Publié par Rosaly le 4 août 2021

Le 16 juillet 1212, une bataille héroïque opposa Chrétiens et musulmans en Andalousie, au sud de Calatrava, au lieu-dit Las Navas de Tolosa (de nos jours Castro Ferral, dans la province de Jaén).

Elle présagea la disparition de l’islam en Espagne, cinq siècles après l’invasion de ce pays en 711 par les disciples de Mahomet et sa soumission forcée à son idéologie meurtrière. Cette victoire des armées chrétiennes sur les musulmans mit fin au mythe de l’invincibilité musulmane et marqua le début de la Reconquista. Victoire non encore digérée de nos jours par le monde musulman, notamment par l’Etat islamique qui jure vengeance.

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Dès le début de l’occupation du pays par les barbares islamiques, une petite poche de résistance chrétienne se forma et se maintint dans le nord-ouest de l’Espagne. C’est à partir de cette « petite graine de moutarde » que la Reconquista chrétienne de l’Espagne sur l’islam se développa. Siècle après siècle, les Chrétiens progressèrent lentement vers le sud, jusqu’à la récupération quasiment totale de la moitié nord de l’Espagne.

Au début du XIIIe siècle, les musulmans, sous la direction du calife almohade Muhammad al-Nasir, décidèrent de mettre fin à cette avancée chrétienne. Ils rassemblèrent l’une des plus grandes armées à avoir jamais foulé le sol espagnol dans l’intention d’extirper dans le sang le Christianisme du pays par le feu et l’épée. Dans une lettre largement diffusée, attribuée au calife lui-même, le calife Muhammad déclara que tous les Chrétiens devaient « se soumettre à notre empire et se convertir à notre loi, la charia. Sinon, tous ceux qui adorent le signe de la croix … sentiront passer les lames de nos cimeterres. » Religion d’amour, de tolérance et de paix, nous répètent sans cesse nos dirigeants, si « faussement clairvoyants », quant à la véritable nature diabolique de l’islam.

Alarmé, le pape Innocent III proclama la croisade et appela les Chrétiens d’Espagne à s’unir et à lutter « contre les ennemis de la Croix du Seigneur qui non seulement aspirent à la destruction des Espagnols, mais menacent aussi de déverser leur rage sur les fidèles du Christ dans d’autres pays et, s’ils le peuvent opprimer le nom de Chrétien, ce que Dieu interdit. »

Partout, les troubadours cherchèrent à raviver chez les Chrétiens la flamme de la résistance à l’oppresseur musulman: « Saladin a pris Jérusalem » chantaient-ils en vers et « maintenant, le roi du Maroc annonce qu’il va combattre tous les rois chrétiens avec ses perfides Andalous et ses Arabes., qui dans leur orgueil pensent que le monde entier leur appartient. »

Au clivage religieux s’ajouta un clivage racial : « Fermes dans la foi, n’abandonnons pas notre héritage aux chiens noirs d’outre-mer. »

Le 14 juillet, les armées chrétiennes et musulmanes atteignirent enfin Las Navas de Tolosa, où se joua le sort de l’Espagne, et y campèrent.

« L’armée dirigée par le calife Muhammad représentait une force très importante et hétérogène », écrivit Darío Fernández-Morera, « composée de Berbères, de guerriers noirs très coriaces (souvent des esclaves) – aussi appelés « les imesebelen ». Ils étaient enchaînés ensemble pour former une barrière infranchissable autour de la tente du calife almohade – de moudjahidines (combattants religieux volontaires), de djihadistes en provenance du tout le monde islamique et même des mercenaires et des transfuges (traîtres) chrétiens. »

La différence entre les deux forces armées en présence était flagrante. D’une part, les quelques douze mille soldats Espagnols lourdement armés d’épées à double tranchant d’un mètre de long ; d’autre parts, les musulmans africains quasiment nus et munis d’un bouclier fait de peaux d’hippopotames. Mais le nombre de musulmans (environ trente mille) et leur férocité sans frein compensaient leur manque d’armes.

Les Chrétiens passèrent le dimanche 15 juillet à se reposer et à se préparer à la bataille y compris spirituellement. A genoux, des hommes en larmes se frappaient la poitrine et imploraient Dieu de leur donner la force de combattre. Des ecclésiastiques, tous déterminés « à arracher des mains des musulmans la terre qu’ils occupaient au détriment du nom Chrétien » parcouraient le camp, administraient l’Eucharistie, écoutaient les confessions et exhortaient les Croisés à lutter de toutes leurs forces. Puis vers minuit, « la voix de l’exultation et de la confession » écrivit un témoin oculaire « retentit dans les tentes chrétiennes et le héraut appela tout le monde à s’armer pour la bataille du Seigneur. »

En regardant les hordes ennemies alignées contre eux, le visage du chef suprême de la coalition chrétienne, le roi Alfonso VIII de Castille, s’assombrit. S’adressant à l’Archevêque Rodrigo de Tolède, debout à ses côtés, il lui dit :

« Nous allons tous mourir ici, et une mort en de telles circonstances sera une mort digne. »

« S’il plaît à Dieu, lui répondit Rodrigo de Tolède, que ce ne soit pas la mort qui nous attende, mais la couronne de la victoire, mais s’il devait plaire autrement à Dieu, nous sommes tous prêts à mourir avec vous. »

A l’aube du 16 juillet, les deux armées commencèrent à s’affronter. Pendant longtemps, ce fut une sorte d’impasse. Les combattants alignés aux premiers rangs découvrirent que les Maures étaient prêts à se battre jusqu’à leur dernière goutte de sang.

