Publié par Guy Millière le 3 août 2021

Sous Joseph Staline, se tenaient à Moscou des procès montés de toute pièce dans le cadre desquels l’accusé s’accablait lui-même et se déclarait abominablement coupable de crimes imaginaires.

Pour être sûr de ne pas se tromper, il lisait une feuille de papier sur laquelle d’autres que lui avaient écrit tout ce qu’il devait dire. Des témoins venaient en rajouter et lisaient eux aussi ce qu’ils devaient dire. Les juges écoutaient et faisaient comme si tout ce que disaient l’accusé et les témoins était la vérité, et ils tenaient eux-mêmes des propos totalement mensongers.

Le but était d’éliminer les ennemis de Joseph Staline, ou de procéder à des purges en destinées à faire peur aux dignitaires du régime et en leur montrant ce qui les attendait s’ils s’écartaient un tant soit peu de la ligne. L’accusé était docile, car il espérait sauver sa vie, ou, pour le moins celle des membres de sa famille. Le plus souvent, il était condamné à mort et exécuté. On appelait cela les procès de Moscou, et ce genre de procès faisait partie des rituels sinistres d’un régime totalitaire abject. Des procès du même type étaient organisés dans les pays d’Europe centrale passés sous le joug soviétique. D’autres furent organisés plus tard en Chine sous Mao.

Même dans ses moments de plus grand dévoiement, la justice des pays occidentaux ne s’est jamais livrée à ce genre de parodie ignoble.

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Les Démocrates américains, dès lors, innovent. Ils l’ont déjà fait lors des deux procédures de destitution anticonstitutionnelles qu’ils ont lancé contre Donald Trump. Ils l’ont fait aussi lors de la procédure de nomination de Brett Kavanaugh à la Cour Suprême. Ils le font à nouveau par le biais d’une pseudo “commission d’enquête” sur les événements du 6 janvier au Capitole.

Lors des deux procédures de destitution anticonstitutionnelles, l’accusé était absent et n’avait aucune intention de s’accabler, bien au contraire. Lors de la procédure de nomination de Brett Kavanaugh, celui-ci n’avait aucune intention de s’accabler lui non plus, mais tout le reste y était.

  • Des faux témoins téléguidés qui lisaient des feuilles de papier ou qui avaient appris leur rôle par cœur.
  • Des faux juges faisant comme s’ils croyaient à ce qu’ils disaient.
  • Et pour la deuxième procédure de destitution, des documents falsifiés présentés comme authentiques.

Dans les trois cas, il n’y a pas eu de condamnation, et la comparaison s’arrête là.

Mais le Parti Démocrate a dans les trois cas violés, outre la Constitution américaine, toutes les règles de droit établies aux Etats-Unis, le Bill of Rights, et montré qu’il était devenu un parti totalitaire : il n’avait tout juste pas encore les moyens du totalitarisme qu’il entend instaurer. Dans les trois cas, ce fut une opération de propagande infecte, docilement et abondamment relayée par les organes de désinformation américains inféodés au Parti Démocrate et par leurs relais internationaux.

Les Démocrates américains se sont, depuis, dotés de moyens supplémentaires et entendent se doter de bien plus de moyens encore. A cette fin, ils ont enclenché lors de la semaine qui vient de s’écouler un quatrième procès de Moscou.

C’est donc censé être une “commission d’enquête de la Chambre des représentants” sur “l’insurrection du six Janvier”.

  • L’accusé est absent, une fois encore (et que nul ne se trompe, il s’agit de Donald Trump).
  • Les faux témoins téléguidés, eux, sont là : des policiers du Capitole appartenant à l’extrême gauche (l’un d’eux est même affilié à Black Lives Matter, une organisation responsable de pillages innombrables et du meurtre de policiers !

    Le recrutement dans la police américaine n’est plus ce qu’il était), et ils lisent les insanités qu’on leur demande de lire (les gens entrés dans le Capitole sont censés avoir traité les noirs membres de la police du Capitole de “sales nègres” : de vrais “suprématistes blancs”, quoi !

    Ils sont censés avoir dit vouloir renverser la république et avoir tué un policier du Capitole, Brian Sicknick.

    Ils sont censés avoir fait des millions de dollars de dégâts et mis les représentants présents dans le Capitole le 6 janvier en danger de mort).
  • Les “juges” (des membres démocrates de la Chambre des représentants, plus deux Républicains minables (des gens qui ont rejoint les Démocrates, prétendent être toujours “Républicains”, mais accusent ce qui est censé être encore leur parti d’être devenu une organisation terroriste guidée par un chef de bande fasciste appelé Trump), font semblant de croire à ce qu’ils disent, et débitent les mêmes insanités que les faux témoins.

