L’article de ce jour de Gertrude Lamy sur le mariage de deux gouines par l’Eglise protestante unie de France m’a rappelé une histoire juive, que j’ai mise à jour.
Quelle est la différence entre un mariage dans une synagogue orthodoxe, une synagogue traditionnelle, une synagogue réformée et une synagogue progressiste ?
- Dans un mariage orthodoxe, la mère de la mariée est enceinte. (Les religieux ont beaucoup d’enfants, ils sont mariés très tôt, et commencent très tôt une famille nombreuse)
- Dans un mariage traditionnel, la mariée est enceinte.
- Dans un mariage réformé, le rabbin est enceinte.
- Dans un mariage progressiste, les deux époux sont enceintes.
L’auto dérision est une arme contre le nouveau nom de la censure : la culture Woke.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Excellente !!!
Il n’est pas étonnant qu’après tant d’années de mémoire amputée de l’histoire de l’union de deux êtres celle-ci soit devenue autant passionnelle, avec la recherche de nouvelles légitimités et identités. D’où pour toute personne un peu tant avisée un impératif absolu de prudence nécessaire pour analyse les mythologies religieuses, nationales ou de groupe. Est-il alors utile de préciser que le combat de la Lumière contre les forces des ténèbres se déroule aussi en tout homme ?
Même si les circonstances paraissent parfois d’une lourdeur intolérable.
Ceci dans la claire conscience que Dieu seul est absolument un.
😂😂😂 !
je trouve la blague drole mais je n’aime pas le mot gouine utilisé, qui résonne comme un terme péjoratif, une insulte. On peut être contre le mariage de deux femmes dans une synagogue , mais on doit aussi les traiter comme deux êtres humains, sans les dévaloriser. Cela s’appelle le respect des uns envers les autres, même si le désaccord est profond.
On ne fait d’omelette sans casser des œufs : pour lutter contre le politiquement correct, il faut violer les censeurs et employer tout le vocabulaire qu’ils ont interdit.
je m’honore d’être un gaulois réfractaire, populiste et parfois complotiste
“crachat” est aussi synonyme de “légion d’honneur” !
Entièrement d’accord.
Il vaut mieux appeler un chat un chat sinon c’est toujours un peu hypocrite !
Un chat?
Ce mot qui vous heurte me rappelle la parodie de l’hymne national britannique :
“Gode shave the gouine !”
😜😜😜
Mot peut-être péjoratif mais très explicite de cette tendance à être fière d’être des dégénérés
Se cacher derrière les mots pour faire du politiquement correct !
Dans LGBT, si le L est pour lesbiennes et pas gouines, le suivant G est pour gays ce qui sert à cacher le vrai mot qui est pédérastes … autant dire pédés.
Alors ils veulent s’afficher comme égaux voire plus qu’égaux, meilleurs que nous mais il ne faut surtout pas les nommer par ce qu’ils sont.
Les lettres de la suite après le T ne valent pas mieux. C’est le règne de l’anomie.
Je l’ai déjà dit, que les homos vivent leur vie en paix n’est pas un problème et ils ne sont pas en danger. Mais qu’ils envahissent toute la société portés par le woke, alors non ! Un jour on se mordra les doigts de leur avoir laissé le champ libre.
😅 Pas faux ! Quand on y pense, le fin d’homo sapiens, c’est pour bientôt !
Ce sera désormais un “homo ça pince” (énormément) !
Bientôt les protestants marieront des foins, si ce n’est pas déjà fait !
N.B. = une gouine, un gouin !
Ce correcteur : marieront des gouins, ….
Moi qui suis girafophile, j’ai demandé à la sécurité sociale le remboursement de l’échelle de pompier indispensable à notre bonheur conjugal 😉
La sécurité sociale ne m’a pas répondu, je vais leur faire un procès pour discrimination !
Je compatis. J’ai un voisin qui vit avec un hérisson, je ne vous dit pas ce que ça lui coute en pansements !
J’ai la chance d’avoir des parents et grands-parents catholiques, juifs et athées, qui m’ont laissé le choix et permis de retenir ce qui me convenait dans ce joyeux mélange, et je trouve cette blague très drôle, merci Mr Grumberg !
Excellent..et en plus, le diable se frotte les mains pour le dernier mariage..
Je déteste ce terme méprisant de gouines. Pour moi, c’est un peu comme parler de youpins.
Moi aussi je le déteste ! Je me force à l’utiliser, comme le terme PD et travelo. Si quelqu’un l’emploie dans un contexte normal, ça me choque et je le corrige toujours !
J’ai trop de respect pour les gens en général, donc forcément pour les homosexuels, pour les débiner, mais je pense que si le monde ne commence pas à réagir contre la tyrannie des mots, la partie est perdue, parce que sans les mots, on ne peut forger notre réflexion.