S’ensuivit une bataille terrible, au corps à corps, avec des lances, des épées, des haches. Il n’y avait pas de place pour les archers. Les Chrétiens poursuivaient les Maures, ces derniers les repoussaient. Le fracas et le tumulte des armes retentissaient. La lutte continuait, mais il n’y avait encore ni vainqueurs, ni vaincus.

« Déterminés à percer l’armée musulmane, les Chrétiens, écrivit plus tard Alfonso, brisèrent de nombreuses lignes ennemies installées sur les crêtes. Quand nos hommes atteignirent la dernière de leurs lignes, composée d’un grand nombre de soldats, parmi lesquels se trouvait Muhamad, le roi de Carthage, un combat désespéré s’engagea. Nos soldats étaient en grand danger et à peine capables de résister plus longtemps aux féroces assauts des ennemis. »

A chaque ligne musulmane brisée par les Chrétiens, d’autres se formaient instantanément , tant les rangs des musulmans étaient nombreux.

« A un moment donné, certains malheureux Chrétiens qui battaient en retraite, crièrent que les Chrétiens étaient vaincus. » Quand le roi Alfonso entendit ce « cri de malheur », lui et ses chevaliers se hâtèrent de monter rapidement sur la colline, où se déroulait la bataille.

« Réalisant que le combat devenait impossible pour eux (les soldats qui battaient en retraite) nous avons lancé une charge de cavalerie, portant la Croix de notre Seigneur devant nous et notre bannière ornée de l’image de la sainte Vierge et de Son Fils. » Ils se battirent vaillamment, mais les Africains continuaient à se rapprocher d’eux.

C’est alors que se produisit une sorte de miracle :

« Comme nous avions déjà résolu de mourir pour la foi en Christ, dès que nous vîmes les Sarrasins attaquer la Croix et les icônes avec des pierres et des flèches nous brisâmes leur ligne avec fureur, même si les Sarrasins résistèrent courageusement et se tinrent solidement autour de leur calife. »

« Puis soudain, les Chrétiens à l’arrière virent apparaître la Croix dans le ciel derrière les lignes ennemies. Revigorés, inspirés au-delà de tout espoir, les fils d’Espagne défoncèrent la ligne centrale par une charge en plein coeur, massacrant une grande multitude d’entre eux avec l’épée et la Croix. »

« Sancho VII, le roi géant de Navarre, suivi de ses hommes, fut le premier à passer en force et à mettre en déroute les soldats esclaves africains enchaînés autour de la tente du calife.

Le calife ne fit pas preuve de grand courage. Il décida d’abandonner ses troupes, monta sur son cheval et s’enfuit à brides abattues. Ses hommes furent tués et massacrés en masse, et le camp et les tentes des Maures devinrent les tombes des vaincus….. « C’est ainsi que la bataille du Seigneur fut triomphalement gagnée, par Dieu seul et par Dieu seul » conclut le roi victorieux, Alphonse VIII de Castille.

La victoire de Las Navas de Tolosa fut considérée comme un miracle par le pape et les paysans. Toute la puissance du califat almohade, jusqu’alors imbattable, fut décimée. Si des dizaines de milliers de musulmans perdirent la vie, les pertes chrétiennes furent moindres: environ deux milles chrétiens – pour la plupart les moines guerriers des ordres militaires, toujours présents là où les combats étaient les plus intenses – périrent au cours de la bataille.

Cette victoire marqua la libération de l’Espagne du joug de l’islam, les royaumes musulmans du sud de l’Espagne tombant les uns après les autres sous l’épée de la Reconquista, de sorte qu’en 1248, seul le lointain royaume de Grenade, à l’extrémité méridionale de l’Espagne, restait soumis à l’Islam et c’était un tributaire de la Castille.

Afin de marquer toute l’importance de la bataille de Las Navas de Tolosa pour le monde chrétien, pendant les siècles qui suivirent, le 16 juillet fut célébré comme le « Triomphe de la Sainte Croix » dans le calendrier espagnol, jusqu’à ce que Vatican II l’abolisse, conformément à l’esprit de la nouvelle ère du pardon si en vogue de nos jours.

****

Rosaly :

Cette suppression d’une fête célébrant la victoire des armées chrétiennes contre les envahisseurs musulmans annonçait en quelque sorte le début de la Cancel Culture, bien avant qu’elle n’apparaisse en Amérique, afin, je présume de ne pas heurter les sentiments délicats de nos « Maures et Sarrasins » d’aujourd’hui, généreusement accueillis à bras ouverts par nos idéalistes ignares au faux grand coeur.

