Benjamin Anthony Varela, 36 ans, résident à Olympia, a été arrêté jeudi et accusé d’agression au premier degré avec une arme mortelle.
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Le 4 septembre, deux douzaines d’Antifa de tout le nord-ouest du Pacifique se sont rendus au Capitole de l’État de Washington pour « casser de l’anti-vax » et attaquer une manifestation contre le vaccin obligatoire imposé par Joe Biden. Le groupe, traditionnellement vêtu de noir, a été accueilli par la sécurité bénévole de droite du rassemblement. Lorsque les Antifas se sont sauvés vers la station de métro, l’un de ses membres masqués s’est retourné et a tiré cinq balles de pistolet 9mm en direction des anti-vax, qui se trouvait à environ 15 mètres derrière, selon les images de sécurité. Tusitala Toese, membre des Proud Boys, a été blessé lors de la fusillade.
Le coupable présumé, Varela est membre des Socialistes démocrates d’Amérique (DSA). Il a supprimé la plupart de ses comptes de médias sociaux après sa participation à l’opération fasciste des Antifas, juste avant son arrestation. Mais les messages encore disponibles sur Twitter montrent qu’il correspondait avec les sections DSA de Spokane et d’Olympia ainsi qu’avec Libcom.org, un site Web anarcho-communiste.
Avant de supprimer son compte Twitter, sa biographie indiquait : « anarchiste professionnel, voyou et manifestant rémunéré ». Son compte YouTube, qui est toujours en ligne mais ne contient pas de vidéos accessibles au public, a pour image de profil un drapeau rouge et noir d’Antifa.
Selon la déclaration sous serment, Varela s’est enfui dans une ruelle derrière l’Union Gospel Mission après la fusillade et s’est débarrassé de son uniforme noir.
« Le suspect est vu en train d’enlever ses vêtements extérieurs et de se changer en t-shirt jaune vif/verdâtre », a écrit un inspecteur de la police d’Olympia dans la plainte pénale.
« Le suspect s’est débarrassé de son t-shirt noir et de son bonnet/chapeau dans la ruelle ».
Varela est également membre des forums du site Something Awful sous le pseudonyme « Doorknob Slobber ».
Il a un long passé de posts extrémistes et a été suspendu à plusieurs reprises par les modérateurs.
Dans un fil de discussion de 2017 sur la structure organisationnelle d’Antifa, Varela a écrit :
« Je pense que cela a quelque chose à voir avec … le fait de rester décentralisé dans un effort pour créer des cellules au lieu d’une structure organisationnelle qui est facilement ciblée par les forces de l’ordre et d’autres fascistes. »
Varela est détenu avec une caution de 100 000 dollars à la prison du comté de Thurston.
Son interpellation est prévue pour le 5 octobre et on ignore s’il a retenu les services d’un avocat.
Quelques jours avant son arrestation, un compte Twitter d’Antifas basé à Olympia a alerté qu’un de leurs camarades avait reçu la visite d’agents du FBI et de l’ATF.
Conclusion
J’ai demandé à Dreuz que cet incident soit classé dans la rubrique terrorisme. Les médias refusent d’en parler en prétextant que ce n’est qu’un fait divers. Ce n’est pas un fait divers, car l’opération entre dans la définition du terrorisme : action violente destinée à faire avancer une revendication politique, en l’occurrence, empêcher les anti-vax et les personnes hostiles au passe sanitaire, d’exercer leur droit de manifester pacifiquement, droit garanti par la démocratie.
Les médias ne veulent pas parler de cette affaire, car ils protègent les socialistes et les Antifas. Si le tireur était de droite, et la victime un socialiste, vous auriez vu la vidéo et son développement, tourner en boucle sur BFMTV et vos journaux télévisés du soir. Les médias auraient invité un panel d’expert pour évaluer le danger que représente l’extrême droite, car ils se voient comme le dernier rempart qui protège la démocratie contre les néo-nazis.
Sauf que la semaine dernière, lorsqu’un Palestinien de Hébron, en Israël, a hissé un drapeau avec une croix gammée noir sur fond rouge au-dessus de sa maison, les journalistes sont restés silencieux : le nazisme, en vrai, ça ne les dérange pas. Ce qui les dérange, c’est qui est nazi.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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je suis pour l’interdiction des armes
ne répondez pas à ce commentaire svp
Lesquelles?
Qui est nazi ? Les autres, bien sûr.
Voilà qui me rappelle une mésaventure. Il y a 20 ans environ, j’ai accroché une affiche de mon syndicat sur le panneau syndical réservé à cet effet dans la salle des profs. Un collègue appartenant à un autre syndicat s’est précipité, a arraché mon affiche et m’a traité de fasciste. Je lui ai dit que ce que je faisais était parfaitement légal et que ce que lui faisait était véritablement fasciste… Je pense qu’il n’a pas compris.
J’ai déjà assisté à cette scène aussi. Vous étiez du SNALC je pense et votre “camarade” du SNES … ou quelque chose du genre ….
Exactement ! J’ai été institutrice remplaçante un an avec juste mon bac, puis j’ai intégré l’Ecole Normale (d’instit’ !), puis j’ai continué des études tout en travaillant, et ai obtenu capes puis agrégation. A l’EN j’ai été embrigadée par le snes, quelques années après je me suis aperçue que je n’étais pas du tout d’accord avec ce que préconisait le snes, et ai adhéré au snalc, et y suis toujours.
