Hier, je publiais un article où j’expliquais de manière logique et sans haine, pourquoi le président français ne croyait pas lui-même ce qu’il disait et pourquoi il n’est pas un bon président. Les réactions m’ont surpris.
Devenez « lecteur premium », pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Je constate que les Français détestent leur gouvernement, mais ils veulent un très gros gouvernement central, très fort. Marine Le Pen, cette semaine, a trouvé son nouveau slogan de campagne : elle dit qu’elle luttera pour la liberté. Franchement, c’est très louable. Mais honnêtement, je n’ai jamais vu de signes forts que les Français sont très épris de liberté.
Les réactions à mon article m’ont surpris, ai-je écrit. Je ne les ai pas vues venir. Un commentaire explique que Macron est le résultat de « l’ADN du pays, qui s’est structuré autour d’un pouvoir centralisateur », et que si un président libéral était élu par hasard ou par erreur et qu’il « se mette à s’attaquer à la dette et à réduire les subventions diverses », il y aurait des émeutes. Cela me semble cohérent. Les gens s’accrocheraient à leurs « avantages acquis » – qui ne sont en réalité pas des avantages mais des pièges, et ils ne les ont certainement pas acquis – c’est maman, l’Etat maman, qui les leur a donnés, et ce à quoi ils ont renoncé en échange s’appelle… liberté.
Un de nos lecteurs habitués, Winston, ajoute le commentaire suivant :
Quant aux Français, l’histoire du pays est celle du long combat de nos rois pour créer une nation à partir des féodalités issues de la disparition des empires romain puis carolingien.
Les Français se sont habitués à un pouvoir centralisé mais relativement lointain, dans la mesure où il n’y avait pas encore d’administrations royales omniprésentes, et existaient des parlements régionaux souverains dans bien des domaines, de vrais contre-pouvoirs ceux-là.
La révolution a permis la création d’administrations centrales (compétentes et intègres, dans l’esprit de Napoléon Bonaparte) qui ont étendu leurs pouvoirs jusqu’au contrôle tatillon que nous connaissons aujourd’hui, accompagnés de cet Etat-providence qui achète littéralement l’acceptation par les Français.
Les «petits» touchent leurs allocs, les moyens paient mais ont l’impression trompeuse d’être «du côté du manche», et les autres, la caste des politiques et des hauts fonctionnaires, vivent bien sur le dos des précédents en attendant les ordres de l’oligarchie mondialiste.
Elle est pas belle la vie ?
Justement. Sa dernière question est la plus importante pour moi, qui hais la politique, n’a aucun positionnement politique, aucune opinion politique, n’aime pas les politiciens, et ne s’intéresse qu’à une seule chose : les gens.
Reposons cette essentielle question : est-elle belle la vie ?
Comment fait-on pour être heureux dans le contexte du délabrement économique, de l’immigration massive, du Grand remplacement par des migrants africains, de l’appauvrissement des ménages à force de taxes et de mauvaises décisions ?
Je vous pose la question, rien d’autre n’ayant de l’importance, dans la vie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
l’hypocrisie règne en France depuis la publication du livre L’immigration, une chance pour la France de Bernard Stasi en 1992.
C’est aussi la victoire du manifeste la fin de l’histoire et du dernier homme de Francis Fukuyama paru aussi en 1992.
C’est la défaite du contre-manifeste du Choc des Civilisations de Samuel Huntington en 1996.
On peut être minoritaire et avoir raison contre une majorité hypocrite.
Cela ne date de e1992; Giscard avait déjà très largement commencé avec le regroupement familial.
La France de 2021 est une mediocratie .
elle convient parfaitement a des gens qui souhaitent survivre mollement dans une espece de torpeur tres etroitement encadrée , mais avec tant de support social que finalement , ne rien faire , ne rien tenter correspond globalement a ce que le systeme attend de vous .
pour les autres , ceux qui veulent etre libres et construire , 2 solutions
L illustration : le cac 40 est constitué de societes qui etaient deja existante il y a 60 ans
alors que la bourse de NY est largement constituee de creations recentes .
la France somnole mollement aux frais de l allemagne qui est le manager de la CE , si Merkel ou le Qatar arrete la transfusion , l etat qui subventionne le
jmenfoutisme s effondre et la guerre civile larvée eclate au grand jour .
en resumé , la France a son histoire derriere elle et le chaos devant qui lui pends au nez
+1000 magistrale commentaire .
+1000 👍
Entièrement d’accord avec vous.
parfait 👌
En France, tout ce qui va mal est à mettre sur le compte du libéralisme.