« La farce d’un islam de paix, d’un coran prêchant la miséricorde, l’amour et la piété, continue. Comme si Mahomet était né avec une brindille d’olivier dans la bouche et était mort crucifié avec Jésus. Comme si Mahomet n’avait pas aussi été un égorgeur, un coupeur de tête. Comme si Mahomet nous avait laissé Saint-Matthieu, Saint-Marc, Saint- Luc, Saint- Jean en train d’écrire les Evangiles et non les hordes de soldats armés de cimeterres. » (extrait d’un article d’Oriana Fallaci intitulé : « L’ennemi que nous traitons en ami. ».

Oriana attribue une bonne partie de la responsabilité de la perte de l’orientation de l’Occident « à l’indulgence que l’Eglise catholique (et autres églises chrétiennes) professe envers l’islam, qui persiste à souligner le patrimoine spirituel commun, nous apporté par les trois grandes religions monothéistes. : la religion chrétienne, la religion juive et la religion musulmane. »

Or, il n’existe aucun « patrimoine en commun », car « Allah n’a rien en commun avec le D.ieu des Juifs et des Chrétiens, avec le D.ieu Père, bon, affectueux, qui prêche l’amour et le pardon, et voit dans les hommes ses enfants. Allah est un dieu maître, un dieu tyran, un dieu qui voit dans les hommes, ses sujets, ses esclaves. Un dieu, qui n’enseigne pas l’amour, mais la haine, un dieu qui à travers le coran appelle « chiens d’infidèles » ceux qui croient en un autre Dieu et ordonne de les punir, de les assujettir, de les massacrer. »

Il est dès lors impossible « de mettre sur le même plan, le Christianisme et l’islamisme. Il est inacceptable »d’honorer de la même manière Jésus et Mahomet. » Erreurs scandaleuses commises par des prélats de diverses églises chrétiennes, à commencer par le chef de l’Eglise catholique au nom du chimérique dialogue interconfessionnel.

L’islam, c’est le coran et le coran est incompatible avec la Liberté, avec la Démocratie, avec les Droits de l’Homme. Il est incompatible avec le concept même de civilisation. 

Dans notre ère angélique, où toutes les civilisations se valent, où le Judaïsme, le Christianisme et l’islam sont mis sur le même pied, où les progressistes-immigrationnistes, appuyés par une partie du clergé chrétien, défendent un projet de science fiction, celui de l’avènement d’un monde merveilleux, multiculturel, multiethnique, où les conquérants musulmans pacifiques viennent apporter aux pauvres Occidentaux arriérés, en manque de cerveaux, richesse, connaissance, science, et bonheur…

Qu’ils nous citent un seul exemple d’une Société multiculturelle, multiethnique harmonieuse, heureuse, paisible ?

Derrière cette vision chimérique de l’avenir se cache une réalité bien plus inquiétante, dangereuse et cruelle: dans l’esprit des musulmans, l’islam est la seule et unique vraie religion et ils espèrent qu’un jour l’humanité entière embrassera cette « religion » de gré ou de force. L’islam est un code de vie et toutes les sociétés doivent y adhérer.

Il n’y a pas un gentil islam de paix et une déviance, l’islamisme, liberticide et belliqueux, mais un seul islam.

L’islamisme ou islam radical est le vrai visage de l’islam, il n’est pas une déviation de l’islam, mais la pratique de cette idéologie dans toute son intégralité. Et ce n’est pas être islamophobe ou extrémiste que de l’affirmer. Il suffit de lire le coran pour le comprendre.

Des populations immigrées envahissent l’Occident avec des valeurs diamétralement opposées aux nôtres, depuis plusieurs décennies et le flux n’est pas prêt de se tarir, dans le but sacré de détruire notre civilisation, notre démocratie, notre foi. La mission de tout bon musulman, c’est de propager l’islam partout sur la terre. Dès lors, l’Occident n’a-t-il pas non seulement le droit, mais aussi le devoir de les combattre en imposant ses lois et par des moyens militaires, en cas de violences, afin de défendre nos valeurs fondamentales?

Il ne faut pas oublier que les djihadistes divisent le monde en deux sphères : le monde islamique et le monde non islamique. Et si un jour il y a un combat, ce sera entre ceux qui aiment la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui veulent imposer l’esclavage, la guerre et la divinité lunaire à l’humanité.

Les responsables du drame à venir sont les politiciens sans honneur, hypocrites, menteurs, politiciens sans conscience, intellectuels sans dignité ni courage, médias soumis au pouvoir. Ils ont rendu l’Europe malade, faible, sans défense et l’encouragent, quand ils ne la forcent pas, à se prostituer à la tromperie la plus réussie de toute l’histoire de l’humanité : l’islam et ce, au nom d’un fallacieux projet d’une Société multiculturelle, multiethnique heureuse, qui se transforme peu à peu en véritable cauchemar.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : «The Epic Battle that Freed Christian Spain of Islam» by Raymond Ibrahim (FrontPage Mag)

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