Publié par Magali Marc le 1 août 2021

Le 29 juillet dernier, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Joe Biden a confirmé sa position concernant Israël : «Il n’y a pas de changement dans mon engagement en faveur de la sécurité d’Israël (…). Nous avons toujours besoin d’une solution à deux États. C’est la seule réponse.»

Le même jour, le Sénateur républicain du Texas, Ted Cruz a décidé de bloquer une loi portant sur la normalisation entre Israël et les États arabes à cause de certaines parties du texte qui prônent la Solution à deux États. Le Sénateur propose un changement de formulation qui établirait clairement que la décision ultime reviendrait à Israël. Selon lui, le projet de loi marque un changement radical qui modifiera la politique américaine, en transformant une politique d’appui d’Israël en une politique de pressions exercées sur Israël.

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Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Victor Sharpe, paru sur le site d’American Thinker, le 31 juillet.

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La vision perverse de la «Solution à deux États»

Les Arabes ne veulent pas un État aux côtés d’Israël, ils veulent un État à la place d’Israël

Pendant huit funestes années, le président Barack Hussein Obama a rendu la vie d’Israël totalement misérable en poursuivant sans relâche sa mauvaise vision d’une «Solution à deux États» visant à prétendument régler le conflit israélo-palestinien. Mais cette vision, mise de l’avant une fois de plus, constituerait un suicide national pour Israël.

Encore promue par un trop grand nombre de personnes dans les coulisses du pouvoir international, elle n’est en réalité qu’un euphémisme épouvantable qui n’est pas sans rappeler la «solution finale» des nazis, à l’origine de la Shoah.

Et maintenant, voilà que l’Administration Biden/Harris – que beaucoup considèrent comme le troisième mandat d’Obama – fait à nouveau pression afin de déterrer ce cadavre en décomposition.

Elle entraînerait la destruction de l’État juif reconstitué et l’extermination de son peuple par un monde musulman qui n’acceptera jamais une nation non-musulmane en son sein et lui fera une guerre éternelle — le Dar al-Harb — jusqu’à sa destruction totale. La prétendue «Solution à deux États» proposée annoncerait la destruction éventuelle et garantie de l’État juif.

Bien sûr, si Israël déclarait son rejet justifié de cette «solution», une telle déclaration de la vérité serait considérée comme incendiaire et assurée de provoquer une nouvelle explosion de violence et de barbarie de la part des Arabes palestiniens (que l’on désigne par le terme «Intifada»).

Mais n’est-ce pas ce qui se passe dans toute la Judée et la Samarie (la soi-disant Cisjordanie) avec des atrocités presque quotidiennes commises par des voyous arabes contre des civils juifs ?

Les noms hébreux et bibliques Yehuda et Shomron (Judée et Samarie), vieux de plus de 3 500 ans, désignent le cœur de la patrie juive ancienne et moderne. Mais un monde malveillant préfère appeler ce territoire «Cisjordanie» ; ce qui était le nom jordanien, vieux de 19 ans, appliqué à la terre après qu’elle et une grande partie de Jérusalem aient été illégalement envahies et occupées par la Jordanie de 1948 à 1967.

La légion arabe jordanienne, après avoir envahi et occupé le territoire, a immédiatement commencé à profaner des tombes juives sur le Mont des Oliviers, à utiliser les pierres tombales pour construire des latrines pour ses troupes, à détruire 57 synagogues et lieux saints anciens, et à expulser de force les résidents juifs de leurs villages et de leurs anciennes maisons dans la Vieille Ville de Jérusalem.

Il n’y a jamais eu historiquement un État indépendant et souverain appelé Palestine. Les soi-disant Palestiniens sont une invention arabe. Aucun peuple portant ce nom n’a existé dans les siècles passés. Un dirigeant arabe et membre du comité exécutif de l’OLP, Zuheir Mohsen, a admis ce fait lui-même le 31 mars 1977, dans le journal néerlandais Trouw :

«Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’État d’Israël. En réalité, il n’y a aujourd’hui aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais… Ce n’est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes exigent que nous posions l’existence d’un ‘peuple palestinien’ distinct.»

