Source : Infochretienne
« Vingt-huit membres de ma propre famille n’ont tragiquement pas survécu à la Shoah. Ainsi, lorsque nous avons été informés de la découverte et de la survie de cette Bible, j’ai réalisé que des miracles peuvent se produire. »
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Susi Kasper Leiter est une survivante de la Shoah. Avec son petit-fils Jacob, elle vient de récupérer la Bible hébraïque de sa famille. Elle avait été cachée par Eduard et Ernestine Leiter, le 22 août 1942, juste avant qu’ils soient déportés à Treblinka, où ils sont morts, comme 26 autres membres de la famille Leiter.
Originaires de Stuttgart, les Leiter avaient été contraints par les autorités allemandes de vivre à Oberdorf, puis vont être amenés dans le ghetto de Theresienstadt. Avant leur départ, et dans l’espoir probable de les retrouver après la guerre, les Leiter cachent dans leur maison leurs objets les plus précieux, parmi lesquels la Bible hébraïque familiale de 1874.
Mais Eduard et Ernestine ne revinrent jamais du camp de Treblinka où ils furent finalement déportés en septembre 1942.
Leur Bible est restée cachée des années, jusqu’à ce que des travaux de rénovation aient lieu dans leur ancienne maison d’Oberdorf, en 1990. La famille qui habite désormais la maison garde cette Bible pendant des années, puis décide de la vendre à un historien de l’art allemand Gerhard Roese.
La Bible des Leiter est alors exposée à la synagogue d’Oberdorf. Puis, à la demande de Gerhard Roese, le US Holocaust Memorial Museum se met à la recherche de descendants de la famille Leiter et retrouve Susi, près de 80 années après que la Bible ait été cachée. Son mari, Max, était le petit-fils d’Eduard et Ernestine.
Pour Susi, « submergée d’émotions », cela montre que « des miracles peuvent se produire ».
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Et oui, c’est une très belle et très émouvante histoire vraie qui n’est pas sans rappeler les films “Elle s’appelait Sarah” et “La Femme au Tableau”. Quelle tragédie ! Chapeau à ce Monsieur Roese, historien de l’Art, qui n’a pas prise cette Bible pour lui ou pour la revendre. Il l’a exposée à la synagogue d’Oberdorf. Vous n’allez pas me croire, mais c’est ce que j’aurais fait à sa place. Car je veux y voir le signe qu’Eduard et Ernestine sont toujours là et se sont manifestés auprès des leurs. Il n’y a pas de hasard. Leur amour aura été plus fort que tout. Je n’aurais été que l’instrument de relai. Monsieur Roese a été cet instrument, probablement mû par une force irrésistible, le genre de petite voix insistante qui lui disait qu’il fallait chercher parce qu’il trouverait et il l’a fait peu importe le temps que cela peut prendre ou l’argent que cela peut coûter, même si avec Internet les choses peuvent aller très vite à moindre coût. Mais c’est magnifique !
L’incroyable et émouvante histoire de la Hanoukia qui brille face aux drapeaux nazis en Allemagne, qui est exposée à Yad Vashem mais qui rentre chez elle, chaque année pour Hanouka
http://kefisrael.com/2014/12/19/que-se-cache-derriere-la-photo-du-chandelier-de-hanouka-en-face-des-drapeaux-nazis/
Super-beau message de résilience et de victoire ! Merci.
Ce témoignage émouvant rappelle à chacun d’entre-nous qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir maléfique d’un baratineur moustachu qui, d’un ton martial, accuse publiquement un groupe de personnes d’être responsable de tous les maux de la Terre.
La passivité, la lâcheté, la méchanceté, l’avidité, la bêtise caractérisaient ceux qui, hier, applaudissaient à tout rompre leur chef nazi.
Aujourd’hui, parmi nos élites, d’aucuns semblent s’accommoder du retour des Talibans, les nouveaux maîtres de l’Afghanistan.
A peine installés, ils annoncent la couleur aux Occidentaux, l’islam va imposer ses lois partout dans le monde.
Au nom de la tolérance et de la laïcité, les Occidentaux vont-ils accepter de renier leur foi pour retarder l’échéance ?
comme quoi la providence n’est pas un mot comme les autres