Évoquez la responsabilité du socialisme, du marxisme, du constructivisme, du fonctionnarisme — bref, de l’étatisme : vous passez pour un illuminé auprès des personnes qui vous aiment, pour un fou dangereux aux yeux des autres…
En France, il n’y a qu’un seul parti politique, mais il y a deux guichets d’inscription :
– un guichet pour les emmerdeurs
– un guichet pour les emmerdés
Et nous de faire la queue indéfiniment aux deux guichets !
C’est pas la peine, les gens ! C’est la même carte. T’as qu’à la retourner et tu verras l’autre côté…
L’essence augmente : Gilles et John sont emmerdés.
Ils enfilent leur petit dossard d’emmerdeurs et vont bloquer les routes qu’empruntent leurs voisins.
Pour appaiser leur juste colère de petits emmerd.é.eur.s, Gilles et John exigent de l’État des mesures fortes : plus de taxes ! Ah mais pas pour eux, hein ! Pour leurs voisins justement ! Vous savez bien, ceux qui sont riches…
En France on chasse un libéralisme fantome qui n’a jamais existé .
ça en dit long sur la haine des Français pour la liberté , et sur leur inculture économique .
Notre époque ressemble d’assez près à celle de Robespierre qui osait dire que ses collègues et les représentants du Peuple qui se vantaient de leur athéisme « étaient plus fanatiques encore que les prêtres qui disaient la messe ». Il s’agissait évidemment des prêtres assermentés qui avait reconnu le gouvernement en place. Et c’est cet état d’esprit qui devait déclencher la tempête. Seuls les rôles changent aujourd’hui mais le fond reste le même.
eh oui toujours l’influence de cette maudite révolution Française .
Bonjour Monsieur Grumberg,
il reste beaucoup d’endroit dans la « France périphérique » qui vivent encore , même si ce n’est plus totalement, à l’ancienne. Vous avez soit la chance d’y être né et de pouvoir y rester soit celle d’avoir les moyens financiers pour vous y installer.
Les autres vivent dans des îlots protégés (on y vit très agréablement quand on en a les moyens d’y résider). Tout le reste doit tout subir parce qu’ils n’ont pas les moyens de partir. « Le vivre ensemble a été inventé par des gens qui vivent à part »
Cordialement
« Le vivre ensemble a été inventé par des gens qui vivent à part »
Bravo pour cette belle formule !
Elle n’est malheureusement pas de moi. Raison pour laquelle je l’ai mise entre guillemets.
Dans un pays qui n’est plus souverain , l’exercice du pouvoir consiste à faire des déclarations sur des dysfonctionnements, sans toutefois pouvoir y porter remède concrètement
Je me régale à la lecture des commentaires précédents.
C’est simple, on est tout simplement pas heureux. Quand on est épris de liberté on a qu’une envie c’est de partir, c’est surtout le manque de moyens qui empêche de partir vers des cieux meilleurs.
Tout ceux qui sont « heureux » sont tout simplement les assistés de la France. Ce pays n’a jamais connu la liberté ou n’a jamais voulu la connaître. Au risque de choquer, ce pays a accueilli l’occupation à bras ouverts et a adoré se faire materner et soumettre.
Oups, c’est moi qui ai écrit qu’un État centralisé était dans l’ADN du pays et que si on coupait le robinet à sous, il y aurait des émeutes. C’est marrant que vous ne l’ayez pas vu venir… Je pense que de toute façon la liberté se conquiert. Si on vous la donne, vous êtes encore dans une position d’obligé, d’esclave qui a la chance d’avoir un bon maître. Évidemment, si l’État serre la vis (ou non), en France c’est lui qui décide. Alors, comment être heureux ? La plupart des gens que je connais caressent des rêves de départ et certains l’ont fait. Ceux qui restent sont souvent retenus par les liens familiaux. En attendant, le bonheur ressemble à un slalom. Pour passer entre les piquets administratifs, il est utile : 1/ de se donner les moyens de ne pas être piégé par l’évolution constante des réglementations (via associations, conseils juridiques, etc), et 2/ de vérifier dans les originaux des textes législatifs ce que les professionnels, qui se trompent souvent et n’arrivent pas à suivre non plus, vous ont raconté. Moyennant quoi, relativement à l’abri de la pieuvre administrative et fiscale, vous pouvez glisser un peu de vie personnelle dans les interstices, et même vous mettre à votre compte. Il se pourrait même que vous soyez heureux.
De Gaulle avait dit : les Français sont des veaux ! Parce qu’il était poli !
