Une étude d’observation menée au Royaume-Uni a révélé ce que sont les signes du “COVID long”, c’est-à-dire les symptômes plusieurs mois après l’infection.
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Les résultats publiés ce jeudi 16 septembre par l’Office for National Statistics (1) sont tirés de l’enquête sur les infections dues au coronavirus. Elle a porté sur 26 000 participants qui ont été infectés par le COVID-19, et ont été interrogés chaque semaine, puis mensuellement, pendant une période allant jusqu’à un an, pour savoir s’ils ont ressenti l’un des symptômes qui caractérisent le Covid long.
Symptômes du covid long
Le COVID-19 long, ou “séquelles post-aiguës du COVID-19”, est une condition marquée par la continuation des symptômes – ou l’émergence de nouveaux symptômes – après la guérison. Bien qu’il n’existe pas encore de définition officielle du COVID long, il fait généralement référence à la persistance des symptômes quatre semaines ou plus après l’apparition du COVID-19.
Il s’agit de :
- fièvre,
- Douleur ou gêne au niveau de la poitrine
- maux de tête,
- douleurs musculaires, articulaires
- faiblesse/précarité respiratoire
- nausées/vomissements,
- douleurs abdominales,
- perte de mémoire
- Diarrhée, nausées et/ou douleurs abdominales,
- maux de gorge,
- toux,
- essoufflement,
- perte du goût et de l’odorat persistants
- Brouillard cérébral (difficulté à se concentrer, sentiment de confusion ou de désorientation)
- Vertiges
- Rythme cardiaque rapide ou irrégulier (palpitations)
Un certain nombre de ces symptômes sont assez banals, c’est pourquoi les auteurs de l’étude ont précisé :
“En raison de la nature observationnelle de cette analyse, il n’est pas possible de dire avec certitude si les symptômes signalés après un test positif ont été causés par le COVID-19 ou par autre chose”, ont noté les auteurs.
Par conséquent, les participants ont été comparés avec un groupe de personnes qui n’ont pas été infectées par le COVID.
Résultats
- Parmi les adultes de 50 à 69 ans, 12,5 % d’entre eux signalant avoir eu des symptômes 4 à 8 semaines après l’infection, et 5,8 % 12 à 16 semaines après l’infection.
- À titre de comparaison, le groupe qui n’a jamais été infecté a signalé avoir ces symptômes à des taux de 3,8 % et 3,1 %, respectivement.
- Les participants plus jeunes, âgés de 2 à 11 ans et de 12 à 16 ans, ont enregistré les taux de déclaration de symptômes les plus faibles entre 12 et 16 semaines, soit 3,2 % et 3 % respectivement. (Les parents ont signalé les symptômes au nom de l’enfant).
- D’autres résultats ont montré une prévalence légèrement plus élevée de COVID long chez les femmes par rapport aux hommes (5,4 % contre 4,5 % respectivement) à 12-16 semaines,
- et chez les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents par rapport aux personnes sans problèmes de santé (7,4 % contre 4,5 %).
Limites de l’étude
Les auteurs de l’étude ont indiqué quelles étaient les limites de leurs résultats :
- Il s’agit d’une étude observationnelle,
- Elle dépend de données autodéclarées,
- et du faible nombre de participants témoins signalant encore des symptômes dans les analyses ultérieures.
Il faut noter qu’au Royaume-Uni, près de 70% de la population est vaccinée, et qu’il n’y a plus d’obligation sanitaire.
En Israël, une étude sur le COVID long chez les enfants
La dernière étude israélienne sur le COVID long (2) concerne les enfants de 3 à 18 ans. Environ 1 enfant israélien sur 10 présente des symptômes durables de COVID-19 après s’être remis de sa maladie, selon le ministère de la Santé.
- 11.2 % des enfants présentent des symptômes persistants après la guérison.
- Mais ce chiffre tombe de 1,8 % à 4,6 % six mois après la maladie aiguë, selon l’âge de l’enfant.
- 1,8 % des enfants âgés de 3 à 6 ans ont présenté des symptômes durables,
- 4,6 % des enfants âgés de 12 à 18 ans ont des symptômes longtemps après.
- 30 % des enfants souffrant du COVID long présentent des symptômes cognitifs ou mentaux.
Yale
Selon un rapport récent de Yale (3), le COVID long affecterait environ 10 % des patients âgés de 18 à 49 ans atteints de coronavirus, et jusqu’à 20 % des personnes âgées de plus de 70 ans.