    Deux d’entre eux ont même pleuré en disant à quel point ils avaient craint que la république américaine disparaisse et à quel point aussi ils étaient heureux que le Parti Démocrate soit en train de la sauver !
  • Le Parti Républicain avait, comme c’est l’usage et comme le prévoient les règles constitutionnelles, choisi des représentants pour apporter la contradiction aux démocrates, et montrer que la commission est une imposture.

    Nancy Pelosi, la gauchiste enragée qui dirige la chambre des représentants, les a exclus. Elle veut que les Démocrates siègent dans la commission comme s’ils étaient déjà membres d’un parti unique, et comme si elle était à la tête d’un politburo de type soviétique. Le Parti Républicain a décidé de créer sa propre commission d’enquête.

Bien sûr, les organes de désinformation américains inféodés au Parti Démocrate et leurs relais internationaux continueront à relayer la propagande émanant de la “commission d’enquête” démocrate, et répercuteront ce qui se dit dans le procès de Moscou. Docilement et abondamment. Cela a déjà commencé, et lire la presse française sur le sujet me donne la nausée. 

Les conclusions auxquelles la “commission d’enquête” démocrate va parvenir sont déjà connues

Je les donne ici.

  • Le Parti Républicain est un parti tenu par des racistes, des “suprématistes blancs’, des terroristes intérieurs à éliminer de l’univers politique.
  • Donald Trump est un chef terroriste fasciste et devrait être en prison.
  • Les politiciens républicains qui le soutiennent devraient être en prison eux aussi.
  • Les Américains qui soutiennent le chef terroriste fasciste doivent être considérés comme des personnes dangereuses à surveiller de près, à arrêter si besoin est, à placer immédiatement sur les no fly lists (listes de personne ne pouvant pas prendre l’avion), et se trouver exclues d’accès à tous médias sociaux.
  • Les arrestations par le FBI de personnes présentes à Washington le 6 janvier et venues pour écouter le chef terroriste fasciste Donald Trump ont lieu et doivent se poursuivre.
  • Toute personne contestant le résultat des élections du 3 novembre 2020 doit être considérée comme une personne menaçant la république, et les audits doivent s’arrêter, car ils portent atteinte à la démocratie et à la république, surtout s’ils affirment faussement qu’il y a eu fraude.

Ce sera peut-être dit avec des mots différents, mais ce sera la conclusion. Le Sénat n’entérinera pas, mais l’administration Biden appuiera la conclusion.

Si vous pensez que cela ressemble à un glissement qui éloigne les Etats-Unis de la démocratie et les rapproche de la dictature, vous ne vous trompez pas. J’ai dit que les Etats-Unis allaient vers une confrontation majeure. Je persiste. Et je devrai y revenir.

Les questions à poser sur le 6 janvier si une véritable commission d’enquête existait sont les suivantes (on peut espérer que la commission d’enquête républicaine sera une véritable commission d’enquête, quand bien même ses travaux seront passés sous silence ou trainés dans la fange par les organes de désinformation américains inféodés au Parti Démocrate et leurs relais internationaux) :