Si on se refère à la loi des 80-20 on peut en conclure que 80% sont imprégnés de cette culture gaucho-humaniste qui renie les racines
judéo chrétienne de la France. Quand au patriotisme il y a longtemps qu’ils
l’ont mis à la poubelle.
en tout cas je ne suis pas heureux de constater que tout va à vau l’eau et que les gaulois réfractaires s’abstiennent d’aller voter
La France est championne d’Europe de la consommation d’antidépresseurs. Un si beau pays ?
Eric Zemmour Président
Je crois me souvenir d’une réponse il y a peu de temps sur un sujet proche.
Les rebelles qui quittent ce monde fou vont se réfugier dans les bleds perdus du Sud-Est de la France pour vivre en autarcie … avec les aides sociales.
Il est possible d’être heureux en France.
Commencez par éteindre définitivement votre téléviseur sauf pour le sport.
Informez-vous en lisant 2 ou 3 médias plus ou moins objectifs sur Internet.
Ayez foi en Dieu et donc en vous.
Aimez vraiment les femmes et faites leur savoir.
Battez-vous tous les jours contre ce système et donc ceux qui le constituent et l’entretiennent.
Préparez votre départ.
Sauf pour le sport ?
Et la coupe du monde de football au Qatar ?
Oui car j’aime le sport, donc c’est personnel.
Pour le Mondial au Qatar j’en sais rien, c’est loin dans le temps. Ceci dit c’est une honte d’organiser le plus grand événement sportif de la planète sur 6500 cadavres. C’est la signature des hommes de notre époque.
Si seulement le Brésil et l’Allemagne boycottaient le Mondial au Qatar, celui-ci serait mort-né et il se ferait ailleurs, malheureusement seuls la Norvège et la Finlande sont actifs à ce sujet.
Et on ne parle pas des stades climatisés non plus !?
Si je suis marié….je peux quand même aimer les autres femmes et le leur faire savoir ?
Allez ce n’est qu’une petite digression humoristique dans une journée maussade !
Personnellement, j’ai bien du mal à l’être, d’autant plus que j’abhorre ceux qui font mal leur travail et prétendent ostentatoirement le contraire, ce qui me semble être une des marques fondamentales de l’époque. De vrais trouducs.
Même dans un État « merveilleux « , le bonheur n’est pas garanti.
Bonjour,
J’apprécie toujours vos billets et les lit toujours avec intérêt (quand j’ai un peu de temps !).
Votre billet pose la question fondamentale de ce qu’est la liberté.
Cela fait plusieurs années que j’essaie d’y répondre au travers de plusieurs lectures, notamment celle d’un libertarien américain, Murray ROTHBARD (l’éthique de la liberté), sans être complètement satisfait. Mais récemment, en lisant un ouvrage d’un philosophe ni socialiste, ni libéral, mais se disant chrétien, j’y ai trouvé une définition qui me satisfait et que je vous livre. La liberté est la conjonction de trois concepts de base : 1) La propriété (bien entendu, à commencer par celle de son propre corps et de soi-même). 2) La catallaxie (terme que j’emprunte à F. HAYEK et que je préfère à la science des contrats que nous échangeons avec autrui). 3) La responsabilité (obligations et nécessités morales de répondre de ses propres actes). Et quand on y réfléchit bien, ces trois principes forment la base de la subsidiarité car c’est dans la subsidiarité que s’organisent et se protègent les libertés individuelles. Et l’homme ne peut être heureux que lorsque cette subsidiarité se manifeste.
Le problème de la France est qu’en tant que pays hyper-centralisé, elle a délaissé le régalien pour se concentrer sur les fonctions pour lesquelles, les hommes de cet Etat n’ont par principe aucune compétence, à commencer par l’éducation (« la fabrique à crétins »), la sécurité sociale (que semble-t-il le monde entier nous envierait), etc …
Je ne me fait plus d’illusions, ce pays est en route vers la servitude puis certainement la dictature ; je suis apatride dans mon propre pays …
En ce qui me concerne, je n’arrive plus à être heureux, mais plus grave, j’ai la rage constamment. Chaque jour amène son lot de décisions terribles et ahurissantes (je ne rentre pas dans les détails)….. et le peuple suit, docile et soucieux de sa petite liberté immédiate….. bref, il faut que ça pète !
Ne voyez-vous pas le mépris de tous ces gens qui, soi disant, gouvernent ?
Je le vois depuis les années 70, ce mépris.