Le 10 septembre, l’Uttar Pradesh n’a signalé que 11 nouveaux cas de Covid et aucun décès en 24 heures
Près de la moitié des districts de l’Uttar Pradesh étaient exempts de covid au 10 septembre (ce chiffre est remonté depuis à 182). Grâce à la vaccination, à l’opération “Trace, Test & Treat” [Dépister, Tester et Traiter] et aux confinement partiels, 34 districts de l’Uttar Pradesh ont pu réduire à zéro les nouveaux cas actifs de Covid-19, selon le département de la santé de l’État (6).
Avec 75 millions de personnes qui ont reçu leur première dose de vaccin, l’Uttar Pradesh est l’Etat le plus vacciné de l’Inde. C’est aussi l’Etat qui soigne certains patients contaminés au moyen du médicament Ivermectine, qui subit une attaque très forte de nombreux médias.
- Le taux de mortalité en Inde varie de 0,04% à 2,74% des cas de contamination, selon les Etats.
- A 1,34%, Uttar Pradesh se situe dans la moyenne (7), avec 22 885 décès pour une population de près de 200 millions de personnes (Bihar, le 3e Etat le plus peuplé, à peu près 104 millions d’habitants, a connu 9658 décès du Covid).
Qui sont les personnes hospitalisées, qui meurt du coronavirus ?
Les personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 sont hautement protégées contre les infections graves, les hospitalisations et les décès causés par le virus. Cependant, des cas de coronavirus parmi les personnes entièrement vaccinées, ou cas de “percée” du Covid, sont observés parmi celles qui ont reçu deux doses.
Les experts notent que, même s’il est rare que des personnes vaccinées aux États-Unis ou en Europe tombent malades à cause du Covid, des cas de percée sont observés.
- Environ 60 % de toutes les hospitalisations dues au Covid au Royaume-Uni concernent des personnes non vaccinées (4).
- Un rapport de l’Office for National Statistics indique qu’au cours des six premiers mois de 2021, seulement 0,8 % des décès étaient des personnes entièrement vaccinés.
- Enfin, cette donnée auxquelles les personnes hésitantes ou hostiles au vaccin trouveront probablement un intérêt très relatif, voire un argument de plus : le rappel, c’est à dire la troisième dose du vaccin Pfizer que Donald Trump a largement critiqué en disant qu’il peut “voir les signes de dollars” dans les yeux du PDG de Pfizer, et qui a été très tôt proposé aux Israéliens, a selon la dernière étude publiée (8), multiplié par 10 le taux de protection.
Singapour fait maintenant face à une flambée de contaminations alors que 80% de la population est vaccinée, suivant avec quelques semaines de décalage le phénomène désespérant constaté en Israël, qui lentement se résorbe.
La bonne nouvelle, le professeur Raoult annonce que selon lui, plus le virus mute, soit à peu près tous les 15 jours, moins il devient dangereux, et c’est ainsi que la pandémie devrait disparaître – sauf si un nouveau variant issu du monde animal qui perce la protection apportée par les vaccins apparaît – comme le variant français issu d’un élevage de visons.
Je ne sais pas pourquoi, mais le professeur Raoult me semble plus crédible que le professeur Macron.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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- ons.gov.uk/prevalence of post acute symptoms among people with coronavirus
- https://www.gov.il/he/departments/news/childrenpostcoronaeffects
- https://www.yalemedicine.org/long-covid
- https://twitter.com/uksciencechief/status/1417204235356213252
- ons.gov.uk/deaths involving covid 19 by vaccination status england
- https://www.hindustantimes.com/
- https://www.mygov.in/covid-19/
- https://www.fda.gov/media/152205/download
Merci JPG. Avez-vous des nouvelles de la distribution annoncée du spray nasal Enovid dans les pharmacies israéliennes ? Elle avait été annoncée en juillet.
Aucune, et c’est fatiguant, ces annonces de médicament miracles dont la disponibilité est imminente et n’arrivent pas. Ca me fait penser aux médicament contre la maladie d’Alzheimer : ça fait plus de 10 ans que j’en entends parler.
Un article qui fait de l’information.
Les chiffres sur les personnes atteintes du Covid, vaccinées et non vaccinées, sont explicites et donc intéressants.
La dernière phrase – en conclusion en quelque sorte – m’a beaucoup plu.