  • Que faisaient exactement des membres d’Antifa au sein du Capitole le 6 janvier ? Pourquoi aucun d’entre eux n’a été arrêté, pas même ceux qui ont cassé les vitres de plusieurs fenêtres du Capitole, et qui portaient des signes distinctifs très visibles ?
  • Que faisaient les nombreux agents du FBI, désormais identifiés, qui étaient parmi ceux entrés dans le Capitole et les poussaient (vainement) à la violence ? Ne serait-il pas urgent de mener une enquête sur les activités du FBI et sur les liens du FBI avec Antifa ?
  • Pourquoi des policiers du Capitole ont-ils ouvert les barrières empêchant d’entrer dans le Capitole, et fait signe à des manifestants pacifiques d’entrer dans le bâtiment en leur disant que c’est leur droit d’entrer, et pourquoi des policiers du Capitole ont-ils répété ces mots au sein du bâtiment ? Pourquoi les vidéos montrant tout cela ne sont pas prises en compte, et ne serait-il pas urgent de mener une enquête sur les activités de la police du Capitole ?
  • Pourquoi, alors que l’administration Trump avait demandé un renforcement des moyens policiers au Capitole le 6 janvier en raison de risques d’attaque identifiés, Nancy Pelosi a-t-elle refusé ce renforcement et a, au contraire, donné une journée de congé le 6 janvier à une large part de la police du Capitole ?
  • Pourquoi le policier qui a tué Ashli Babbit sans motif puisqu’elle était désarmée et ne menaçait personne est-il protégé et exonéré sans la moindre enquête alors qu’un policier agissant de manière similaire ailleurs serait mis en examen et considéré comme un meurtrier. Pourquoi refuser de divulguer officiellement son nom, qui est pourtant connu (il s’appelle Mike Byrd) ? La famille d’Ashli Babbit n’a-t-elle pas le droit d’être entendue par la justice ?
  • Pourquoi continuer à mentir et à dire et faire dire que le policier Bryan Sicknick a été tué le 6 janvier par des manifestants alors qu’il est mort le lendemain, 7 janvier, chez lui, d’une crise cardiaque, sans lien avec ce qui s’est passé le 6 janvier, comme le montre le dossier médical ?
  • Pourquoi parler d’insurrection destinée à renverser la république alors que les seuls dégâts ont été ceux occasionnés par des Antifa qui ont brisé les fenêtres du Capitole, qu’aucun dégât n’a eu lieu à l’intérieur du bâtiment où l’essentiel de ceux qui sont entrés l’ont fait à l’invitation de la police du Capitole et se sont comportés comme des visiteurs, et qu’aucun de ceux qui sont entrés n’était armé ? Comment mène-t-on une insurrection sans violence, sans armes, en entrant dans un bâtiment et en en ressortant ?
  • Sur quelle base juridique des gens qui sont entrés dans un bâtiment, en sont sortis, n’ont commis aucune violence, peuvent-ils être jetés en prison, mis au secret, et accusés de terrorisme ? Sur quelle base des gens simplement présents à proximité du Capitole et qui n’ont fait qu’exercer le droit de manifester garanti par le Premier amendement sont-ils arrêtés ?
  • Pourquoi la police du Capitole a-t-elle envoyé des grenades lacrymogènes sur les gens qui sortaient du bâtiment, alors qu’ils sortaient paisiblement, et provoqué ainsi une bousculade qui a coûté la vie à deux personnes ?
  • Pourquoi les vidéos enregistrées par les caméras de surveillance du Capitole (des milliers d’heures de vidéos) ont elles été mises sous séquestre alors que des extraits qui ont été clandestinement transmis aux médias conservateurs contredisent totalement ce que disent les Démocrates et leurs faux témoins ?
  • Pourquoi dire que des audits d’élections portent atteinte à la démocratie et à la république alors qu’il s’agit de vérifier scrupuleusement si des fraudes ont eu lieu ? Si les Démocrates avaient la conscience tranquille, ne demanderaient-ils pas eux-mêmes des audits ? Pourquoi des gens qui se disent attachés à la démocratie occultent-ils le fait désormais établi que des fraudes massives ont eu lieu en novembre 2020 ? Et pourquoi des gens qui se disent attachés à la démocratie affirment-ils que des gens qui parlent de fraudes massives, documents à l’appui menacent la république ? Ne sont-ce pas les fraudes qui menacent la république en piétinant le suffrage universel ?

Répondre à ces questions montrerait que ce qui s’est passé le 6 janvier est un coup monté et fait partie du coup d’Etat enclenché il y a cinq ans maintenant, et qui se poursuit. Répondre à ces questions montrerait que la comparaison faite par le commentateur conservateur Dennis Prager avec l’incendie du Reichstag en 1933 à Berlin est pertinente.

Les organes de désinformation du Parti Démocrate et leurs relais internationaux diront que ces questions ne se posent pas et que ceux qui tentent de les poser sont “complotistes”, je sais.

Selon les journalistes mainstream, Donald Trump est un monstre, un fasciste, un terroriste, Joe Biden a suscité tant d’enthousiasme grâce à son dynamisme juvénile, son charisme et son intelligence pénétrante qu’il a gagné triomphalement des élections impeccables. Les Etats-Unis se portent aujourd’hui infiniment mieux que sous Donald Trump. Adam Kinzinger et Liz Cheney, les deux pseudos Républicains qui hurlent plus fort que les pires Démocrates sont l’honneur du Parti Républicain.

On ose encore appeler journalistes les journalistes mainstream.  Ce sont des porte-cotons. C’est sans doute pour cela qu’aucun d’entre eux n’a relevé la superbe phrase prononcée il y a deux jours par Joe Biden devant plusieurs d’entre eux : “Quelqu’un m’a lavé le cul” (en anglais : “Someone wiped my ass”). Une phrase digne d’un grand Président, et d’un homme pas du tout sénile !  Une phrase décrivant sans doute la réalité : quand on est très lucide, on dit parfois des choses qu’on ne devrait pas dire….

A la place des journalistes mainstream, j’aurais honte. Ils n’ont aucune honte. Ils n’ont aucun scrupule et aucun honneur. Effroyable époque.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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