Dans les années 2010, je m’étais fait peur à constater que, plus que jamais, beaucoup de gens pour se sentir un peu heureux trouvaient du réconfort dans le malheur des autres, voire, provoquaient le malheur des autres pour en tirer satisfaction
Aujourd’hui, j’ai le sentiment, depuis les GJ et le covid chinois, que les gens de façon grégaire forment leurs bataillons : les populations dans les petits villages sont en train de changer et grossir, les « nouveaux » sont bien reçus par les propriétaires terriens, les agriculteurs, les « anciens », les familles « millénaires », ils se disent tous sans le dire que le village devient plus qu’un village, mais un lien ou les âmes vont faire causes communes dans la surveillance saine de son voisin, de toutes les routes sentes chemins qui mènent aux villages… beaucoup pus de liens et d’organisations dans les associations.. dans les mairies les demandes préfectorale de permis de chasse explosent…
Beaucoup de choses se mettent en place, un sentiment sincère d’une patience menée à bout naît.
Les Français hélas sont toujours aussi gaulois que leurs ancêtres… accrochés à leur village, à leur barde et et à leurs petites histoires de clochemerle… Pendant ce temps là..les « romains » se servent sur la bête au profit du Sénat et du César Bruxellois…rien n’a vraiment changé en Gaulle et le vercingetorix de Colombey ne fut qu’un soubresaut de l’histoire …
Quelle excellente comparaison ! Je pense aussi qu’il est tout à fait significatif que nous ne parlions pas un dérivé du gaulois, mais du latin. Déjà à l’époque, « l’élite » trahissait volontiers sa culture, et le peuple a laissé faire. Je parie que si JPG empruntait une machine à remonter le temps pour aller à l’époque gallo-romaine, il verrait déjà le mépris.
La France est un pays qui déteste la liberté conçue par autrui. La sienne, passe encore, mais celle du voisin, quand on voit ce qu’il en fait, franchement…
Férus de pensée magique malgré leur supposé cartésianisme, les Français pensent que l’État – à leurs yeux composé de gens surhumains, surpuissants et omnipotents – doit régler leurs problèmes, sans les gêner trop. Et comme les fonctionnaires ne sont ni surhumains, ni même bien intentionnés au fur et à mesure qu’on monte dans la hiérarchie, forcément, l’omnipotence de l’État français trouve rapidement ses limites. Mais on ne remet jamais en cause le paradigme. Alors il faut un État « différent » (« avec moi ça sera différent, vous allez voir! ») mais jamais, ô grand jamais, moins d’État.
Ils n’ont jamais intégré la maxime « un État assez fort pour tout vous donner est nécessairement assez fort pour tout vous prendre. »
L’ennemi, finalement, c’est l’autre. Celui qui ne travaille pas. Celui qui travaille et gagne trop. Celui qui fait du profit, quel salaud! Celui qui abuse du système (bien plus que celui qui a mis en place le système). Et ainsi de suite. Chacun y va de sa manigance pour plus obtenir de la main douce en se faisant moins racler par la main rude.
Lorsque j’ai des discussions politiques avec des Français, je suis frappé comme les discussions se ramènent à une myopie incroyable: qu’est-ce que j’y gagne, qu’est-ce que j’y perd. Ni long terme, ni vision d’ensemble, ni intérêt supérieur du pays entier ou de sa survivance. Et il suffit de discuter quelques minutes avec n’importe quel politicien pour comprendre comment le débat est vicié. Ils sont aussi tordus que les journalistes qui les interrogent. Ils dansent autour des sujets tabous sans jamais trébucher dessus. C’est comme si la raison désertait les débats pour laisser la place à des duels de langue de bois et d’éléments de langage.
N’aimant pas ce que devenait la France, j’ai choisi de la quitter il y a vingt ans ; je ne l’ai jamais regretté. Je la regarde prendre l’eau, de loin. Et je n’en reviens toujours pas que Frédéric Bastiat ait pu se faire élire dans un tel pays.
J’ai quitté la France parce que le standard de liberté proposé était inférieur à mes exigences en la matière.
J’ai retrouvé ceci dans mes archives :
Ca date du Lundi, 15 septembre, 2008
Par Aline :
Supposons que, chaque jour, 10 potes sortent prendre quelques bières et que leur addition se monte à 100 €.
S’ils payaient leur addition de la manière dont les français payent leurs impôts, la répartition ressemblerait à ça :
* Les quatre premiers (les plus pauvres) ne paieraient rien.
* Le cinquième paierait 1 €.
* Le sixième paierait 3 €.
* Le septième paierait 7 €.
* Le huitième paierait 12 €.
