Publié par Magali Marc le 29 août 2021

Un commandant de bataillon des Marines, le lieutenant-colonel Stuart Scheller a été relevé de ses fonctions, vendredi, après affirmé que le commandement militaire avait laissé tomber les membres des forces armées lors du retrait raté de l’Afghanistan. Il a écrit dans un message sur Facebook : « Je ne dis pas que nous devons rester en Afghanistan pour toujours. Mais je demande si l’un d’entre vous (..) a dit : « C’est une mauvaise idée d’évacuer l’aérodrome de Bagram, une base aérienne stratégique, avant d’évacuer tout le monde » ? » Depuis une semaine, se tient une opération secrète dans le dos de Joe Biden, l’Opération Pineapple Express. Elle est organisée par un groupe de vétérans et de Navy SEALS qui mènent en catimini des missions de sauvetage afin d’évacuer des centaines d’alliés afghans.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 28 août.

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Le fiasco afghan ne passe pas bien dans les rangs de l’armée américaine

Les lâches hauts gradés du Pentagone, dont l’attention est rivée sur l’attitude «woke», agissent comme s’ils n’avaient aucun souci concernant l’Afghanistan.

Après tout, Joe Biden a clairement fait savoir que personne ne serait licencié. Avec tous les contrats de consultation qu’ils ont obtenus et leurs sièges au conseil d’administration, cela n’aurait probablement pas d’importance s’ils l’étaient, de toute façon.

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Pourquoi le Général Milley est-il toujours en poste ?

Parce que Joe Biden ment à la population sur la piètre qualité de son travail.

Un problème, cependant, émerge de cette mascarade. La colère augmente dans les rangs. Ces leaders n’ont plus le respect des militaires.

Voici un premier cas de révolte, selon le Washington Free Beacon :

« Un commandant de bataillon des Marines a été licencié vendredi après avoir dénoncé l' »ineptie » du leadership militaire américain dans le cadre du désastreux retrait d’Afghanistan, affirmant qu’il était prêt à risquer de perdre ses 17 années de carrière et sa future pension de retraite pour « demander des comptes » aux hauts gradés de l’armée. Le lieutenant-colonel Stuart Scheller a déclaré dans un message posté sur Facebook qu’il avait été relevé de ses fonctions pour mauvaise conduite après avoir publié jeudi une vidéo affirmant que le commandement militaire avait laissé tomber les membres des forces armées lors du retrait raté de l’Afghanistan. Cette vidéo a été publiée après l’attaque terroriste de jeudi à l’aéroport international Hamid Karzai, qui a tué 13 membres des services américains, dont une personne avec laquelle M. Scheller entretenait une relation étroite. « J’ai été relevé à cause de mon manque de confiance », a écrit M. Scheller. Dans son post vidéo de jeudi, il a déclaré que le leadership militaire devrait assumer la responsabilité de la situation en Afghanistan.
« La raison pour laquelle les gens sont si bouleversés dans les médias sociaux en ce moment n’est pas parce que le Marine sur le champ de bataille a laissé tomber quelqu’un. Ce membre du service s’est toujours montré à la hauteur et a fait des choses extraordinaires », a déclaré M. Scheller. Les gens sont contrariés parce que leurs hauts responsables les ont laissés tomber et qu’aucun d’entre eux ne lève la main et n’accepte de rendre des comptes ou de dire : « Nous avons tout gâché. »
»

Il semble que M. Scheller ne soit pas un fou isolé qui a été dûment puni et ça finit là.

Le sentiment qu’il a exprimé avec audace est apparemment répandu dans les rangs.

Voici ce qu’a publié le Daily Wire :

« Les hauts responsables de l’Office of Naval Intelligence (ONI) ont informé les militaires actifs et retraités qu’ils ne pouvaient pas dénoncer le président Joe Biden dans le contexte du retrait chaotique – et désormais mortel – des troupes américaines d’Afghanistan. »

Dans un courriel du chef d’état-major de l’ONI, il a été rappelé aux membres de l’ONI qu’en vertu d’une clause du Code uniforme de justice militaire et d’une directive du Ministère de la Défense, ils ne peuvent pas manquer de respect aux hauts dirigeants du gouvernement. Cela inclut le Président, le Vice-président, le Congrès, le Secrétaire à la Défense, et plus encore.

Le courriel se lit comme suit :

« Compte tenu de l’atmosphère politique et sociale exacerbée entourant l’Afghanistan, il est important de rappeler à notre personnel en uniforme (service actif et réservistes en service actif temporaire) et aux retraités militaires leurs responsabilités et obligations en vertu de l’article 88 du Code uniforme de justice militaire et de la directive 1344.10 du ministère de la Défense. S’il est essentiel de protéger le droit constitutionnel de liberté d’expression de ces groupes, conformément à l’accomplissement de la mission, à la sécurité nationale et au bon ordre et à la discipline, il est important de rappeler certaines limites. En particulier, il est interdit au personnel en uniforme et aux retraités militaires de manquer de respect aux hauts dirigeants du gouvernement (par exemple, le président, le vice-président, le Congrès, le secrétaire à la défense, les secrétaires des services, etc.) »

Avec un mémo comme celui-ci, vous savez que ce genre de propos se répand comme une traînée de poudre.
Il semble qu’il y ait tellement de choses qui se passent que quelqu’un de haut placé s’est senti obligé de faire ce rappel, reconnaissant probablement avec raison que le leadership inapte de l’armée est en train de perdre son ascendant.
Et si c’est le cas, ce n’est pas surprenant. La politisation qui s’est produite a commencé avec des commandants militaires de haut rang qui ont exprimé leur opposition ouverte au Président Trump. Ils s’en sont tirés sans la moindre conséquence.

Dans un autre cas, le Capitaine Brett Crozier de l‘U.S.S. Roosevelt, qui a annoncé dans un courriel bien publicisé qui ne manquera pas d’atteindre la presse, qu’il était capitaine d’un navire rempli de cas de COVID dans le Pacifique, n’a subi qu’une punition légère, sans perte de grade, en raison de son absence de jugement. Il y a eu une tentative active de le réintégrer après que cela se soit produit. Et son patron pro-Trump a été viré pour des remarques inconsidérées. Mais M. Crozier n’a pas été puni.

Tout cela contribue à une rupture de l’ordre dans les rangs militaires. Quand il y a un ensemble de règles pour un groupe et un autre ensemble pour un autre groupe, et que les « Wokes » prennent la chose politiquement, excusant les anti-Trump, tout en virant les anti-Biden, il ne faut pas longtemps pour que les soldats le remarquent et commencent à dire « non ».

Ce sont les gauchistes « Woke » qui ont commencé, en accordant peu d’attention aux priorités stratégiques des États-Unis, et plus particulièrement au bien-être de leurs membres en uniforme, et ils ont causé un gâchis.
Ce ne sont pas seulement des échecs stratégiques comme le démontre le fiasco de l’Afghanistan, ils ont perdu le respect des militaires.

C’est tout un leadership qu’ils ont là !

Quant aux militaires, après tout, qui veut suivre un tocard ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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