Aujourd’hui, des propriétés juives, occupées illégalement par des Arabes, sont disséminées dans les zones arabes de Jérusalem. Elles sont restées dans les limbes juridiques en raison des pressions internationales exercées sur les gouvernements israéliens successifs. Cela a entraîné des retards interminables dans la restitution des terres et des propriétés à leurs propriétaires juifs légitimes.

Tous ceux qui connaissent l’histoire savent que la Jordanie est assise sur les quatre cinquièmes de ce qui était, jusqu’en 1922, la totalité du mandat de Palestine, dont de vastes étendues avaient été promises au peuple juif comme foyer national. Les Arabes qui se disent Palestiniens possèdent déjà, de facto, un État sur la rive orientale du Jourdain, dont la taille éclipse celle du petit Israël. Il existe donc déjà une solution à deux États depuis 100 ans, depuis 1922.

La réalité est que les Arabes qui se disent «Palestiniens» ne veulent pas et n’ont jamais voulu d’un État aux côtés d’Israël : ils veulent un État à la place d’Israël.

C’est pourquoi les offres israéliennes, d’une générosité à couper le souffle, voire suicidaires, sont toujours rejetées. Les Arabes continuent d’étouffer des parties de la Judée et de la Samarie (la soi-disant Cisjordanie), territoires juifs bibliques et ancestraux, avec des constructions illégales financées par certains États du Golfe riches en pétrole, par l’UE, l’ONU et des ONG anti-israéliennes, et le monde observe un silence de mort.

Ce n’est que lorsqu’une famille israélienne ose ajouter une pièce à sa petite maison ou que de nouveaux appartements sont construits dans le cœur ancestral ou dans la capitale d’Israël, Jérusalem, que le même monde est scandalisé.

Se complaire dans des gels de construction auto-imposés pour satisfaire ses ennemis et ses soi-disant amis, alors que l’ennemi arabe construit des colonies illégales en toute impunité, est une folie pour l’État juif en difficulté. Pour les Israéliens, perdre sa précieuse patrie juive et retourner aux horreurs de l’exil est inimaginable. Sans la conservation des collines qui traversent la Judée et la Samarie du nord au sud comme une colonne vertébrale, la plaine côtière d’Israël, pitoyablement étroite et large de neuf miles, serait à la merci d’une voyoucratie arabe palestinienne, tout comme les villes et villages du sud d’Israël subissent une agression incessante de la bande de Gaza occupée par le Hamas. C’est pourquoi la solution à deux États, telle qu’elle est envisagée une fois de plus et colportée par l’UE et les Nations unies en faillite morale, entraînerait une nouvelle «solution finale».

Le monde est tombé dans le piège d’un récit palestinien frauduleux. Il permet à un monde mal informé d’accepter les mensonges d’un peuple arabe qui s’appelle lui-même Palestinien et crée une atmosphère où l’État juif en difficulté est injustement et grotesquement diabolisé.

Cela permet de plus en plus aux mouvements anti-Israël et antisémites tels que le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) de poursuivre leur sale besogne – le dernier en date étant l’ignoble boycott par Ben and Jerry’s des villages juifs de Judée et de Samarie.

Le fait que le conflit n’est pas territorial mais fondé sur le refus immuable de l’islam d’accepter un État juif ou tout autre État non musulman, quelles que soient ses frontières, sur un territoire autrefois conquis et occupé au nom d’Allah, n’est pas compris par un grand nombre de ceux qui fréquentent les coulisses du pouvoir international.
La plupart des diplomates, à quelques exceptions près, nourrissent encore l’illusion qu’un compromis territorial satisfera le monde arabe et musulman. Ainsi, encore et encore, la moribonde et discréditée «Solution à deux États» est exhumée et présenté comme l’unique projet viable à défaut de mieux.

C’est Albert Einstein qui disait : «Ce qui définit la folie, c’est de répéter les mêmes gestes encore et encore et de s’attendre à des résultats différents».

Il en va de même pour ceux qui n’ont pas d’oreilles pour entendre ou pas d’yeux pour voir

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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  • Sources:
  • https://www.americanthinker.com/articles/2021/07/the_warped_vision_of_a_twostate_solution.html
  • https://fr.timesofisrael.com/ted-cruz-bloque-une-loi-sur-la-normalisation-entre-israel-et-les-etats-arabes/
  • https://jewishstandard.timesofisrael.com/what-does-president-abbas-mean-by-two-state-solution/

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