Les autorités algériennes réclament depuis plusieurs années l’ouverture des archives concernant la guerre d’Algérie.
La gauche et l’extrême gauche s’associent à cette demande d’ouverture des dossiers classés «Secret défense». On peut donc s’étonner qu’aussi bien les Algériens que leurs complices français se soient sentis si peu concernés par l’ouverture au public, le 9 avril 2020, de certains dossiers concernant les tortures et les disparitions de plusieurs milliers de Français d’Algérie, avant et après le 19 mars 1962 et ces «Accords d’Evian», totalement symboliques puisque jamais respectés par aucune des parties concernées.
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Ces archives prouvent, si cela était nécessaire, que le gouvernement français de l’époque, et donc son chef de l’Etat, était parfaitement informé sur toutes les exactions et les crimes perpétrés contre des citoyens français en Algérie et que, ni l’un ni l’autre, ne soient jamais intervenus afin qu’ils cessent, prouvant ainsi leur complicité malgré la présence sur le terrain de forces militaires importantes et susceptibles d’intervenir sur ordre… ordre jamais donné !
Jean-Jacques Jordi, docteur en histoire et spécialiste de la colonisation, n’a pas manqué de porter à la connaissance du public (tout au moins de la minorité personnellement intéressée) certaines preuves horribles de ce qui s’est réellement passé.
Bien entendu, ce n’est pas Jordi, ce spécialiste bien plus hautement qualifié qu’un Benjamin Stora, qui a été retenu par le président de la République afin de s’intéresser à notre Histoire (Au fait, avez-vous entendu une seule fois Stora faire la moindre allusion à ces crimes commis par le FLN ? Moi jamais !).
Voici quelques exemples effroyables de ces crimes commis par le FLN et l’ALN :
Le 9 septembre 1962, selon un document officiel, une dizaine d’Européens étaient libérés après avoir été longuement torturés, soit par électricité, soit par noyade ou par introduction de corps étrangers dans l’anus.
De nombreux charniers sont découverts, ils confirment ces pratiques : l’un concernant les corps de 9 Français «impossibles à identifier» tant ils avaient été affreusement mutilés. Parmi eux, deux tués à l’arme blanche, les autres corps portant des traces de coups dus à un acharnement sur leurs corps (Constaté par un médecin-colonel). D’autres cadavres ensevelis par la population après avoir été déchiquetés.
A Eckmühl (Oranie), 16 personnes, dont 5 femmes, périssent carbonisées dans un garage où elles s’étaient réfugiées pour échapper à un commando de tueurs du FLN. Ce commando n’a pas hésité à incendier le local et ses malheureux occupants.
Un rapport officiel confirme la découverte, par les gendarmes d’Oran, d’une quarantaine d’Européens séquestrés «comme donneurs de sang pour les combattants du FLN».
Le 21 avril 1962, ces gendarmes en patrouille découvrent les corps de quatre européens, entièrement nus, non pas égorgés, mais la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang d’une manière tout à fait chirurgicale.
Des médecins français, partisans de l’indépendance, avaient participé à ces actes abominables et aucun d’entre eux ne sera inquiété lors de son retour en France.
Le 30 janvier 1963, le consul général d’Alger informe le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Khemisti, de l’existence de locaux de tortures dans une villa située chemin Laperlier à El Biar (près d’Alger), ainsi qu’au cinquième étage de la préfecture d’Alger, où un Français s’est suicidé, en se jetant par une fenêtre, afin d’échapper aux tortures infligées.
Un rapport militaire chiffre à plus de 200 le nombre de Français détenus par le FLN et envoyés dans des camps de travail, souvent inscrits sous des noms d’emprunt afin de déjouer les démarches faites par les commissions de contrôle et par la Croix-Rouge, notamment dans un camp situé au sud de la ville de Cherchell.
Déjà, avant l’indépendance, plusieurs camps de détention étaient installés en Tunisie et au Maroc, avec la complicité des deux états.
Selon le sinistre Christian Fouchet, alors commissaire de la République Française, de nombreux documents témoignent des viols de nombreuses Européennes, notamment après le «cessez-le-feu», et malgré les dépôts de plaintes les violeurs sont le plus souvent laissés en liberté.
En septembre 1962, à Alger, trois Européennes violées portent plainte et désignent leurs violeurs. Ils ne sont pas inquiétés.
Un nombre très important de jeunes femmes sont livrées à la prostitution ou réduites en esclavage. Preuve de l’importance de ces crimes, le ministre de l’Intérieur algérien établit un recensement de ces Françaises «placées» dans des bordels militaires de campagne (BMC).
Le 22 janvier 1963, le général de Brebisson informe l’ambassadeur de France des tortures exercées contre des Français arrêtés par la police algérienne. Il joint des dizaines de témoignages et il conclut «qu’aucune plainte déposée après 1962 par les Européens à l’encontre de musulmans pour viols, pillages, enlèvements, meurtres, etc. n’a eu de suivi – quand bien même les auteurs de ces crimes étaient identifiés».