Je hais ces gauchistes qui limitent la liberté d’expression à eux-mêmes.
Idem ici, j’ai même été plus à gauche que le SNES.
Moralité, le seul syndicat qui a pris ma défense lors du conflit qui m’a opposée à l’E.N. et qui aboutit sur ma démission,c’est le SNALC.
Cher collègue,
ça fait plaisir de contacter un « frère » en pensée. Embrigadée par le snes à 19 ans, j’ai voté Mitterrand en 1981, qui nous promettait monts et merveilles, et on a eu peau de balle. J’étais plutôt gauchiste de coeur, mais ça n’a pas duré au vu des réalités. Depuis je vote à droite, et suis convaincue que seule la droite défend la dignité humaine, mais c’est une autre affaire…
Je suis de l’ancienne école, apprentissages premiers dans une petite école campagnarde avec porte-plume et hommages aux morts pour la patrie. Mes problèmes ont commencé avec les élèves musulmans, ce serait long à raconter, après 35 ans de service dévoué, j’ai craqué, pété les plombs, fait un burn out. Après quoi on m’a poussée vers la retraite anticipée, j’étais trop jeune, j’ai essayé une reconversion, puis abdiqué. Et je ne regrette rien, maintenant je fais ce qui me plaît, et je prends soin de mes proches.
C’était quoi votre conflit ?
Salut et fraternité !
Bonsoir chère collègue,
Je suis une femme (et pas de changement de genre en vue ….), donc “soeur”. Petite soeur, parce que je n’avais que 6 ans lors de la première élection de Mitterand.
Mon conflit avec l’EN tenait peu ou prou au fait que j’étais “trop” exigeante avec les élèves. Un peu vieille école aussi, je ne tolérais aucun comportement contestataire et j’avais des exigences scolaires. Par exemple, j’avais en charge le cours de littérature étrangère en langue étrangère (en espagnol) et je faisais travailler les élèves sur Thérèse d’Avila, par exemple. Quelle hérésie, ma hiérarchie cria au scandale.
Le problème, c’est que les élèves aimaient ça, autant le silence que j’imposais en classe que le choix des sujets que je traitais et globalement, j’étais très appréciée.
Beaucoup de personnes étaient jalouses de l’aura que je pouvais avoir auprès d’eux. Le problème, c’est que je manquais trop de confiance et je ne m’en rendais pas compte.
Puis j’ai eu deux gros problèmes avec deux élèves, connes comme leurs pieds, contre qui j’ai failli porter plainte. Elles n’étaient pas musulmanes, ni immigrées, ni issues d’un milieu défavorisé, mais globalement moi-aussi, mon contact avec les cailleras de banlieue était très difficile.
Ma hiérarchie a profité de ces difficultés pour me faire déclarer inapte (en fait, tous les profs avaient des problèmes avec ces élèves, et j’étais sans doute celle qui en avais le moins, mais j’étais la seule à me plaindre).
Bref, ma hiérarchie s’engouffra là dedans. Le médecin scolaire refusa de me déclarer inapte (et changea mystérieusement de poste du jour au lendemain), mon inspectrice refusa ma proposition de reconversion, la proviseur de mon lycée refusa de me donner à nouveau les classes littéraires, sur qui soi-disant j’avais une mauvaise influence.
Bref, pendant l’été, j’ai pété un câble et décidai de ne pas retourner au lycée.
Personne ne prit de mes nouvelles, le SNALC fut le seul syndicat à me répondre, mon propre syndicat m’a laissée tomber, mes amis se sont éloignés de moi.
Je me sentais trop faible et trop seule pour faire un procès contre cette machinerie énorme.
Après quelques mois, l’EN m’a écrit une belle lettre pour m’exhorter à solliciter une disponibilité. Moi, je voulais une démission, mais ils ont insisté pour que je demande une disponibilité pour convenance personnelle. À cette époque-là, j’étais en train de préparer mon départ de la France, j’ai fini par accepter, par lassitude.
Aujourd’hui, je suis prof free-lance aux Pays-Bas, avec des missions de traduction et de rédaction aussi.
Je vais bien et je reprends confiance dans la vie.
Des collègues m’ont reproché d’être trop scolaire (pardi dans un collège, c’est normal, non ?), mais la plupart des parents d’élèves étaient ravis de mon travail. Mes problèmes ont commencé avec des élèves musulmans, prétendant m’interdire de faire un cours sur l’art musulman (au programme) parce que je n’étais pas musulmane et n’avais pas le droit de parler de l’islam. J’ai dit que je n’en parlais pas, seulement de l’architecture et de la décoration non figurative. Mais ils m’empêchaient de faire cours, entraînaient les autres élèves à chahuter, m’insultaient, etc, j’ai même subi un harcèlement en dehors des cours. Et ça a duré des années, j’ai fini par craquer. De plus j’étais très bien notée mais la dernière inspectrice que j’ai vue était une foldingo déconstructiviste et m’a achevée moralement. J’ai quand même enseigné 35 ans. Les psychiatres m’ont mise en congé de maladie, puis de longue durée, puis proposé la retraite anticipée. J’ai eu honte d’être aux crochets de la société, ai demandé une reconversion, puis un copain du snalc m’a dit « t’es bête, profite ! » Alors j’ai laissé tomber et maintenant je vais très bien et profite effectivement !
Bon courage et bonne continuation aux Pays-Bas, avec mes meilleures pensées.
Merci !