Lorsque dans les émissions de télévision des années 60, Bernard Blier racontait sourire en coin des anecdotes où il parlait de PD, il ne leur manquait pas de respect, il signifiait que c’était une déviation, et le public riait.
Les progressistes ont pratiquement totalement fait accepter que l’homosexualité est la norme. Le chantage consiste à dire : soit vous acceptez et vous vous taisez, soit vous êtes un homophobe, un monstre.
Je rejette ce répugnant chantage.
Les homosexuels méritent tout le respect de leur dignité et de leur choix de vie. Mais ils ne sont pas la norme, ils sont l’exception, une déviation de la nature humaine.
Oui, c’est comme l’expression exaspérante :” Celles et ceux” ou ” toutes et tous”, complètement nove langue et connoté progressiste ou féministe. On en vient à hésiter à appliquer les règles de grammaire française ! C’est du terrorisme intellectuel.
Quant aux homosexuels, ils ne sont pas meilleurs que les hétéros, ça se saurait ! C’est aussi un peu ce que veut faire passer la doxa actuelle.
Je ne comprends pas vraiment comment parler de pédés et de gouines combat la volonté que l’on veut nous faire avaler, soit que l’homosexualité est une norme aussi normale que l’hétéro, voire plus. J’ai une amie et un ami homos qui ne partagent pas l’évangile LGBT. Je ne pense pas qu’ils apprécieraient ce genre de termes, ni ne conviendraient que ta tyrannie des mots participe à forger notre réflexion.
J’ai posé la question à un de mes meilleurs amis, qui est homosexuel, qui n’aime pas ces excès, et lui ait demandé s’il comprend et accepte que j’emploie les mots pédé et gouine pour dénoncer la terreur et la dictature des militants homosexuels.
Il m’a répondu en riant : “c’est un peu raide, mais au fond t’as raison, ils nous gonflent”.
“Je ne comprends pas vraiment comment parler de pédés et de gouines combat la volonté que l’on veut nous faire avaler”
Jeudi dernier, Bill O’Reilly expliquait que le département de la Justice a donné instruction à tous les juges de l’immigration de ne plus employer l’expression “immigrant illégal”. Il a ajouté : “si j’étais juge, je l’emploierais 14 fois au lieu d’une”.
Chère Mireille, le fait d’employer une expression, un mot qu’ils ont interdit a plusieurs volets.
Le premier consiste à leur dire : je fais ce que je veux, je dis ce que je veux, je décide, je suis le maître de mes mots, de mes pensées, je ne vous ai pas autorité à me dicter quoi que ce soit.
Le second consiste à leur faire comprendre qu’une action entraîne une réaction, et qu’ils ont poussé le bouchon trop loin.
Le troisième consiste à inverser la tendance qui interdit qu’on emploie certains mots parce qu’ils ont réussi à leur coller une connotation négative. Ma mère avait une “bonne à tout faire”, après, on appelait ça une “bonne”, puis une “femme de ménage”, puis une “employée de maison”, et maintenant une “aide ménagère”. Charlotte Gainsbourg disait qu’aujourd’hui, son père ne pourrait pas écrire les paroles de ses chansons. C’est la même chose pour Brassens ou Ferré ou Dutronc. Qu’on aime ou pas, c’est une terrible régression culturelle, une destruction opérée par le politiquement correct.
On lutte comment ? En publiant des articles académiques de 10 000 mots, ou par une décharge électrique-choc comme gouine et pédé pour réveiller les âmes ?
La censure est une violence des mots, et je la combats par la violence des mots – je n’ai que ça, comme arme, je suis pas un belligérant de rue mais un polémiste lu.
La quatrième consiste à encourager l’insoumission, à secouer les esprits endormis. On nous livre une guerre de suppression de nos pensées par mots interposés. Léo Ferré a une chanson immensément romantique : “ton style c’est ton cul”, c’est choquant pour une femme non ? C’est un sale boulot, le courage de braver les interdits, il faut bien que quelqu’un le fasse.
La cinquième consiste à dire : plus vous nous mettrez la pression pour nous culpabiliser et nous faire accepter que nous sommes plein de haine des homosexuels, plus nous répéterons ces mots que vous nous avez obligé à supprimer.
Et moi j’adorerai n’être agressée qu’avec des mots. Au lieu de cela, je subis les pubs, films, communications d’entreprise et les cours d’EMC de mes enfants qui détruisent l’équilibre psychique et les repères de jeunes en pleine construction. Tout ça pour 3% de la population.
👍👏👍👏👍👏👍
Élégant, subtil et raffiné…
La blague est vraiment très drôle ! En fait, l’humour juif est indépassable de mon point de vue.