“Un article qui fait de l’information” : je ne sais rien faire d’autre, lorsque je présente des faits, cela m’est énormément reproché – et pas du tout pardonné.
Un commentaire sur le “Covid Long”
Une notion floue sur des témoignages. Aussi avec l’affect qui s’est rependu comme trainée de poudre avec cette pandémie portée en crise de société par ses gestionnaires étatiques, difficile d’y trouver de la substance “objective”.
Toutefois les médecins ont pu mettre à jour des séquelles pulmonaires plus ou moins importantes chez des patients qui avaient développés la maladie et avaient été hospitalisés. Voire des atteintes définitives aux poumons pour certains.
Hélas je n’ai pas gardé traces des sources de ce que je dis ici. Cela mériterait de faire quelque recherche ciblée.
Pour d’autres séquelles, je n’ai jamais rien lu, mais là aussi cela mériterait d’en savoir plus.
” le COVID long affecterait environ 10 % des patients âgés de 18 à 49 ans atteints de coronavirus, et jusqu’à 20 % des personnes âgées de plus de 70 ans.”
Donc 80 à 90 % des malades s’en remettent vite et bien ?
“Singapour fait maintenant face à une flambée de contaminations alors que 80% de la population est vaccinée”
Donc les vaccins ne servent pas à grand chose. Ou bien préservent peut-être les sujets à risques de formes graves, donc seulement ceux-là devraient prendre le risque de se faire vacciner ?.
Combien de fois avons-nous entendu le Professeur Raoult se faire traiter de charlatan ?
Je n’affirme rien, je pose des questions.
“Donc 80 à 90 % des malades s’en remettent vite et bien ?” Oui, et c’est une chance formidable !!!
“« Singapour fait maintenant face à une flambée de contaminations alors que 80% de la population est vaccinée »
Donc les vaccins ne servent pas à grand chose.”
Comme vous y allez là ! Beaucoup font tous la même erreur que vous, à raisonner tout blanc ou tout noir alors que toutes les données de tous les pays à toutes les périodes sur toutes les situations montrent qu’il ne s’agit que de statistiques variables.
Les vaccins servent énormément : ils réduisent de manière drastique les risques de mort, évitent les maladies graves qui demandent l’hospitalisation, réduisent le covid long, réduisent les risques d’infection, les risques de transmission à d’autres, c’est beaucoup. Ils préservent tout le monde.
Ensuite, tout étant une question de risque, celui du vaccin est infinitésimal comparé au risque du virus. Et cependant, puisque rien n’est absolu, seulement 10 à 15% des populations non-vaccinées l’ont attrapé. Comme vous voyez, vous pouvez poser des questions jusqu’à la fin des temps, aucune réponse n’est pour l’instant absolue, noir ou blanc !
Quand j’écris qu’il y a une flambée de cas, je ne dis pas que le pays est à feu et à sang ! Il n’y avait presque plus de cas quotidien, et c’est monté à 800.
Apparemment, le vaccin a une durée d’efficacité, et le 3e rappel que Singapour vient de décider, c’est comme la mise à jour de l’OS de votre ordinateur pour éviter les nouveaux virus.
Vous avez peut-être raison, mais jusque là, les vaccins protégeaient à vie ou pour dix ans… Les risques des vaccins sont infinitésimaux ? Qu’en pensent les familles des gens jeunes et en bonne santé qui en sont morts ? Il n’y a pas longtemps on m’a dit que ça n’existait pas, et il semble que si.
Que répondriez-vous à des étudiants qui m’ont dit qu’ils envisagent de se suicider plutôt que de se faire piquer ? Figurez-vous que j’en connais deux et que je ne sais plus quoi faire pour les rassurer, ça devient dramatique.
Seulement 10 à 15 % des populations non-vaccinées l’ont attrapé ? Alors pourquoi ne pas continuer ainsi pour les 90 % restants ? Est-il vrai que le covid n’a pas fait plus de morts que la grippe ordinaire ?
Je n’ai pas une bonne mémoire, je le sais, vous le savez. Mais j’ai tout de même l’impression que nous avons eu l’exacte même conversation plusieurs fois. Je vous propose poliment de ne pas la répéter.
Oh non ! Je n’avais pas l’intention d’en dire plus, je m’arrête là, j’ai trouvé quand même votre article intéressant et réconfortant. Bonne soirée.
