donald Trump pour des échecs qui n’étaient même pas aussi graves que ceux de Joe Biden en Afghanistan – en passant par sa «rhétorique» et jusqu’à sa supposée mise à mort de l’OTAN.

  • Mme Merkel, en particulier, n’a jamais caché son dégoût pour Donald Trump. Le sentiment était réciproque : il l’a un jour traitée de «stupide».

    Dans les premiers jours de la pandémie du coronavirus, par exemple, elle a critiqué la réaction du Président Trump, déclarant : «Vous ne pouvez pas combattre la pandémie avec des mensonges et de la désinformation, pas plus que vous ne pouvez la combattre avec la haine ou l’incitation à la haine». (On peut dire qu’il y avait là une hypocrisie de premier ordre, étant donné que la réaction de l’Allemagne au coronavirus a été exactement ce qu’elle a accusé d’être celle de Donald Trump).

    Plus tard, lorsque l’ex-Ambassadeur américain en Allemagne, Richard Grenell, a affirmé que Donald Trump l’avait charmée, elle a pris un air perplexe, puis elle a ri.
  • Boris Johnson, quant à lui, a une fois (alors qu’il était maire de Londres) décrit Donald Trump comme étant «cinglé» et l’a ensuite accusé d’être d’une «ignorance stupéfiante qui le rend, franchement, inapte à occuper le poste de président des États-Unis». Il n’y a jamais eu de preuves d’une relation spéciale entre les deux hommes. Et lorsque Joe Biden a pris le pouvoir, Johnson a été l’un des premiers à le féliciter tout en s’en prenant à son prédécesseur.
    Johnson a rejeté la responsabilité des «émeutes» du Capitole sur Donald Trump et a déclaré :

«Je condamne sans réserve le fait d’encourager les gens à se comporter de la manière honteuse qu’ils ont eue au Capitole, je suis très heureux que le président élu ait été confirmé dans ses fonctions et que la démocratie ait prévalu.»

  • Le président français, Emmanuel Macron, n’a pas lui non plus dissimulé son aversion pour Donald Trump.
    Pas plus tard qu’en juin, il a organisé un love-in avec Joe Biden, au cours duquel il a convenu que l’Amérique était «définitivement» de retour. Ce qui implique, bien sûr, que sous Donald Trump, les États-Unis avaient disparu.

Aucun de ces faux jetons ne mérite la moindre sympathie maintenant que leur choix présidentiel s’est avéré être un tel désastre.

En rejetant Donald Trump et en accueillant favorablement Joe Biden, ils ont semé le vent.

Maintenant, nous pouvons nous asseoir et savourer notre pop-corn pendant que ces idiots récoltent la tempête.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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Source: https://www.breitbart.com/europe/2021/08/20/europes-politicians-now-sick-of-ex-messiah-joe-biden/


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