Je réprouve le mariage homosexuel. Mais je trouve regrettable de qualifier de “gouines” les filles pasteures qui se sont mariées. Tout simplement parce que c’est un terme injurieux et que je connais personnellement l’une des deux filles. J’ignorais complètement cet aspect de sa vie. Je me suis fait rouler dessus par un camion en lisant l’article de France24.
Je viens de lire la réponse de JP Grumberg à Flom… OK je comprends même si c’est violent.
Evidemment que c’est violent ! C’est cependant bien moins violent que la censure de toute une population, effrayée d’employer des mots – donc de formuler des idées et de les exprimer – qu’une poignée de petits dictateurs progressistes ont décidé d’interdire. Il faut deux fois plus de violence verbale pour convaincre cette tyrannie. Et il en faut mille comme moi.
Et les militantes LPBTPZN qui venaient dans les écoles au CM2 faire leur propagande, ce n’est pas violent ?
Trop drôle !
Même si la chute est horrible !
pour une fois que les “dingos” me font rire
merci de cette blague
Tout est dit.
Cette blague que je connaissais (et que je crois avoir posté sur Dreuz il y quelques mois) comporte une certaine profondeur de pensée.
Les (nec plus ultra) orthodoxes répondent à l’injonction divine faite à Adam et Eve, et a fortiori au peuple juif, croisez et multipliez.
En multipliant les enfants ils considèrent accroître l’image de Dieu sur terre.
Pour un Juif religieux avoir beaucoup d’enfants c’est accomplir le premier commandement donné à l’homme et assurer la poursuite de la tradition juive
Dans la couple traditionnel, c’est-à-dire touché par la modernité et l’individualisme, on se marie avec un enfant comme par conformisme social. La possibilité de poursuivre la tradition et la croyance dans le dieu unique créateur du ciel et de la terre est respectée… à minima.
Dire que c’est le rabbin qui est enceinte c’est affirmer que c’est la dernière personne de ces communautés, libérale ou réformée, qui manifeste encore un certain attachement aux lois juives et que les autres ne font plus de Juifs. Dure dure.
Le cas des lesbiennes n’était pas dans mon histoire mais je ne suis pas encore très au fait des choses.
Petite histoire juive que j’ai inventé il y a environ 25 ans quand je séjournais à Jérusalem.
Qu’est-ce qu’une kippa srouga (kippa tricotée des sionistes religieux)? c’est un couvre chef qui sert à penser les mots avec un tricot stérile.
Je ne suis pas un Juif orthodoxes mais mes blagues sont empreinte d’une certaine sympathie pour ce groupe. Pour vous aussi Monsieur Grumberg?
Je n’ai pas de haine en moi. Le concept ne m’est jamais venu. Pour moi, les orthodoxes sont invivables, insupportables, imbitables, et terriblement égoïste en ce qu’ils utilisent le système électoral israélien uniquement pour leurs intérêts et non celui du pays, mais j’aime leur présence, j’aime les voir déambuler quand je suis à Jérusalem, et ils sont la garantie, le ciment qui maintient l’identité juive.
Ils sont l’identité juive passée, présente et à n’en pas douter future. Tout du moins si l’expression qui veut que le shabbat a préservé le peuple juif.
Le laïc, Ben Gourion ne s’y était pas trompé en accordant des privilèges que vous voyez surement comme exorbitants et que vous appelez égoïsme.
Le judaïsme se définit, historiquement, dans la Torah, comme un sacerdoce : un peuple de prêtres, une nation sainte. Qui remplit ce projet? Poser la question pour un ‘hiloni c’est déjà y répondre.
Rien n’y fait tous les agacements que vous évoquez n’y changeront rien.
Cela me rappelle une anecdote vécue à Mea Shearim. Une Juive américaine âgée de passage a abordé le quartier et s’est jetée en pleure sur un pauvre jeune adolescent ‘haredi pour saisir et embrasser tout en pleurant ses payos. Une nostalgie, une émotion remontant du plus profond de son enfance qui l’a prise au dépourvu. Expression de toute l’évidence, toute la profondeur d’un judaïsme enfoui?
“toute la profondeur d’un judaïsme enfoui?” Sans aucune doute.
Pour information, le rabbin que l’on voit dans la photo est le rabbin Asher Weiss, orthodoxe mais très ouvert, spécialiste mondialement reconnu (chez les juifs pratiquants) dans le domaine des questions médicales liées a la religions (FIV, greffes, malformation-avortement, arrêt de soins pour malades en phase terminale etc..) et conseiller de l’hôpital Shaare Zedek pour les questions religieuses. Une sommité dans son domaine.
Amicalement
JYS (médecin a l’hôpital Shaare Zedek- Jerusalem)
Si le mariage est Traditionnel avec un T majuscule , l’épouse ne peut etre déjà enceinte avant la cérémonie.