Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 août 2021

Voilà une histoire islamo-gauchiste typique reprise de Buzzfeed par notre ami Robert Spenser pour PJ Media.

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C’est l’histoire d’une jeune fille du Tennessee qui abandonne le christianisme, devient militante gauchiste, activiste du réchauffement climatique, et rejoint ISIS, l’Etat islamique.

Quand je l’ai rencontrée, elle était chrétienne, puis elle est devenue socialiste, puis athée, puis musulmane

Ariel Bradley a grandi à Chattanooga, dans le Tennessee, en tant que membre de l’Église pentecôtiste de Dieu, et selon un homme avec qui elle a vécu quelques années, ses parents se sont efforcés avec zèle de “la tenir éloignée de tout ce qui pourrait la faire douter du christianisme”, allant même jusqu’à ne lui apprendre à lire que lorsqu’elle était presque adolescente.

Comme on pouvait s’y attendre, Ariel s’est rebellée et s’est enfuie de chez elle à l’âge de 15 ou 16 ans.

Comme tant d’Américains aujourd’hui, elle s’est retrouvée à la dérive, à la recherche d’une identité et d’un but. Un ami a décrit la vie d’Ariel comme “un système solaire sans étoile, sans soleil”. Il dira d’elle : “Quand je l’ai rencontrée, elle était chrétienne, puis socialiste, puis athée, puis musulmane.”

Du christianisme au gauchisme

Elle est tombée enceinte et a avorté. Elle a eu beaucoup de tatouages. Elle a pris beaucoup de drogues. Elle a étudié pour son GED [diplôme d’entrée à la fac] mais ne l’a jamais obtenu.

Finalement, elle a trouvé le gauchisme, et a plongé à fond dedans. Pas besoin d’examen, pas besoin de réfléchir, et plus vous êtes mal dans votre peau et perdu, plus vous êtes qualifié.

Ariel Bradley lors d’une manifestation. Photo de son profil

BuzzFeed écrivait en 2015 à son propos :

“Lorsqu’elle ne travaillait pas, elle était active dans de nombreux groupes de “justice sociale” à Chattanooga, protestant et sensibilisant aux problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs pauvres de la ville et voyageant souvent hors de l’État pour participer à des rassemblements pour les droits des enseignants ou à des protestations contre les actions militaires américaines à l’étranger”.

En langage clair : elle était paumée.

Sur son compte Twitter @LadyAppleSeed, créé en mai 2009, Ariel se décrit comme une “activiste”, et ses amis disent qu’elle considérait cela comme une part importante de son identité. Il faut comprendre par là qu’elle est totalement vide et n’existe pas par elle-même. Ils disent aussi qu’elle se qualifiait de “féministe”.

Le gauchisme a permis à Ariel de devenir plus centrée qu’elle ne l’avait été à aucun autre moment de sa vie, mais ce n’était toujours pas suffisant. Evidemment.

Et du gauchisme à l’islam

En 2011, elle s’est liée à un jeune homme musulman et s’est finalement convertie à l’islam. Une femme qui est devenue l’amie musulmane la plus proche d’Ariel se souvient :

“C’était une musulmane très stricte. Elle devait suivre exactement ce que disait le Coran, et les hadiths, les prophètes et autres, tout ce qu’ils disaient.”

Elle a très vite épousé un musulman fervent, Yasin Mohamad, qui s’est assuré qu’elle vivait une vie conforme à la charia dans les moindres détails, comme le raconte l’ami musulman d’Ariel :

“Il voulait qu’elle change sa façon de s’habiller. Il ne voulait pas qu’elle écoute de la musique. Si nous allions au restaurant et que le serveur était un homme, elle ne lui parlait pas. Elle m’obligeait à commander sa nourriture pour elle”.

Finalement, elle, Yasin et leur bébé, Aminah, sont partis en Syrie pour rejoindre ISIS, qui est, malgré ce que racontent les médias, l’expression du véritable islam.

Le 17 juillet 2015, un autre habitant de Hixson, dans la banlieue de Chattanooga, Mohammad Abdulazeez, a assassiné quatre marines dans une base de la marine à Chattanooga. Cela a ravi Bradley, qui a écrit :

“Ce matin, j’ai eu la chance non seulement de vivre l’Aïd, mais aussi d’apprendre qu’un frère a semé la peur dans le cœur des kufar [non-croyants] de ma ville natale. Alhamdullilah [merci à Allah]”.

À cette époque, Bradley vivait sur les terres de l’État islamique (ISIS) en Syrie, et se faisait appeler Umm Aminah, c’est-à-dire la mère d’Aminah, du nom de sa fille de deux ans, Aminah Mohamad.

Depuis la Syrie, Ariel publiait sur Instagram des messages sur les gloires de l’islam et du djihad. Dans l’un de ses messages, on peut voir une photo du Coran et d’un livre intitulé The Oneness of Allah and Divine Preordainment (L’unicité d’Allah et la prédiction divine) ;

Ariel écrit :

“Commencez la journée en beauté et terminez-la de la même façon en vous souvenant d’Allah. Dans une autre, elle a légendé une série de photos avec “Bed, breakfast, bombs… my lovely view in Al Bab” (le lit, le petit déjeuner, les bombes… ma ravissante vue depuis Al Bar).

En 2018, Ariel, Yasin et leur fils Yousef ont été tués dans une frappe aérienne américaine. Boum. Le rêve devenu réalité. Seule Aminah a survécu, et elle doit être rapatriée en Amérique, où elle sera proposée à l’adoption dans une famille musulmane pratiquante. La descendance djihadiste est peut-être assurée.

Mot de la fin

Ariel Bradley était une jeune fille à la dérive en Amérique après avoir rejeté une forme de christianisme, ce qui a eu pour effet de rendre peu probable qu’elle envisage d’autres formes moins restrictives de la religion.

Peu de groupes chrétiens aujourd’hui font des efforts sérieux pour attirer les jeunes à la dérive comme elle l’était. Et la tendance fortement anti-chrétienne des médias, de l’école, et des milieux artistiques rend la tâche des groupes qui font l’effort d’autant plus difficile.

Ariel Bradley était à la dérive dans une société qui a été empoisonnée par des idées de gauche, où le fait de se moquer ouvertement de ses propres fondements spirituels, de rejeter ses racines, de critiquer son histoire et ses traditions est considéré comme héroïque, courageux, et le signe qu’on n’est pas un mouton docile.

C’est dans ces circonstances et ce contexte qu’elle s’est tournée d’abord vers le radicalisme de gauche, puis le djihad islamique.

Contrairement à la tradition judéo-chrétienne et au libéralisme classique, ce sont des voies pleines de certitude où l’on vous encourage à accepter, à ne pas réfléchir, et surtout à ne pas vous prendre en charge pour arriver : d’autres sont là pour y pourvoir, ils sont votre maman, votre guide. La certitude d’être dans un vrai absolu et indiscutable pour lequel il n’est même pas besoin de réfléchir et de s’interroger, la confiance dans le système qui vous a encouragé à ne pas subir le système, et la soumission au groupe qui vous prend en charge font naître une forme d’arrogance, de propagande et de fanatisme. Cela a séduit Ariel Bradley. Cela plaît à beaucoup d’autres maintenant. Et cela continuera à le faire.

Traduction, adaptation et commentaires, © Jean-Patrick Grumberg.

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  • Source : https://www.buzzfeednews.com/article/ellievhall/woman-journey-from-chattanooga-to-isis#.hr90NDrMpv

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