Lisianthus, vous dites que vous rencontrez des étudiants qui préféreraient se suicider plutôt que d’être vaccinés, et que vous ne savez pas quoi faire pour les rassurer. A mon avis, vu que vous n’êtes pas chaude non plus, vous ne pouvez pas les rassurer. Le mieux est de leur conseiller de parler à leur médecin favori, ou s’ils n’en ont pas, à tout médecin vers qui une personne de confiance pourra les aiguiller. S’ils ont un doute, ils peuvent même consulter deux ou trois professionnels pour voir si les avis se recoupent.
Je connais des jeunes qui clament les mêmes positions sur le “risque” du vaccin, mais qui n’hésitent pas à toucher à des substances euphorisantes dangereuses, ou qui roulent à tombeau ouvert sur la route…
J’ai souhaité une troisième dose, mais mon médecin me dit que ce n’est pas nécessaire, le service fédéral de santé publique vient d’annoncer que Pfizer offre une protection prolongée des aggravations, même en cas de comorbidité ou d’âge de plus de 65 ans…
Ah bon, on ne conseille pas la troisième dose en Suisse ? Est-ce que ça a aussi un rapport avec l’amélioration de la situation épidémique en Europe ?
“c’est comme la mise à jour de l’OS de votre ordinateur pour éviter les nouveaux virus”.
Dîtes ça à Lisianthus et elle URL
L’Uttar Pradesh est certe l’état indien le plus vacciné mais ses 75 millions de vaccinés ne représentent qu’à peine 38% de la population. Ce n’est donc pas la vaccination qui a permis de réduire la pandémie mais bien l’utilisation de l Ivermectine
Vous pouvez décider ce que vous voulez, ce qui vous fait plaisir. Pour ma part, je m’en tiens aux faits, et je m’abstiens de spéculer comme vous le faites. Le gouvernement affirme que les bons résultats (relatifs, car ils sont dans la moyenne du pays, ni très bons ni très mauvais), sont le résultat de 3 facteurs, et vous décidez de n’en retenir qu’un seul. Soit, c’est votre droit, mais cela ne correspond à aucune réalité.
Il est clair que ces études sont intéressantes dans le sens où plus on en connait mieux on peut lutter:. Je vais peut-être être hors sujet mais je n’arrive pas à trouver d’études sur l’ampleur de la catastrophes sanitaire qui s’annonce:.
Avec l’obligation vaccinale, rien que dans la petite ville voisine qui est déjà un désert médical, quatre dentistes ont fermé leurs portes dont 2 définitivement:. Des kinés également:. Des lits ferment dans les hôpitaux du département, qui n’était déjà pas bien loti:.
Avec le pass sanitaire impossible de faire des examens médicaux à l’hôpital:. Je ne parle pas d’un contrôle de la vue mais de suivis de polypes, de dépistage cancer, de problèmes pulmonaires, cardiaques etc
Je ne cherche pas là à me plaindre ou raconter ma vie de plouc dans un désert médical, je cherche des sources fiables, des études ou projections qui chiffrent tous les dégâts collatéraux de la politique covidiste qui chez nous les bouseux va devenir un vrai problème sanitaire:. Est-ce marginal, chiffré, le “t’as qu’à changer de métier” bavé par Lacombe est-il pesé en nombre de victimes collatérales? Personne n’en parle sinon les médias traditionnels qui minimisent et les antivax qui exagèrent, mais tous sans présenter la moindre étude du tout:. Même pas une étude farfelue, juste des affirmations:.
Désolé du hors sujet
Ce n’est pas hors sujet, mais les dégâts seraient difficiles à évaluer, car il faudrait prendre en compte également les gens qui ont remis leur suivi parce qu’ils avaient peur du covid nosocomial ou de se faire contaminer par les soignants antivax. Il est difficile d’établir dans quelle mesure il vaut mieux avoir un personnel réduit mais plus sûr avec risque d’attente, ou un personnel plus nombreux avec risque accru d’entrer pour un simple contrôle et de ressortir les pieds devant. Je crois bien que si ça continue, les établissements de santé recruteront du personnel étranger qui sera bien content de venir se faire vacciner ici.