* Le neuvième paierait 18 €.
* Le dixième homme (le plus riche) paierait 59 €.
C’est ce qu’ils décident de faire et sont ravis de cet arrangement jusqu’au jour où le barman leur dit : « Puisque vous êtes tous de si bons clients, je vais réduire le coût de votre addition quotidienne de 20 € ; cela vous fera -20%. »
Le groupe décide de prolonger l’arrangement initial. Cela ne changerait rien pour les quatre premiers mais pour les six autres, les clients “payants”, comment s’assurer que chacun bénéficie équitablement de cette réduction ?
Ils calculent que 20 € divisé par six revient à 3,33 €. Mais cela reviendrait à payer le cinquième et le sixième pour boire leurs bières ce que tous trouvent vraiment trop absurde…
Comme ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, le barman leur propose de réduire lui-même l’addition de chacun afin que tous y gagnent :
* Les quatre premiers continuent à ne rien payer.
* Le cinquième, qui ne payait qu’un euro, rejoint les quatre premiers et ne paye plus rien (économie de 100 %).
* Le sixième paye désormais 2 € au lieu de 3 € (économie de 33 %).
* Le septième paye 5 € au lieu de 7 € (-28 %).
* Le huitième paye 9 € au lieu de 12 € (-25%).
* Le neuvième paye 14 € au lieu de 18 € (-22%).
* Le dixième paye 49 € au lieu de 59 € (-16%).
Ainsi chacun s’en tire mieux qu’avant (et oui, ils ne payent plus que 79 € en tout, encore un euro de moins même : pas de ma faute si le barman est généreux).
Mais, une fois en dehors du bar, ils commencent à comparer leurs épargnes respectives :
« J’ai seulement obtenu un euro d’économie sur les 20, alors que le n°10 en a obtenu 10 ! », se plaint le n°6.
« Ouais, c’est exact », hurle le n°5. « Moi aussi je n’économise qu’un euro ! Il est totalement injuste que le n°10 obtienne 10 fois plus que moi ! »
« Ils ont raison », tonne le n°7. « Pourquoi devrait-il récupérer 10 € quand j’en récupère seulement 2 ! Ce sont toujours les riches qui profitent ! »
« Attendez une minute !!! » Ajoutent les quatre premiers à l’unisson. « Nous, nous n’avons rien obtenu du tout ! Le système exploite les pauvres ! »
Les neuf mécontents entourent le dixième et lui cassent la figure.
La nuit suivante, le dixième homme ne vient pas au bar.
Quand vient l’heure de payer, les autres découvrent qu’ils n’ont pas assez d’argent entre eux pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition !
Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.
Pour ceux qui n’ont toujours pas compris, aucune explication n’est possible.
Liberté
Fraternité
Egalité
Il faudrait changer cette devise qui ne correspond plus du tout à l’état actuel du pays. C’est regrettable pour ce pays que j’ai connu autrement. J’y ai passé quelques années mais où je ne vis plus.
On ne peut pas se dire vraiment heureux quand on devient, par force, un peu parano.
J’habite dans un village moyen près d’une métropole, un village tranquille … enfin je croyais.
Le taux de cambriolages a explosé (confirmé pas mon assureur et visible sur ma prime).
Rien que les 15 derniers jours, 3 cambriolages de gens de ma connaissance dont un qui en est à son 4e en deux ans !
Des gens âgés ont été cambriolés en plein jour alors qu’ils étaient chez eux.
J’ai un voisin bobo à 100 m en bas de mon lotissement qui n’y croyait pas. « Ce sont des discours extrémistes pour entretenir la tension ».
En leur absence très courte – ils étaient partis chercher les gamines à l’école – il ont retrouvé la maison débarrassée de ses valeurs et mise en vrac. Je ne sais pas si il va y croire maintenant.
Alors, dès qu’on quitte la maison, même pour aller à la poste à 50 m, on baisse les volets, on ferme tout et on met l’alarme et les caméras.
Encore un cran et je vais bricoler à la maison avec à la ceinture la visseuse à batterie d’un côté et le PA de l’autre. Parano je vous dit !
Et quand même, plein de monde dira : mais non tu exagères, c’est une impression…….!
Si, si plein de monde, vous dis-je !
Réponse : Il en faudra peu, il suffira de la surprise que la merdasserie en marche a mise sur un renouveau du 6 ièm commandement à l’insu de son plein gré de dégénérés humains comme seule la pédérastie humaine a le secret..
Parce que les promotionnés par le mal ne font pas partie des prochains, nous enseigne Jésus par l’évangile..