Le 11 mai 1962 à Belcourt (Alger), des Européens témoins de l’enlèvement d’un sous-officier, demandent l’intervention de l’armée française : «On en a fini avec le FLN. Nous luttons à présent contre l’OAS. Oubliez ce que vous venez de voir.»
Les autorités françaises ont constamment fermé les yeux sur tous ces crimes, alors qu’elles étaient parfaitement informées sur les lieux des séquestrations : «en exécution des instructions reçues par les autorités françaises. Ordre de laisser-faire.»
En trois mois, entre mars et mai 1962, il y eut plusieurs milliers d’enlevés et de disparus, selon un rapport des directives internes du FLN saisi par le renseignement militaire, bien davantage que durant les années de guerre, entre 1954 et 1962.
Il reste aujourd’hui plus de 4000 disparus dont les corps n’ont jamais, et ne seront jamais, retrouvés.
Et cela avec la complicité silencieuse des autorités françaises depuis 60 années !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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B. Lugan expliquant que Stora (un trotskiste de salon) n’écrit pas l’Histoire de l’Algérie mais l’Histoire de l’Algérie vue par le FNL (22 min 30)
https://www.youtube.com/watch?v=3wEHfMUmrKw
tout à fait exact , on ne dit pas toute la vérité
Le mandat de Macron est placé sous le signe du débit , accroissement de la dette financière » et en même temps » déclaration de prétendues dettes morales envers nos anciennes colonies
Merci Manuel pour cette petite piqûre de rappel sur les amnésiques.
En France on préfère les bougnouls aux Pieds-Noirs
Hélas, le comportement ignoble d’hommes et de femmes politiques et autres français pendant la guerre d’Algérie est le même aujourd’hui contre les français au bénéfice des étrangers. Chassez le naturel il revient au galop.
Avez-vous entendu:..
Bien sûr que non puisque l’état français, donc macron, lui a demandé un rapport uniquement à charge contre la France et les Français, ces criminels contre l’humanité.
Exactement le même principe que la loi taubira relative à l’esclavage où seuls les blancs, en particulier les Français, le pratiquaient.
Un grand merci pour ces vérités historiques que Stora devrait apprendre au lieu de raconter ses fallacieuses idées.
C’est inouï, les algériens du FLN séquestrent, torturent, violent, assassinent des Français, mais notre président prétend que c’est la France qui commet des crimes contre l’humanité. La novlangue dans toute sa splendeur!
Est-ce un rêve ou la réalité?
Macron irait à Oran, juste avant les élection, pour dire à la radio Algérienne que les crimes et actes barbares commis contre des milliers de citoyens Français innocents par le FLN est un crime contre l’humanité.
Si stora avait voulu « écrire la vérité historique » de ce qui a entrainé notre arrachement à cette terre natale, aurait-il été choisi par macron ?…
Et si « exactions » il y a eue juste avant notre départ forcé, c’est parce que à force de taquiner le rat dans un coin, il finit par vous sauter à la figure, et depuis huit ans que duraient les exactions d’en face, il était impossible que nous ne réagissions pas dans le désespoir qui était le nôtre, agressés de toutes parts comme nous l’étions.
Gérard Pierre, Je partage votre analyse.
A quand un deuxième Nuremberg pour juger les crimes monstrueux du Communisme?
Pour moi Staline est un des plus grands criminels de tous les temps.
Vous avez raison: Mais on ne peut pas juger les morts.
Lénine était tout aussi criminel que Staline .
Ce dernier ayant repris les idées de Lénine .
Staline a plus de morts que Lénine à son actif.
Vous avez raison. Mais on ne peut pas juger un mort.
Qui sont les véritables coupables sinon DE Gaulle et Joxe.
Merci une fois encore Manuel Gomez de parler de ces vérités qui dérangent.
Vous notez plusieiurs d e ces évènements tragiques, auquels on pourrait ajouter les » massacres du Petit Lac » à Oran, pendant que le général Katz, surnommé plus tard » Le Boucher d’Oran » interdisait aux troupes françaises encore présentes d’intervenIr, appliquant ainsi à la lettre les ordres de de Gaulle.
un seul document passé sur des télés françaises (au moins la chaine histoire) : oran juillet 62, remarquable ,
Alors, plus que jamais le geste symbolique du ministre Longuet est justifié.
ben pourquoi révéler ces horreurs qui risquent de stigmatiser les enfants d’algériens de france ?
chut, il y a les bonnes victimes et les mauvaises
je m’attendais à une liste longue, avec le rappel de mélouza, se limiter aux débuts de l’indépendance fait déjà bien trop long
merci manuel
stora et les autres regardez l europe today et toute la merde du monde et dite moi si c est pas la faute des muslim`s friking going on stora POS .
Merci cher M. Gomez de ce rappel dont devrait s’inspirer macron et sa clique au lieu de se rabaisser devant le Fln.