Tout à fait d’accord:. Ces éléments que vous rajoutez à mon constat, et d’autres certainement sont à prendre en compte:. Mais cette peur n’est-elle pas aussi provoquée par la politique covidiste? Même si le covid nosocomial est une réalité:. La notion de temps est à prendre aussi en compte puisqu’on sait aujourd’hui qu’un soignant vacciné peut aussi, de façon moindre certes, transmettre le virus même si Véran n’a pas mis “son logiciel à jour” (dixit Blachier)
Dans nos bleds il y a longtemps qu’au niveau hospitalier nous avons du personnel et des médecins étrangers (très bien formés d’ailleurs) pour contrer la pénurie habituelle, ce serait une solution, mais quid des libéraux qui ferment leurs cabinets l’un après l’autre, et quid de l’incitation pour ceux qui sortent de formation, se battent pour se mettre à leur compte et qui après avoir affronté la CPAM et l’URSSAF se voient remis en question dans leur propre métier par les politiques? Déjà que les nouveaux ne veulent plus se mettre à leur compte:… Sachant qu’ici les spécialistes libéraux sont aussi en majorité en mi ou quart-temps hospitalier:… Après la fièvre Covid, sans mauvais jeu de mots, le bilan risque d’être terrible dans les campagnes:.
Et puis si des mecs sont soi-disant assez forts pour prédire ce que sera la météo en 2100 en prenant en compte des milliers et des milliers de paramètres et variables de toutes les disciplines scientifiques, il ne me semble pas absurde qu’ils puissent estimer mathématiquement et statistiquement les dégâts collatéraux des politiques covidistes, comparer entre les stratégies de chacun et tirer un premier bilan:.
Je n’ai pas constaté autour de moi que la peur de se faire contaminer par les soignants soit liée aux politiques. C’est une affaire de simple logique. Les soignants sont très exposés. C’est bien pour ça qu’on les applaudissait pour leur courage au début de la pandémie, quand ils y allaient malgré l’absence de moyens. Le revers de la médaille, c’est qu’il y a eu des morts et des contaminés parmi les soignants, et qu’ils ont contaminé à leur tour. Il pouvait difficilement en être autrement. Bien conscients de la chose, des personnels d’ehpad avaient même imaginé de s’enfermer avec les résidents pour éviter de leur rapporter le virus. C’était efficace. Si je me souviens bien, ils n’ont pas pu continuer parce que l’administration a jugé que ce n’était pas conforme au droit du travail.
Si on prend les premiers mois de la pandémie, jusqu’à l’arrivée du vaccin, vous avez parfaitement raison:. Aujourd’hui la réalité est toute autre:. Ce sont plutôt les soignants non vaccinés qui prennent un risque pour eux-mêmes, qu’ils ont certainement bien pesé: Un malade vacciné ne fera que rarement une forme grave et un praticien vacciné transmettra quand même le virus
Si au début c’était bien la peur et l’ignorance de ce virus qui a créé cette désertion des soins (je me souviens que du jour au lendemain les services de cardio se sont vidés), aujourd’hui c’est la politique “sanitaire” qui rend l’accès au soins très compliqué (sauf urgence vitale et immédiate):
Et s’il existe encore une peur d’être contaminé par des soignants, voire même une stigmatisation par certains intervenants (je pense à Lacombe et son “changez de métier”) c’est bien que ces politiques sanitaires n’expliquent pas la situation et font un forcing pour le vaccin quitte à mentir par omission:.
Ça, c’est parce que vous partez de l’hypothèse que le médecin vacciné est tout aussi contaminant que le non vacciné et que son potentiel de transmission n’est pas atténué, donc que le non vacciné n’est pas plus dangereux que son collègue. Ce serait intéressant que vous citiez les études, ou l’expérience médicale personnelle, qui vous en ont convaincu.
La dernière source que j’ai là dessus https://www.youtube.com/watch?v=rU5RGE49URg
Fin août si j’ai bonne mémoire
Il est vrai qu’il y a quelques mois des études parlaient jusqu’à 92% de potentiel de contamination en moins pour les vaccinés, il semblerait que les chiffres sur le terrain ne soient pas les mêmes:.
“La troisième dose a […] multiplié par 10 le taux de protection”. Mais alors à quel niveau abyssalement bas se situe ce taux de protection après deux doses s’il est possible de le décupler ?
Aussi, j’ai noté en parcourant l’étude (8) que, sauf erreur d’interprétation de ma part, les marges d’erreur de ce ” booster protection” explosent après dix jours, au point de devenir comparables à la valeur avancée. En connaîtrez-vous la raison ? Personnellement, déformation professionnelle oblige, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec les marges d’erreur toujours plus extravagantes que s’octroie le GIEC pour annoncer avec une certitude absolue une apocalypse climatique imminente.
Merci de vos éclaircissements !